Jean-Claude Mermoud
Jean-Claude Mermoud, né le (originaire de Poliez-le-Grand) et mort le , est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Il est membre du Conseil d'État du canton de Vaud de à .
Pour les articles homonymes, voir Mermoud.
Jean-Claude Mermoud | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État du canton de Vaud | |
– | |
Élection | |
Réélection | |
Législature | 1998-2002 2002-2007 2007-2012 |
Prédécesseur | Josef Zisyadis |
Successeur | Béatrice Métraux |
Député au Grand Conseil du canton de Vaud | |
– | |
Législature | 1986-1990, 1990-1994, 1994-1998 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | UDC |
Profession | Agriculteur |
Biographie
Jean-Claude Mermoud naît le . Il est originaire de Poliez-le-Grand, dans le canton de Vaud. Il est fils d'agriculteur[1].
Après avoir obtenu son certificat fédéral de capacité d'agriculteur à 20 ans, il reprend le domaine familial à Éclagnens[1].
Il est marié et père de trois enfants[1].
Carrière politique
Jean-Claude Mermoud est successivement secrétaire municipal, puis municipal et syndic d'Éclagnens durant seize années. Il est élu député au Grand Conseil du canton de Vaud en 1989. Il est également président de l'Union démocratique du centre vaudoise.
Le , il est élu conseiller d'État vaudois, où il dirige le Département de la sécurité et de l'environnement. Réélu au Conseil d'État le , il gère les manifestations contre le Sommet du G8 de 2003, à Évian[2],[3]. En 2004, il remplace le socialiste Pierre Chiffelle, démissionnaire, à la tête du département des institutions et des relations extérieures. À ce poste, il consacre la fin de « l'exception vaudoise » en matière d'asile, consistant en une politique plus ouverte et un refus, depuis 1996 sous la direction de Josef Zisyadis, d'exécuter les renvois décidés par la Confédération[4],[3]. Réélu , il reprend le département de l'économie en 2007[1]. Il est pendant une décennie le seul représentant de l'UDC dans un gouvernement romand[3].
Il meurt en exercice le des suites d'une dissection aortique sur un anévrisme de l'aorte ascendante survenue quatre jours plus tôt[5],[6],[7].
Positionnement politique
Il fait partie de l'aile agrarienne de l'UDC, avec un profil consensuel[3].
Hommages
En 2014, une place Mermoud est inaugurée à Éclagnens en l'honneur de Jean-Claude Mermoud et de son oncle compositeur, Robert Mermoud[8].
Notes et références
- « Emotion après le décès de Jean-Claude Mermoud », sur rts.ch, (consulté le )
- « Manif anti-G8 dans le calme à Lausanne », sur swissinfo.ch, (consulté le )
- Yelmarc Roulet, « Jean-Claude Mermoud, d’Eclagnens au Château cantonal », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Yelmarc Roulet, « L'«exception vaudoise» en matière de politique d'asile, histoire d'un mythe », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- [(fr) Le Conseiller d'État Jean-Claude Mermoud est décédé (page consultée le 6 septembre 2011)]
- [vidéo] « Annonce du décès du conseiller d'état Jean-Claude Mermoud faite au Grand Conseil »,
- « Le conseiller d'Etat Jean-Claude Mermoud emporté par un malaise cardiaque. », Le Nouvelliste, (lire en ligne)
- Sylvain Muller, « Eclagnens a désormais sa place Mermoud », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
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