Jean-Marie Mérillon
Jean-Marie Mérillon, né le à Tanger au Maroc et mort le [1] dans le 17e arrondissement de Paris, est un diplomate français, élevé à la dignité d'ambassadeur de France en 1991. Il fut en poste, en tant qu’ambassadeur de France, à sept reprises : en Jordanie, au Vietnam, en Grèce, en Algérie, auprès de l'OTAN, en Suisse et en URSS.
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Ambassadeur de France en Russie | |
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Yves Pagniez (d) | |
Ambassadeur de France en Suisse | |
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Georges Égal (d) | |
Représentant permanent de la France au Conseil de l'Atlantique Nord | |
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Claude Arnaud (d) | |
Ambassadeur de France en Algérie | |
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Guy de Commines de Marsilly (d) | |
Ambassadeur de France en Grèce | |
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Ambassadeur de France en République du Viet Nam (d) | |
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Ambassadeur de France en Jordanie | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 87 ans) 17e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
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Ambassadeur de France |
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Biographie
Jean-Marie Mérillon est né le à Tanger (Maroc), où son père, Robert Mérillon, est consul général de France. Il effectue la fin de sa scolarité, au lycée Janson-de-Sailly à Paris. Titulaire d’une licence de lettres, il est également diplômé de l’École libre des sciences politiques.
Il sera ensuite élève à l’École nationale d’administration (1949-51), promotion Europe. Il entre au Quai d’Orsay en 1952, à l’administration centrale du ministère.
En 1957, il est nommé premier secrétaire à l’ambassade de France à Rome. De retour à Paris, il devient sous-directeur des affaires africaines (1963-68) du ministère des Affaires étrangères. Il sera ensuite nommé ambassadeur en Jordanie (1968-73), notamment pendant Septembre noir.
En tant qu’ambassadeur de France en République du Viet Nam (d) (1973-75), il est un témoin direct de la chute de Saïgon () [2],[3]
Après avoir été ambassadeur en Grèce (1975-77), il devient directeur des affaires politiques au ministère des Affaires étrangères (1977-79). Il sera ensuite ambassadeur, haut-représentant en Algérie (1979-1982), ambassadeur, représentant permanent de la France auprès du conseil de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord à Bruxelles (1982-85) puis ambassadeur de France en Suisse (1985-89).
En tant qu’ambassadeur de France en URSS (1989-91), il suit plusieurs événements historiques : la Perestroïka, la chute du mur de Berlin puis la réunification allemande. En 1991, il se voit conférer la dignité d'ambassadeur de France[4].
Après sa carrière diplomatique, il devient conseiller du président du Crédit lyonnais (1991-95), président du Crédit lyonnais-Russie (1992-95) et président de la Banque franco-hellénique (1993).
Famille
Il est le fils de Marguerite Dubourg et de Robert Mérillon, diplomate (1887-1987). Ce dernier fut consul général de France à Tanger (1926), secrétaire général du protectorat marocain (1931) et consul général à Milan (1936). Promu ministre plénipotentiaire le , il sera en mission à la Croix-Rouge française (1940-1944)[5].
Sa grand-mère paternelle Marguerite Eugénie Auschitsky – qui a épousé Jean Mérillon – appartient à la branche des Auschitzky de Bordeaux[6]. Il a épousé Jacqueline Plasschaert le . Ils ont un fils Pierre (né en 1968).
Distinctions
- Officier de la Légion d'honneur
- Commandeur de l’ordre national du Mérite
- Médaille d’honneur des Affaires étrangères
- Grand-croix de l’ordre de l’Indépendance jordanien
- Grand-croix de l’ordre du Phénix de Grèce
- Grand-croix de l’ordre de l’Étoile jordanien
- Commandeur de l’ordre national de la Côte d’Ivoire
- Commandeur de la Couronne de Belgique
Bibliographie
- Comité d'histoire de l'École nationale d'administration, Promotion Europe : -, Paris, La Documentation française, coll. « Cahiers pour une histoire de l'ENA » (no 9), , 265 p. (ISBN 978-2-11-010233-1).
- Olivier Todd, Cruel Avril : 1975, la chute de Saigon, Paris, Robert Laffont, , 479 p. (ISBN 2-221-04852-0).
- Richard Duqué, Une vie au Quai : De la guerre froide au chaos du XXIe siècle, Paris, Manitoba, coll. « Entreprises et société » (no 43), , 258 p. (ISBN 978-2-37615-053-4), chap. 7 (« Guerre froide à l’OTAN »), chapitre consacré à Jean-Marie Mérillon.
- Claude Martin, La diplomatie n’est pas un dîner de gala : Mémoires d'un ambassadeur, La Tour-d'Aigues, L'Aube, coll. « Monde en cours », , 945 p. (ISBN 978-2-8159-2762-8), p. 271, 272, 279.
- Jacques Attali, Verbatim, t. I : Chronique des années 1981-1986, Paris, Fayard, , 957 p. (ISBN 2-213-01928-2), « Mercredi », p. 187.
- Jacques Viot et Gérard Roubichou (en) (postface Maurice Vaïsse), Au Quai d’Orsay avec Jean-François Poncet : -, carnets privés d’un diplomate, Paris, A. Pedone, , 28 p. (ISBN 978-2-233-00710-0), p. 23.
Notes et références
- « Biographie Jean-Marie Mérillon Ambassadeur de France », sur whoswho.fr, Who's Who in France (consulté le ).
- Maurice Vaïsse (dir.) et Hervé Magro (dir.), Dans les archives secrètes du quai d'Orsay : L'engagement de la France dans le monde, -, Paris, L'Iconoclaste, coll. « Mémoires », , 399 p. (ISBN 979-10-95438-45-8), « La chute de Saigon ».
- (en-US) Flora Lewis (en), « South Vietnamese Communists Sought Negotiated End », The New York Times, (consulté le ).
- Décrets du élevant à la dignité d'ambassadeur de France des ministres plénipotentiaires hors classe, JORF no 31 du , NOR MAEA9120052D.
- « Décès de Robert Mérillon », Le Monde, (consulté le ).
- « Les Auschitzky de Bordeaux », sur bertrand.auschitzky.free.fr (consulté le ).
Liens externes
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