Jean-François-Théodore Gechter

Jean-François-Théodore Gechter est un sculpteur français[1] né à Paris le 15 décembre [2] et mort dans la même ville le [3].

Pour les articles homonymes, voir Jean-François Théodore et Gechter.

Jean-François-Théodore Gechter
Naissance
Décès
(à 48 ans)
Paris
Autres noms
Théodore Gechter
Nationalité
Activité
Formation
École des beaux-arts de Paris
Maître
Bosio, Gros
Distinctions
Officier de la Légion d'Honneur

Biographie

Jean-François-Théodore Gechter est le fils de Mathieu Gechter et de Marie Salomé Meyer[4]. Sa mère appartient à une famille de pasteurs alsaciens. Son père est tour à tour garde suisse, employé de banque et agent de change avant de s'installer parfumeur et marchand de mode à Dresde.

Jean-François-Théodore Gechter est l'élève du sculpteur François Joseph Bosio et du peintre Antoine-Jean Gros à l'École des beaux-arts de Paris. Il opte finalement pour la sculpure.

Il expose au Salon de 1824 à 1840. Son Combat de Charles Martel, une commande du ministère du Commerce, y est présenté en 1833 et en 1834 il reçoit une médaille pour sa Bataille d'Aboukir. Il se spécialise dans les petites sculptures en bronze présentant des personnages aux costumes élaborés.en pleine action.

Cependant, entre 1833 et 1836, il sculpte le grand bas-relief de La Bataille d'Austerlitz en haut du pilier ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile. Ce travail a raison de sa santé mais lui vaut la Légion d'honneur en 1837[5]. Il participe encore aux sculptures de la Place de la Concorde et de l'église de la Madeleine.

A partir de 1841, il se consacre à l'édition de ses petits bronzes représentant des sujets historiques ou animaliers. Il installe son atelier de fondeur au 63 quai de Valmy et organise leur vente en les déposant dans des galeries de Paris, Londres, Berlin ou Dresde.

Il meurt probablement de la tuberculose en 1844, sans laisser de fortune[6]. Le contenu de son atelier est vendu l'année suivante[7].

Œuvres dans les collections publiques

La Bataille d'Austerlitz (1833-1836), bas-relief, Paris, arc de triomphe de l'Étoile, pilier ouest.

Œuvres non localisées

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Notes et références

  1. « Annuaire biographique des artistes français, peintres, sculpteurs, architectes, graveurs, musiciens »
  2. "France, registres protestants, 1536-1897," database with images, FamilySearch (https://familysearch.org/ark:/61903/1:1:QVN3-H1XC : 19 February 2021), Jean François Theodore Gechter, 15 Dec 1795; citing Baptism, Societe de L'histoire du Protestantisme Francais (Society of the History of French Protestantism), Paris.
  3. La Grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, Volume 18, Paris, H. Lamirault éd., 1885-1902, p. 683 (en ligne).
  4. https://gw.geneanet.org/mahelblonde?lang=fr&p=jean+francois+theodore&n=gechter
  5. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. « Actes en ligne - Jean François Théodore GECHTER - Inventaire après décès - Geneanet », sur www.geneanet.org (consulté le )
  7. Pour sa dernière œuvre, la statue de La Madeleine au Désert, lord Yarmouth proposera 10 000 francs, mais l'offre ne sera pas adjugée (L'Illustration, 1845).
  8. Curtius, « Méhul, à propos de la statue volée par les Allemands », Le Gaulois, , p. 1 (lire en ligne).
  9. https://www.marcmaison.fr/architectural-antiques-resources/jean-francois-theodore-gechter

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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