Jean-Eugène-Charles Alberti
Jean-Eugène-Charles Alberti[1], à l'état civil français, Jean Eucher Charles Alberti (Maastricht, - Paris, ) est un peintre néerlandais, élève à Paris de David.
Pour les articles homonymes, voir Alberti.
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(à 54 ans) Paris |
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Biographie
Jean-Eugène-Charles Alberti est le fils d'un avocat italien et d'une mère néerlandaise. Il a été baptisé à l'église Saint-Martin de Maastricht-Wyck le . Il vint à Amsterdam à l'âge de 5 ans et y commença ses études. Il obtint en 1805 et 1806 une médaille d'or de la fondation Felix Meritis[2] pour des œuvres dont un dessin : Marius devant les ruines de Carthage. Le dictionnaire Bénézit évoque à ce propos une médaille d'or reçue au Salon de 1805, cependant, il n'y eut aucun Salon en 1805. En 1807, le directeur général des Beaux-Arts du royaume de Hollande choisit Alberti comme candidat destiné à être pensionné par le roi de Hollande Louis Bonaparte à Paris, puis à Rome. Dans la capitale parisienne, il fut admis d'abord à l'École des beaux-arts, puis à l'atelier de David. En tant que pensionné du roi de Hollande, il envoya à Amsterdam des tableaux qui furent exposés en 1808 et en 1810. Ces envois obligatoires sont aujourd'hui conservés au Rijksmuseum. À la fin de l'année 1809, il arriva à Rome, où le peintre Thiénon le conseilla. Dans la ville éternelle, il fit des copies d'après les maîtres anciens, mais aussi des œuvres personnelles, comme son envoi de 1810 qui fut peint à Rome. De retour à Paris, il réalisa quelques gravures d'après les maîtres. Il publia aussi un Cours complet théorique et pratique de l'art du dessin.
De son union avec Marie Catherine Joséphine Neumeyer, naît à Paris Pierre Charles Antoine Raphaël Alberti le [3]. On le trouve ensuite à Giey-sur-Aujon en Haute-Marne, où naît son fils François Eliza charles Prosper le [4],[5].
Alberti meurt à Paris le au 9, quai d'Anjou[6], il est inhumé au cimetière du Montparnasse[7]. Sa veuve meurt à Paris (5e arrondissement) le [8].
Les artistes pensionnés
Comme autres artistes pensionnés, on peut citer d'après Sophia van Holte Tot Echten : le graveur suédois C.D. Forsell, le sculpteur Gabriel, le paysagiste Kleyn, le paysagiste Knip, le peintre d'histoire Mol, élève de David, Teerlink, autre paysagiste, Philippe van der Wal, élève de David en 1807, Cramer, l'architecte Reyers, un autre architecte de Greef, le peintre Anton Sminck Pitloo, et enfin l'architecte Zocher junior.
Œuvres
Trois tableaux[9] d'Alberti appartiennent au Rijksmuseum d'Amsterdam, :
- Guerrier avec un bouclier et une lance, huile sur toile, 91,5 par 72, 5, signé et daté Alberti 1808[10].
- Guerrier avec une épée, huile sur toile, 92,5 par 73, signé et daté Alberti 1808.
- Proculus empêche Cléopâtre de se suicider, huile sur toile, 122 par 160, signé, localisé et daté J. Alberti Roma 1810, mentionné en 1976 comme déposé au Toneelmuseum d'Amsterdam.
Un tableau à Berlin, au Staatliche Museum Preussischer KulturBesitz, Scène de la Révolution polonaise, 1809.
- Guerrier avec lance et bouclier (1808)
- Guerrier avec épée (1808)
- Proculéius empêchant Cléopâtre de se poignarder (1810)
Notes et références
- Ou Joannes Echarius Carolus Alberti. Les dictionnaires artistiques Bénézit et Thieme-Becker, le catalogue du Rijksmuseum citant les prénoms francisés de cet artiste, sujet de Louis Bonaparte, roi de Hollande, nous avons choisi de catégoriser cet élève de David avec ces prénoms.
- La Fondation Felix Meritis fut fondée en 1777, elle encourage les arts et les sciences, voir son site : et l'article de wikipédia néerlandaisFelix Meritis.
- Geneanet Acte de baptême de la paroisse Saint-Germain-des-Prés à Paris
- Archives départementales de Haute-Marne Acte de naissance dressé à Giey-sur-Aujon le 26/01/1813, vue 4 / 160
- Geneanet généalogie du peintre
- Archives de Paris Archives fiscales > Successions > Tables des décès (1791-vers 1899), 6e bureau, 9e et 10e arrondissements anciens, 1831-1854, DQ8 1610, no 181, vue 16 / 201
- Archives de Paris Registre journalier d'inhumation du 10/05/1832, no 256, vue 15 / 31
- Archives de Paris Acte de décès no 479 dressé le 10/02/1864, vue 21 / 21
- Ce sont tous les trois des envois que les pensionnaires du roi de Hollande devaient envoyer au musée nouvellement fondé par Louis Napoléon Bonaparte.
- D'après une photographie du dossier Alberti de la documentation du département des peintures du Musée du Louvre, il semblerait que ce tableau, ou une autre version, soit actuellement (2006) déposé au musée de la ville néerlandaise de Twenthe.
Annexes
Bibliographie
- (en) Pieter J. J. van Thiel (sous la direction de), All the paintings of the Rijksmuseum in Amsterdam, A completely illustrated catalogue, Amsterdam, 1976.
- (nl) Pieter A. Scheen, Lexicon Nederlandse Beeldende Kunstenaars, 1750-1880, s'-Gravenhage (La Haye), 1981.
- Sophia van Holte Tot Echten, «L'Envoi de jeunes artistes néerlandais à Paris pendant le règne de Louis Napoléon Bonaparte», Gazette des Beaux-arts, .
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) MutualArt
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- (nl) « Site du Rijksmuseum »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
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