Frantz Fonson

Jean-François Éléonore Fonson dit Frantz Fonson[1], né à Bruxelles le et mort à Paris (17e arrondissement) le [2], est un auteur de vaudevilles et librettiste d'opérettes, acteur, directeur de théâtre et journaliste belge.

Frantz Fonson
Biographie
Naissance
Décès
(à 54 ans)
Paris (Paris)
Nationalité
Activités

Biographie

Fils et petit-fils d'importants industriels bruxellois[3], Frantz Fonson fut d'abord journaliste avant d'entamer une carrière théâtrale comme directeur de salles de spectacles et comme auteur dramatique, d'abord dans la capitale belge avant de s'installer à Paris au moment de l'occupation de son pays par l'armée allemande au début de la première guerre mondiale.

Il est le père de Lucien Fonson (directeur du Théâtre royal des Galeries de 1924 à 1972) et le grand-père du comédien Jacques Fonson[4].

Théâtre

  • 1898 : L'Enlèvement de Pierrot, ballet en un acte, livret de Frantz Fonson, musique de Léon Du Bois, au Palais d’Été à Bruxelles ()[5]
  • 1910 : Le Mariage de Mademoiselle Beulemans, comédie en trois actes, avec la collaboration de Fernand Wicheler, au théâtre de l'Olympia à Bruxelles () puis au théâtre de la Renaissance à Paris ()
  • 1910 : Son Excellence Monsieur le Ministre, comédie satirique en trois actes, avec la collaboration de Fernand Wicheler, au théâtre royal des Galeries à Bruxelles (décembre)
  • 1911 : Le Feu de la Saint-Jean, comédie en trois actes, avec la collaboration de Fernand Wicheler, au théâtre royal des Galeries à Bruxelles () puis au théâtre de la Renaissance à Paris ()[6]
  • 1911 : Les Moulins qui chantent, opérette en trois actes, livret de Fonson et Wicheler, musique d'Arthur Van Oost, au théâtre royal des Galeries à Bruxelles () puis au théâtre Réjane ()[7]
  • 1912 : Beulemans marie sa fille, opérette en trois actes et quatre tableaux, livret de Fonson et Wicheler d'après leur pièce Le Mariage de Mademoiselle Beulemans (1910), musique d'Arthur Van Oost, au théâtre royal des Galeries à Bruxelles ()
  • 1913 : La Demoiselle de magasin, comédie en trois actes, avec la collaboration de Fernand Wicheler, au théâtre du Gymnase à Paris ()
  • 1915 : La Kommandantur, comédie dramatique en trois actes, au Criterion Theatre à Londres () puis au théâtre du Gymnase à Paris ()
  • 1916 : Les Nouveaux Pauvres, comédie en un acte, à la Comédie-Française ()[8]
  • 1918 : Beulemans à Marseille, comédie en trois actes d'après le roman Le Sergent Beulemans du même auteur (1917), au théâtre des Arts ()
  • 1920 : Fintje a de la voix / Joséphine a de la voix, comédie en quatre actes, au théâtre royal des Galeries à Bruxelles () puis au théâtre du Gymnase ()
  • 1921 : Le Cousin de Valparaiso, comédie en un acte, avec la collaboration de Jean Kolb, au théâtre des Arts ()[9][source insuffisante]
  • 1923 : Mademoiselle mon Fils, comédie en trois actes, au théâtre de la Potinière ().

Filmographie

La pièce à succès le Mariage de Mademoiselle Beulemans, toujours représentée de nos jours, a été adaptée par plusieurs réalisateurs depuis les années 1920.

Notes et références

  1. Sur le changement de prénom, voir le post-scriptum de la préface de l'édition de la pièce la Kommandantur. La Kommandantur, p. 8, librairie théâtrale Georges Ondet, Paris, 1917, lire en ligne sur Gallica.
  2. Acte de décès no 2957 (vue 3/17). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des décès de 1924.
  3. Concours international des sciences et de l'industrie de Bruxelles. Le Panthéon de l'industrie, , p. 1, lire en ligne sur Gallica.
  4. Vincent Radermecker, « Le rideau est tombé sur Jacques Fonson (1931-2017) », sur aml-cfwb.be (consulté le ).
  5. Nouvelles diverses. Étranger. De notre correspondant de Belgique (). Le Ménestrel, , p. 277, lire en ligne sur Gallica.
  6. Au théâtre de la Renaissance, Le Feu de la Saint-Jean. Comœdia, , p. 1-2, lire en ligne sur Gallica.
  7. Au théâtre Réjane : Les moulins qui chantent. Comœdia, , p. 1, lire en ligne sur Gallica.
  8. Critique dramatique par Léo Clarétie. Comédie-Française, Les Nouveaux Pauvres. La Rampe, , p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  9. Les premières. Théâtre des Arts : Le Cousin de Valparaiso. La Presse, , p. 2, lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

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