Jean-Paul Costa

Biographie

Il quitte la Tunisie en 1957, un an après l'indépendance[1]. Après des études en droit à l'Institut d'études politiques d'où il sort diplômé d’études supérieures de droit public en 1964, il intègre l'École nationale d'administration où il fait partie de la promotion Montesquieu en 1966.

Il commence sa carrière la même année au Conseil d'État à Paris, d'abord comme auditeur et rapporteur à la section du contentieux (1966-71, 1977-80, 1987-89), assesseur puis président de sous-section à la section du contentieux (1989-98), puis devient directeur de cabinet d'Alain Savary, ministre socialiste de l'Éducation nationale de 1981 à 1984.

Il est ensuite professeur associé de droit aux universités d'Orléans et de Paris-I Panthéon-Sorbonne où il enseigne les libertés publiques[1].

Par la suite, il préside la délégation française pour la négociation du traité entre la France et le Royaume-Uni au sujet de la liaison fixe transManche (1985-1986), ainsi que la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) de 1995 à 1998[2].

En mai 1988, après le décès de son épouse, il décline l'offre de devenir le directeur de cabinet de Pierre Arpaillange, garde des Sceaux, ministre de la Justice[1] mais participe à la commission chargée de réfléchir à la procédure pénale[1].

Élu par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, il devient à partir du 1er novembre 1998, l'un des 47 juges (1 par État) que compte la Cour européenne des droits de l'homme.

Succédant au Suisse Luzius Wildhaber, il est élu par ses pairs[1] président de la Cour européenne des droits de l'homme le 29 novembre 2006, pour un mandat de trois ans à compter du 19 janvier 2007[3], second Français à occuper cette fonction après René Cassin[1]. Il est réélu le 16 novembre 2009 pour trois autres années, mais, atteint par la limite d'âge, fixée à 70 ans, il doit quitter ses fonctions en novembre 2011[4].

Le 3 décembre 2011, il est élu président de l'Institut international des droits de l'homme par le Conseil d'administration[5].

Le 28 novembre 2014, il est nommé président du comité d’éthique de vidéo-protection de la Communauté urbaine de Strasbourg[6].

Vie personnelle

Sa seconde épouse, Brigitte, est la fille d'Yves Guéna[7],[8].

Distinctions

Honneurs

Décorations

Notes et références

  • Portail du Conseil de l'Europe
  • Portail du droit français
  • Portail des droits de l’homme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.