Jean Baptiste Dubessy
Jean Baptiste Dubessy, né le à Cognac-le-Froid en Limousin et mort le à Limoges, dans le même département, est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
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Jean Baptiste Dubessy | |
Naissance | Cognac-le-Froid, Limousin |
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Décès | (à 67 ans) Limoges, Haute-Vienne |
Origine | France |
Arme | Cavalerie |
Grade | Colonel |
Années de service | 1780 – 1815 |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
Biographie
Il entre en service le comme soldat au 12e régiment de cavalerie. Il devient brigadier le , maréchal des logis le , et il obtient son congé par ancienneté le . De retour dans ses foyers, il ne peut s’habituer à la vie oisive, et le , il se fait réadmettre comme maréchal des logis dans son ancien régiment.
Il passe maréchal des logis chef et sous-lieutenant le même jour (), et il fait les campagnes de 1792 et 1793 à l’armée du Rhin. Il est nommé lieutenant le , et il est envoyé à l’armée de l’Ouest en l’an II. En , le représentant du peuple Carrier envoie à Valade, où Dubessy commande, 300 femmes et enfants pour y être fusillés. Au lieu d’exécuter l’ordre barbare qui lui a été transmis par l’agent de Carrier, Dubessy s’empresse d’envoyer ces personnes à l'intérieur du territoire, leur sauvant ainsi la vie.
Il reçoit son brevet de capitaine le , et il retourne à l’armée du Rhin, où il fait toutes les campagnes jusqu’à l’an IX. Le , il se distingue au combat ayant lieu devant Frankenthal, où il est blessé d’un éclat d’obus à la tête et à son cheval tué sous lui. Il est nommé chef d’escadron le , et il tient garnison à Metz en l’an X et en l’an XI. Le , il est promu major au 30e régiment de dragons, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Très versé dans les détails du service, il s’occupe avec zèle de l’instruction et de l’administration de son corps.
Le , il est nommé colonel en second, et c’est en cette qualité qu’il prend le commandement du 1er régiment provisoire de dragons, et qu’il est envoyé à l’armée d’Espagne. Le , il prend le commandement du 24e régiment de dragons, qui se trouve à l’armée d’Aragon, et participe à toutes les affaires qui ont lieu. Il se distingue surtout à celle de Castalla le . Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le , et il fait encore de manière brillante les campagnes de 1813 et 1814, aux armées de Catalogne et d’Aragon. Lors de la Première Restauration, il prend le commandement du 3e régiment de dragons le et est fait chevalier de Saint-Louis le suivant. Il est admis à la retraite le . Il meurt le à Limoges.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 338.
- « Cote LH/810/42 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Jules Tintou, Limousin, voici tes fils ..: 1791-1815, imprimerie Touron, , p. 130.
- Pierre François Tissot, Les fastes de la gloire: ou les braves recommandés à la postérité; monument élevé aux défenseurs de la patrie, Volume 4, Raymond et Ladvocat, , p. 51-52.
- Louis Gabriel Suchet, Mémoires sur ses campagnes en Espagne: depuis 1808 jusqu'en 1814, Volume 2, Anselin, Paris, , p. 255.
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 241.
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