Jean-Louis Vinciguerra

Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1968[3]) et de la Harvard Business School[4]. Il échoue deux fois au concours d'admission à l'E.N.A.

Il commence chez Pechiney à vingt-cinq ans[5], en 1971, pour gérer, comme secrétaire du comité idoine, la fusion avec Ugine-Kuhlmann[6].

En 1993, il est associé-gérant chez Rothschild & C^ie, avant de revenir — sur l'instance de Jean Gandois — chez Pechiney l'an suivant comme numéro deux[5]. Remercié dès 1994 par le nouveau directeur général, Jean-Pierre Rodier, il passe successivement chez Barclays de Zoete Wedd (BZW), Barclays et Indosuez[5].

En septembre 1998, il est nommé par Michel Bon directeur exécutif des ressources humaines et financières de France Télécom[4], avant de se débarrasser dees ressources humaines dix-huit mois plus tard. Ayant mené une gestion controversée, avec à son bilan en 2002 une dette d'environ soixante-dix milliards de francs, soit, d'après Le Monde, la plus grosse « qu'une entreprise n'ait jamais cumulée », il est surnommé « Le Mozart de la finance »[5] ou « Vinci »[1]. Quelques mois après la démission de Michel Bon, il est contraint de quitter France Télécom à son tour.

En avril 2002, une de ses propriétés, située à Pianottoli-Caldarello, en Corse-du-Sud, est plastiquée[7].

Conseiller financier principal du fonds Aga-Khan pour le développement économique (2003-2014), il est ensuite, dans les années 2010, président du comité d'investissement de Greenwish Africa REN[8].