Jean-Marie Dubuard (olim Jean Marin-Dubuard)
Jean Marin Dubuard, alias Dubuat, né le à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), mort le à La Fère (Aisne), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.
Jean Marin Dubuard alias Dubuat | ||
Naissance | Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) |
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Décès | (à 67 ans) La Fère (Aisne) |
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Origine | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1787 – 1834 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur |
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États de service
Il entre en service le , comme canonnier dans le 4e régiment d’artillerie à pied, et en 1792, il participe à l’expédition de Savoie, puis en 1793, il est devant Nice.
Le , il passe dans le 5e régiment d’artillerie à cheval, avec le grade de brigadier, et il fait la campagne de l’an II à l’armée des Alpes. Il est nommé maréchal des logis le , et de l’an III à l’an V, il se trouve à l’armée du Rhin. Il se distingue le , à la prise de la redoute de Kehl, ou il est blessé d’un éclat d’obus à la jambe.
Embarqué avec l’armée d’Orient, il est affecté dans l’artillerie des guides le , et il est blessé d’un coup de feu le suivant, lors de la révolte du Caire. Pendant le siège de Saint-Jean-d’Acre, il est blessé d’un coup de feu à la jambe, et il sauve par deux fois, par son courage et son sans froid, la batterie qu’il sert, et qui est assaillie par un nombre considérable d’ennemis. Il se signale le , à la bataille d’Aboukir, où il est nommé lieutenant en second sur le champ de bataille.
Le , il est admis dans l’artillerie de la Garde des consuls, et il est envoyé en Italie, où il est blessé d’un coup de boulet à la jambe le , au passage du Pô. Il est promu lieutenant en premier le , et capitaine en second le .
Il est employé à l’armée des côtes de l’Océan, durant les ans XII et XIII, et à la Grande Armée de l’an XIV à 1807. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
Capitaine commandant dans l’artillerie à cheval de la Garde impériale, à la bataille d’Eylau le , il est blessé d’un éclat d’obus. Le , il est nommé chef de bataillon dans l’artillerie à pied de la Garde impérial, et il prend part à la guerre en Espagne.
En 1809, il se trouve en Allemagne, et il montre tant de valeur lors de la bataille de Wagram, que l’Empereur, pour lui témoigner dignement sa haute satisfaction, le fait officier de la Légion d’honneur le , puis le nomme chef d’escadron dans l’artillerie à cheval de la Garde impériale le jour même, et l’élève au grade de major colonel de ce corps le suivant.
En 1810 et 1811, il est employé à l’armée d’Espagne, et il est créé baron de l’Empire le [1]. En 1812, il participe à la campagne de Russie. Le , à la Bataille de Maloyaroslavets, il est blessé d’un coup de boulet à la cuisse. En 1813, il fait la campagne de Saxe, et en 1814, celle de France, ou il est blessé d’un éclat d’obus le , à la Bataille de Brienne. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le .
Lors de la première restauration, il est mis en non activité le , et il est admis à la retraite le suivant.
Pendant les Cent-Jours, il est rappelé à l’activité, et le , il occupe un poste de chef d’escadron dans l’artillerie à cheval de la Garde impériale. Il combat vaillamment à la bataille de Waterloo, et il y est blessé d’un coup de sabre. Réformé sans traitement le , il est admis à pension de retraite le .
Rétabli le , sur les contrôles d’activité, il est mis en disponibilité le 27 du même mois. Il est admis à la retraite le .
Il meurt le , à La Fère.
Dotation
- Le , donataire d’une rente de 1 000 francs sur le Mont-de-Milan.
- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur le Hanovre.
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Jean Marin Dubuard et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur
Coupé, au premier parti à dextre losangé d'azur et d'argent, chargé en abîme d'une billette de gueules ; à sénestre des barons tirés de l'armée ; au deuxième de sinople au crocodile passant, contourné d'or, surmonté d'un comble cousu d'azur chargé d'une étoile entre deux bombes, le tout d'argent - Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement. |
Famille
Il épouse Agathe Pauline Françoise Flavigny qui lui donne un fils, né le à la Fère, enregistré à l'état civil sous les nom et prénom de Marin-Dubuard Auguste. (Rectification à l'état civil de La Fère le en Dubuard Auguste).
Rectification d'état civil
- Alors qu'il est en garnison à La Fère le colonel Jean-Marie Dubuard (autrefois : Jean Marin-Dubuard), est le père d'un nouveau né, qui reçoit les nom et prénom d'Auguste Marin-Dubuard, le . Le , l'acte de naissance est reconstitué sous le nom de Dubuard (jugement au tribunal de Laon. Acte no 193 de La Fère).
- Le colonel était répertorié dans les annales du Premier Empire et connu sous le nom de Jean Marin Dubuat[2]. Cette confusion est rectifiée, autant que faire se peut, dans les articles Wikipédia, la famille Marin Dubuard étant subsistante (voir page de discussion).
Notes et références
- « Titres et armoiries du Premier Empire - Notice BB/29/968 », sur archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- voir extrait acte de naissance dans son dossier de la Légion d'honneur, ainsi que la pièce 12 dudit dossier, où il signale dans le procès-verbal d'individualité, qu'il a été inexactement désigné sous le nom de Dubuart et qu'il signe Dubuat Jean Marin
Articles connexes
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 1, Bureau de l’administration, , 654 p. (lire en ligne), p. 618.
- « Cote LH/818/12 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 2, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 87.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
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