Jean-Eugène Bersier

Jean-Eugène Bersier né le à Paris et mort le à Saint-Barthélemy-d'Anjou[1] est un peintre et graveur français.

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Jean-Eugène Bersier
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Lieux de travail

Biographie

Jean-Eugène Bersier naît le à Paris.

Il devient l'élève de Jean-Paul Laurens, Maurice Denis, René Ménard et René-Xavier Prinet.

En 1926 se crée la Société belfortaine des beaux-arts qui organise chaque année jusqu'à la Seconde Guerre mondiale des expositions importantes aux musées de Belfort, auxquelles Jean-Eugène Nersier participe en compagnie de Georges Fréset, René-Xavier Prinet, Jacques-Émile Blanche, Raymond Legueult, Anders Osterlind, Henry de Waroquier, Jules-Émile Zingg[2].

En 1937, il est nommé sociétaire de la Société des peintres-graveurs français, puis professeur d'histoire des techniques de la gravure à l'École Estienne à Paris, puis chef d'atelier de gravure à l'eau-forte à l'École des beaux-arts de Paris.

En 1941, il élabore la maquette d'un timbre poste courant à l'effigie du maréchal Philippe Pétain[3].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il appartient au Front national des Arts , un organe de la Résistance dans le milieu des beaux-arts. Il obtient le prix Abd-el-Tif en 1942 avec André Bourdil. Il est notamment reconnu pour sa période algérienne où il peint des paysages des oasis du Sud algérien, mais aussi de l'Algérois.

Il publie une étude sur L'Histoire de la gravure aux Éditions Berger-Levrault en 1947, faisant suite, en 1943, à son étude de La Lithographie originale en France. Il devint docteur avec une thèse intitulée L'influence de l'Italie dans la peinture hollandaise. Il revient à l'École nationale des beaux-arts d'Alger en 1950, il y retournera en 1956 comme titulaire de la bourse des anciens Abd-el-Tif. En 1951, il fait la connaissance de Roger Forissier à qui il recommande la Hollande[4].

Il est le frère de Jeanne Bersier, épouse d'Edmond Friedel, directeur de l'École nationale supérieure des mines de Paris. Jean Eugène et Jeanne Bersier, et leur sœur Isabelle, sont les petits-enfants du pasteur Eugène Bersier.

Jean-Eugène Bersier meurt le à Saint-Barthélemy-d'Anjou[1].

Œuvres dans les collections publiques

Algérie
Canada
États-Unis
France
Pays-Bas
Royaume-Uni

Salons et expositions

Timbre poste

  • Timbre de 1942, dit 1F 50 Brun Type Pétain.

Publications

  • La lithographie originale en France, Paris, 1920.
  • Douze dessins sacrés, Paris, 1931.
  • La gravure, les procédés, l'histoire, Paris, Éditions Berger-Levrault, 1947.
  • L'influence de l'Italie dans la peinture hollandaise, 1951.
  • La gravure en Europe d'Albert Durer à Toulouse-Lautrec, MNBA, 1952.
  • La gloire douloureuse de Rembrandt, 1956.
  • Goya inventeur de la gravure moderne, 1957.
  • Paul Welsch, 1957.
  • Odilon Redon et Nous, Études d'Art, Musée national d'Alger, 1957.
  • Daumier lithographe, Paris, 1962.
  • Rembrandt, le premier des peintres graveurs, 1965.
  • Dürer, le graveur de la mélancolie, Paris, 1967.
  • Petite histoire de la lithographie en France, Paris, 1970.
  • Aux quatre vents de l'estampe, Dürer, Rembrandt, Goya, Daumier, Paris, Éditions Berger-Levrault, 1971.
  • Jean Duvet, le maitre de la licorne 1485-1570, Paris, Éditions Berger-Levrault, 1977.

Collaboration

  • avec Jean-Daniel Rey, Pour ou contre l'impressionnisme, 1969.
  • avec Robert Bonfils, Robert Bonfils, peintre, graveur, illustrateur, décorateur, 1946.

Élèves

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Archives départementales du territoire de Belfort, Sous-série 4T, 4 t 36, p. 5.
  3. Exemple de timbre : le 1,50 franc, sur Wikitimbres.
  4. Sadi de Gorter, Forissier, Paris, Éd. La Bibliothèque des Arts, p. 49 (ISBN 2-85047-083-X).
  5. « Jean-Eugène Bersier | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collecions.mnbaq.org (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • André Encrevé, « Bersier, Jean-Eugène », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : « A-C », Paris, Les Éditions de Paris Max Chaleil, 2015, p. 263-264 (ISBN 978-2846211901).
  • Élizabeth Cazenave, La villa Abd-el-Tif. Un demi-siècle de vie artistique en Algérie 1907-1962, Association Abd el Tif, 1998 et 2002 (ISBN 978-2-9509861-1-5).
  • Archives nationales : F.21/6912.

Liens externes

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