Jean-Pierre Garreau
Jean-Pierre Garreau (né le 3 thermidor an 9 — — à Nantes, mort le à Remouillé[1]) est un urbaniste et architecte français, qui bâtit sa fortune dans le développement de Nantes[2].
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Jean-Pierre Garreau | |
Jean-Pierre Garreau vers 1860 | |
Présentation | |
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Naissance | Nantes |
Décès | Remouillé |
Nationalité | Français |
Activités | Architecte |
Œuvre | |
Réalisations | Passage d'Orléans, hôtel Garreau (Nantes), « folies Garreau » (Remouillé) |
Biographie
Il contribue à la construction des quartiers nantais de la Monnaie, Gigant, Launay[3], Vallées, la prairie-au-Ducs, le passage d'Orléans ainsi que divers hôtels privés, notamment l'hôtel Garreau (1845), rue Dobrée, inscrit au titre des monuments historiques[4] en 1975. Il se voit confier la réfection de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes[5]. L'administration des cultes conteste la qualité des travaux effectués à cette occasion, refusant même de payer l'intégralité de la facture présentée, mais Jean-Pierre Garreau, engageant un procès en 1849, finit par obtenir gain de cause devant le Conseil d'État en 1854. Son épouse devient la marraine d'une des cloches de l'édifice[3].
Grand voyageur, il rapporte d'Orient des objets encore visibles dans différents musées de la région.
Le préfet de la Loire-Inférieure lui propose, conformément aux usages de l'époque, de le nommer maire[3]. Amoureux de Remouillé, il choisit cette commune ; il y s'installe en 1853 et en devient le premier magistrat. Il y développe ses talents d'architecte en créant les « folies Garreau », notamment la chapelle Garreau, chapelle-tombeau de style romantique qui abrite les corps de M. et Mme Garreau.
On y trouve aussi :
- un musée de 300 objets ;
- un lavoir débarcadère (le lavoir se situe sur les bords de la Maine) ;
- un chemin de croix couvert de marbre ;
- un minaret (la tour Saint-Georges) ;
- un musée de mannequins de cire ;
- une serre pour plantes exotiques ;
- des jardins suspendus.
Malgré l'état d'abandon d'une grande partie de son patrimoine, un certain nombre d'objets sont conservés dans les musées de la région nantaise, notamment au musée Dobrée à Nantes.
- Façade de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes.
- Hôtel Garreau (1845) - Rue Dobrée, Nantes.
- La chapelle Garreau à Remouillé.
Notes et références
- « Jean-Pierre Garreau », archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Donarier et Bouglé 1999, p. 46.
- « Jean-Pierre Garreau (1801-1896) : qui était-t-il vraiment ? », Ouest-France, (consulté le )
- Notice no PA00108664, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Donarier et Bouglé 1999, p. 47.
Voir aussi
Bibliographie
- Brice Donarier et Philippe Bouglé, « Portrait d’un grand bâtisseur du XIXe siècle », Nantes Passion, no 95, (ISSN 1164-4125, lire en ligne)
- Jean-Pierre Garreau, Simple Notice sur les monuments édifiés à Remouillé, Imprimerie du Commerce, Nantes, 1887
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- [PDF] Synopsis d'un documentaire sur Jean-Pierre Garreau, réalisé par Brice Donarier
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