Jean-Pierre Lesguillon

Pierre-Jean Lesguillon, né à Orléans le (25 pluviôse an 7[1]) et mort à Paris 6e le [2], est un poète, romancier, auteur dramatique et librettiste français.

Pour les articles homonymes, voir Lesguillon.

Jean-Pierre Lesguillon
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Conjoint

Biographie

Lesguillon a écrit des vaudevilles, des comédies et drames, en prose et en vers, des romans, et un grand nombre de pièces de vers couronnées aux Jeux floraux et dans les concours de toutes les académies départementales.

Il succéda en 1830 à Justin Gensoul à la tête de l’Almanach des Muses qu’il dirigea jusqu’en 1833, année à partir de laquelle il publia le périodique La Lanterne magique, 1836.

Son Épître à M. N.-L. Lemercier lui valut trois mois d’emprisonnement et 300 francs d’amende en 1826 pour « avoir outragé et tourné en dérision la religion de l’état » et « dirigé des attaques contre la dignité royale[3]. »

Il était l’époux de l’écrivaine Hermance Sandrin (Mariage à Saint Nicolas des Champs le ).

Ils sont inhumés au cimetière du Père-Lachaise (49e division)[4].

Œuvres
  • Albéric, ou la Comédie de quinze ans ;
  • Aoust 1572, ou Charles IX à Orléans, drame historique en 4 actes, en vers, Paris, Panthéon,  ;
  • À M. Henri de Longuève, conseiller d’État, député du Loiret ;
  • À nos amis Achille et Aglaé Comte ;
  • Biographie du citoyen Garnier-Pagès, par E. M.... ;
  • Charles de Rivière, ode historique ;
  • Dieu et le diable ;
  • Dinaux ;
  • Écho du ciel ;
  • Émotions ;
  • Épître à M. N.-L. Lemercier ;
  • Figaro en prison, comédie en 1 acte, en vers avec L. Monrose... Paris, Français,  ;
  • Hommage à Marceau, prononcé sur le théâtre de Chartres, le  ;
  • Hommage funèbre à Casimir Delavigne, discours en vers prononcé par M. Godat sur le second Théâtre français, le  ;
  • Introduction ;
  • Couronnes académiques ;
  • Jacque et Jean, souvenir de Crimée, poème couronné par l’Académie impériale de Metz dans sa séance solennelle du  ;
  • La Cachette, trilogie, avec prologue et épilogue ;
  • La Camaraderie dans les lettres et les arts, Mémoire couronné par l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, dans sa séance annuelle ;
  • La Colonne et le Monument, ode historique lue à la Société des bonnes-lettres pour l’anniversaire du  ;
  • La Cour des miracles, chronique de 1450, vaudeville en 2 actes, tiré de Notre-Dame de Paris, avec Théaulon et Chazet, Paris, Porte Saint-Antoine,  ;
  • La Femme auteur ;
  • La Lanterne magique 1re-4e année  ;
  • Le Cachemire, comédie en 1 acte et en vers, avec Édouard-J. Ader, Paris, Odéon,  ;
  • Le Colon de Mettray, poème mentionné à l’Académie française, précédé d’un bouquet à Chloris ;
  • Le Conteur ;
  • Le Dernier Figaro, ou Cinq journées d’un siècle, comédie en prose et en 5 époques, Paris, Odéon,  ;
  • Le Fils naturel, ou l’Insulte, drame en 3 actes, avec Leroi, Paris, Gaieté,  ;
  • Le Général Marceau, drame historique en 3 actes, mêlé de chants, avec F. Labrousse, Paris, Porte Saint-Antoine ;
  • Le Jeton de Frascati, drame en 3 actes, Paris, Panthéon,  ;
  • Le Maestro, ou la Renommée, opéra-comique en 2 actes, paroles de Lesguillon, Versailles, Théâtre,  ;
  • Le Télescope, poème couronné par l’Académie des Jeux floraux de Toulouse dans la séance du  ;
  • Les Amis de César, comédie romaine ;
  • Les Deux Lièvres, comédie en 1 acte, en vers, Paris, Odéon,  ;
  • Les Deux Sœurs ;
  • Les Devoirs de l’homme de lettres au XIXe siècle, poème ;
  • Les Souvenirs, poésies par Eugène Mahon, intro. par M. J. Lesguillon ;
  • Marie Touchet, chronique orléanaise ;
  • Méphistophélès, drame en 3 actes et en vers, répété au Second-Théâtre français en 1829, arrêté par la censure la veille de la représentation et représenté le  ;
  • Méphistophélès, ou le Diable et la jeune fille, drame en 3 actes et en vers, Paris, Panthéon,  ;
  • Monrose ;
  • Nanon, Ninon et Maintenon ou Les Trois Boudoirs, comédie-vaudeville en 3 actes, d'Emmanuel Théaulon, Jean-Pierre Lesguillon et Achille d'Artois, Théâtre du Palais Royal,  ;
  • Épître à M. le lieutenant-colonel Staaf sur la poésie française contemporaine ;
  • Rustaut à Paris, ou le Voyage politique ;
  • Schildine ;
  • Six Heures de février, cantate chantée le  ;
  • Tancrède, opéra en 3 actes, paroles d’Édouard d’Anglemont [et Lesguillon], musique de Rossini, arrangée par Jean-Frédéric-Auguste Lemière de Corvey, Paris, Odéon,  ;
  • Théâtre, précédé d’une notice ;
  • Tout pour de l’or, drame en 5 actes, dont 1 prologue, avec Dinaux, Paris, Gaieté,  ;
  • Un caprice de femme, opéra-comique en 1 acte, musique de Paër, Paris, Opéra-comique,  ;
  • Un songe dans l’Attique, poème couronné par l’Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Bordeaux ;
  • Washington, drame historique.

Sources
  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, 1860, p. 1238.
  • Orléans Agglo an 7 acte de naissance 661 Image 168/457
  • Paris État Civil en ligne Paris VIème

Notes et références
  1. Archives en ligne de la Ville d'Orléans, acte de naissance, n°661, page 168, 2 E 23
  2. Acte de décès à Paris 6e, n° 178, vue 23/31.
  3. Moniteur du .
  4. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 230

Liens externes
  • Portail du théâtre
  • Portail de la poésie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.