Jean-Marie Gaspard Gauvilliers

Jean Marie Gaspard Gauvilliers, né le à Charolles (Bourgogne), mort le à Maltat (Saône-et-Loire), est un administrateur et général français.

Jean Marie Gaspard Gauvilliers
Naissance
Charolles (Bourgogne)
Décès
Maltat (Saône-et-Loire)
Origine Français
Allégeance Royaume de France
 Royaume de France
 République française
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 17741793
Conflits Guerres de la Révolution française

Biographie

Jean-Marie Gaspard Gauvilliers est le fils d'Antoine Gauvillier, seigneur de Trémolles, greffier en chef du bailliage de Charolles et receveur des tailles et impositions royales du Charolais, et de Claudine Pépin. Parent des intendants Perrin de Cypierre, il est le frère de l'agronome Claude de Gauvillier, receveur général des domaines du roi, et de Jean-François Claude Gauvilliers, receveur général des finances.

Il entre en service le , comme grenadier au régiment de Poitou, il est libéré le , et, entrant dans la Ferme générale, il occupe successivement les fonctions de contrôleur des actes et inspecteur de la régie et de l’enregistrement à Châteauneuf, Sainte-Hermine, Château-du-Loir et Laval, puis de vérificateur de la généralité de Tours à Saumur et contrôleur des actes à Angers. Il épouse Mlle Belland, fille de Jean-Julien Belland de La Fosse, directeur et receveur général des domaines du roi, et sœur du diplomate Mathieu Belland (marié à Mlle de Lesseps).

En août 1789, il est élu capitaine, commandant la 1re compagnie de la garde nationale d'Angers, apaise une révolte des ouvriers des ardoisières, et devient major le , commandant de la garde nationale de Ponts-de-Cé. Le , il est inspecteur de la 2e division de l'enregistrement de Maine-et-Loire, puis le , il est nommé adjudant général, chef de légion de la garde nationale du district d'Angers.

Il est promu général de brigade provisoire le , par les représentants du peuple, et le , il est fait général de division par le conseil exécutif auprès de l'armée des Côtes de la Rochelle. Il est démis de ses fonctions le .

Le , il est relevé de sa suspension, mais il n’est pas réintégré dans l’armée. En , il reprend une carrière administrative, comme receveur des domaines nationaux, puis inspecteur d'enregistrement à la 1re division du département du Loiret. Le , il est directeur de la régie de l'Enregistrement et des Domaines du département de Lys (Bruges), puis le 1er août de la Nièvre (Nevers).

Le , il est nommé membre de l'Académie de législation, puis de l'Athénée de la langue française en 1807. À la Restauration, il se rallie, l'un des premiers, aux Bourbon.

Sources

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