Jean-Marc Thystère-Tchicaya
Jean-Marc Thystère-Tchicaya est un homme politique congolais né le à Villeneuve-Saint-Georges (France). Il est ministre des Transports, de l'Aviation civile et de la Marine marchande depuis mai 2021, et fut auparavant ministre des Hydrocarbures (2015 - 2021).
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Jean-Marc Thystère-Tchicaya | |
Jean-Marc Thystère-Tchicaya en 2017 | |
Fonctions | |
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Ministre des Transports, de l'Aviation civile et de la Marine marchande | |
En fonction depuis le (1 an, 3 mois et 20 jours) |
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Président | Denis Sassou-Nguesso |
Premier ministre | Anatole Collinet Makosso |
Gouvernement | Makosso |
Prédécesseur | Ingrid Ebouka-Babackas |
Ministre des Hydrocarbures | |
– (5 ans, 8 mois et 25 jours) |
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Président | Denis Sassou-Nguesso |
Premier ministre | Clément Mouamba |
Gouvernement | Mouamba I (2016-2017) Mouamba II |
Prédécesseur | André-Raphaël Loemba |
Successeur | Bruno Itoua |
Député de la 1re circonscription de Mvoumvou (Pointe-Noire) | |
En fonction depuis le (9 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 15 juillet 2012 |
Réélection | 16 juillet 2017 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Villeneuve-Saint-Georges (France) |
Nationalité | Congolais |
Parti politique | RDPS |
Père | Jean-Pierre Thystère-Tchicaya |
Profession | Ingénieur informaticien |
Membre du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS), qu'il préside depuis , il est également député de la première circonscription de Mvoumvou (Pointe-Noire) depuis .
Biographie
Famille et études
Fils de l'homme politique Jean-Pierre Thystère-Tchicaya, ancien maire de Pointe-Noire et président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Thystère-Tchicaya naît le à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). Il fait ses études supérieures en France à l'École supérieure des techniciens en électronique et informatique ainsi qu'à Pigier, où il décroche un diplôme d'analyste programmeur en informatique de gestion[1].
Carrière professionnelle
À partir de 1989, Jean-Marc Thystère-Tchicaya travaille chez Bull France[1]. En 1997, il rentre au Congo et commence à travailler chez Elf Congo en tant qu'ingénieur informaticien. Il travaille plus tard pour le compte de Total E&P Congo, où il dirige le département communication ainsi que le département chargé des relations avec les hautes institutions de la République du Congo. Il occupera également les fonctions de président de la Fédération Pétrole ainsi que de vice-président de l'Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Uni Congo). Il sera en outre membre du comité consultatif de l'ITIE[1].
Député de Mvoumvou
Membre du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS), parti créé par son père et appartenant à la majorité présidentielle, il est élu député de la première circonscription de Mvoumvou (Pointe-Noire) dès le premier tour des élections législatives de 2012, avec 62,52% des voix[2]. Il entre en fonction le [3], et prend pour suppléante Fatou Sauthat Loember[4].
Lors des élections législatives de 2017, il est réélu député de Mvoumvou dès le premier tour[5].
Fonctions ministérielles
Le , il est élu à la tête de son parti, le RDPS[6]. Lors d'un remaniement ministériel quelques mois plus tard, il fait son entrée au gouvernement en tant que ministre des Hydrocarbures, succédant ainsi à André-Raphaël Loemba. La passation de pouvoir se déroule le [1].
En 2021, à la suite de la réélection du président Denis Sassou-Nguesso pour un 4e mandat, il est nommé ministre des Transports, de l'Aviation civile et de la Marine marchande au sein du gouvernement d'Anatole Collinet Makosso, succédant à Ingrid Ebouka-Babackas[7] .
Controverse
En , Jean-Marc Thystère-Tchicaya est accusé par Lamyr Nguélé (en), président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, de détournement de fonds publics d'un montant de 2 milliards de francs CFA entre 2015 et 2017. Il adresse alors une lettre au Premier ministre Clément Mouamba pour se défendre. Pour de nombreux observateurs étrangers, ainsi que pour des membres du PCT et du RDPS, ces accusations résultent d'une manœuvre politique, le ministre étant soupçonné d'avoir des ambitions pour la présidentielle de 2021[8]. La majorité et le gouvernement apportent officiellement leur soutien au ministre, et dénoncent le manque d'indépendance de la Commission[9]. À la suite de cette affaire, un projet de loi est adopté en pour remplacer la Commission par une Haute autorité, jugée plus indépendante[10].
Références
- Hugues Prosper Mabonzo, « Portrait : Jean Marc Thystère-Tchicaya, nouveau ministre des hydrocarbures », sur adiac-congo.com,
- « Résultats du premier tour des élections législatives 2012 », sur lasemaineafricaine.net,
- Cyr Armel Yabbat-Ngo, « Session inaugurale de la 13e législature de l'assemblée nationale », sur lasemaineafricaine.net,
- « Journal officiel (p.775) » [PDF], sur sgg.cg,
- « Législatives 2017 : le Parti congolais du travail (PCT) en tête du premier tour », sur icibrazza.com,
- « Congo-B: le RDPS aura un candidat à la présidentielle de 2016 », sur rfi.fr,
- « Exécutif: la composition du nouveau gouvernement », sur adiac-congo.com,
- « Congo-Brazzaville: le ministre des Hydrocarbures dans la tourmente », sur rfi.fr,
- « Congo-B.: la commission de lutte contre la corruption défend son indépendance », sur rfi.fr,
- « Le Congo se dote d'une nouvelle institution de lutte contre la corruption », sur french.china.org.cn,
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