Jean-Jacques Gaudart (1627-1717)

Jean-Jacques Gaudart seigneur du Petit Marais et d'Auvilliers (1627-1717), fut conseiller puis président de la grand-chambre au Parlement de Paris.

Jean-Jacques Gaudart
Jean-Jacques Gaudart du Petit Marais (1627-1717) peint par Nicolas de Largillière.
Fonction
Président
Grand-chambre du parlement de Paris
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Père

Biographie

Jean-Jacques Gaudart, seigneur du Petit-Marais (1627-1717

Il est le fils de Jacques Gaudart (1588-1634), seigneur de Petit-Marais et de Jeanne de Féral[1].

Il appartenait à la famille Gaudart de Petit-Marais, connue depuis la première moitié du XVIe siècle dans la bourgeoisie robine de Paris qui s'agrégea à la noblesse depuis 1580[2] et fut maintenue noble au 17e siècle pour une branche. Au sujet de cette famille Gustave Chaix d'Est-Ange donne l'information suivante : « Une famille Gaudart a appartenu à la noblesse de robe parisienne. Elle portait pour armes d'or à une bande d'azur chargée de trois défenses de sanglier d'argent. Elle avait pour auteur François Gaudart, fils et petit-fils de procureurs en la Chambre des comptes de Paris, qui fut reçu en 1596 conseiller au Parlement de cette ville et qui fut anobli par sa charge.»[3]

Il fut conseiller aux Enquêtes au Parlement de Paris en 1667, puis président de la Grand'chambre du parlement de Paris[4].

Il épousa tardivement, le à la paroisse Saint-Merry à Paris, Catherine Huguet de Semonville qui était aussi âgée que lui, fille de Bertrand François Huguet, écuyer, seigneur de Sémonville, receveur général des gabelles de France, maître d'hôtel ordinaire du roi, secrétaire du roi et bénéficiaire de lettres d'honneur, et de Charlotte Chaufourneau. Ils n'eurent qu'une fille, Catherine Charlotte, baptisée le à la paroisse Saint-Gervais à Paris et qui décédera le à Paris à l'âge de neuf ans.

Il était propriétaire à Paris des numéros 100 à 110 de la Rue Vieille-du-Temple[5], ainsi que de l'Hôtel Gaudart, au 36, rue Vieille-du-Temple où il résidait[6]. Il possédait également la terre et le manoir du Piple à Boissy-Saint-Léger[7].

Une fondation pieuse fut créée après son décès en 1720-1721. Son testament fut reçu le par Maîtres Guérin et Boscheron, notaires à Paris[8]. Un acte de succession, établi à Paris le , donne comme principaux légataires l'abbé Henry Charles de Brion, la famille Touchet, Louis de Bengy et Henri de Gibieuf.

Son portrait peint par Nicolas de Largillière se trouve au musée d'art et d'histoire de Genève[9].

Notes et références

  1. Prosopographie des gens du Parlement de Paris (1266-1753), Références, 1996, page 557 (extrait 1)
  2. Mémoires de la Fédération des Sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Ile-de-France, 1955, page 191.
  3. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome XX, 1929, page 227.
  4. François Bluche, Les Magistrats du Parlement de Paris au XVIIIe siècle, pages 60, 143, 304 et 326.
  5. Archives nationales, carton S4761 et S4762
  6. Alexandre Gady, Le Marais, page 199 et 295.
  7. Roger Guillemard, Boissy-Saint-Léger: Mon village
  8. Bibliothèque nationale, Dossiers bleus, pièces originales 1293
  9. Renée Loche, Catalogue raisonné, École française, peintures et pastels, p. 166.

Sources

Voir aussi

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