Jean-Paul Philippon

Jean-Paul Philippon, né le , est un architecte du patrimoine français. Il est secrétaire général de l'Académie d'architecture.

Pour les personnes ayant le même patronyme, voir Philippon.

Jean-Paul Philippon
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de

Parcours professionnel

En 1977, Jean-Paul Philippon exprime son point de vue sur le devenir du patrimoine urbain dans sa recherche « métamorphose de l’objet architectural » pour le ministère de la Culture.

Ses travaux concernent des œuvres sensibles du patrimoine du XXe siècle : la gare d'Orsay, le projet urbain du centre de Roubaix et le musée La Piscine, l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Belleville, la piscine Molitor, les bains municipaux de Strasbourg.

Avec Pierre Colboc et Renaud Bardon auxquels il s’est associé au sein d’ACT Architecture, il remporte le concours pour la reconversion de la gare d’Orsay en musée. Après la réalisation du musée d’Orsay[1], en 1986, il poursuit son travail dans l'atelier d’architecture qui porte son nom.

Comme autres restructurations et extensions remarquées figurent le musée des beaux-arts de Quimper[2] et La Piscine[3] à Roubaix (2001). Il travaille au devenir du programme balnéaire des bains municipaux de Strasbourg. Son étude de faisabilité d'un nouvel équipement balnéaire dans la piscine Molitor devrait contribuer à sauver cet édifice de Lucien Pollet datant de 1929 de la ruine.

Jean-Paul Philippon a réalisé l'ENSAPB[4] pour le ministère de la Culture en transformant l'ancien lycée Diderot, boulevard de la Villette, puis l'extension de l'hôpital Saint-Louis accueillant le service des grands brûlés pour l'APHP. Il est également chargé de l'extension du musée d'art et d'archéologie de Valence entre 2009 et 2013.

En 2016, il réalise à Saint-Père-sous-Vézelay le bâtiment d'accueil du site archéologique des Fontaines Salées.

En 2018, il agrandit le musée d’art et d’industrie de Roubaix, La Piscine[5].

Actuellement, il fait une étude d’évaluation sur monument historique pour le château de Joux, forteresse aux cinq enceintes  du XIIe à la fin du XIXe siècle  situé près de Pontarlier.

Commentaire

« C’est un travail d’une portée humaine authentiquement populaire. Le mot ici n’est pas galvaudé, il n’est que de voir le plaisir pris par les gens à goûter ces objets […] devenus les leurs, dans la splendeur de ces lieux devenus leur salon, à eux. D’évidence une telle affluence (calme), un dimanche, ne peut être que celle des gens qui aiment ou ont aimé, et qui reviennent, et ça se voit. Que ça se sente à ce point, c’est d’une rareté[6] »

Réalisations

Notes et références

  1. Musée d’Orsay.
  2. Musée des beaux-arts de Quimper.
  3. La Piscine à Roubaix.
  4. École nationale supérieure d'architecture de Paris-Belleville.
  5. « Les 20 ans de La Piscine, le Musée d'art et d'industrie de Roubaix », France Culture, Esprit des lieux par Tewfik Hakem, le .
  6. Propos de l'architecte François Chochon.[réf. nécessaire]

Liens externes

  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.