Jean Edelinck

Jean Edelinck ou Jan Edelinck (né vers 1643 à Anvers, mort en 1680 à Paris) est membre d'une famille de graveur flamande partie travailler à Paris.

Pour les autres membres des familles, voir : Edelinck.

Jean Edelinck
Naissance
Décès
Activité
Maîtres
Gérard Edelinck, Gaspar Huybrechts (d)
Fratrie

Biographie

Avec son frère Gérard Edelinck, il fait son apprentissage chez le graveur Gaspar Huberti (Huybrechts)[1]. Il est probablement plus jeune que Gérard, bien que sa date de naissance soit inconnue. Il précède son frère à Paris en 1665[2]. Il a le titre de graveur du roi et édite vers la fin de sa vie à l'enseigne de la Reine d'Espagne, rue St Jacques[3].

Joseph Strutt, à la fin du XVIIIe siècle, compare défavorablement son travail à celui de son frère Gérard en disant que bien qu'il imite étroitement son style : « il ne l'égale jamais ni dans le dessin ni dans l’exécution des gravures[4]. »

Il meurt à Paris le [3].

Œuvre

Edelinck fait plusieurs gravures de statues du jardin de Versailles dont Strutt dit qu'elles lui font grand crédit bien que l'effet soit froid et les finitions plutôt lourdes. Il fait également des gravures d'après un portrait de l'anatomiste Isbandis de Diemerbroeck par Romeyn de Hooghe et le Déluge d'après Alessandro Turchi. Ce dernier est achevé après sa mort par son frère cadet Gaspard-François Edelinck[2].

Le portrait de Marie Guyart[5] illustre l'ouvrage de la biographie de la Vénérable Mère Marie de l'incarnation, première supérieure des ursulines de la Nouvelle France en 1677[6],[7].

Notes et références

  1. Eugène Dutuit, Manuel de l'amateur d'estampes, vol. VI, (lire en ligne), p. 267.
  2. (en) Michael Bryan, « Jean Edelinck », dans Dictionary of painters and engravers, biographical and critical, Londres, Robert Edmund Graves et Sir Walter Armstrong, (lire en ligne), p. 455.
  3. « Fiche de Jean Edelinck (1643-1680) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  4. (en) Joseph Strutt, « John Edelinck », dans A Biographical Dictionary Containing All the Engravers, From the Earliest Period of the Art of Engraving to the Present Day, , 275 p. (lire en ligne).
  5. « La Venerable Mere Marie de L'Incarnation Premiere Superieure des Ursulines de la Nouvelle France », sur jcb.lunaimaging.com (consulté le ).
  6. « Livre (La vie de la venerable Mere Marie de l'Incarnation : premiere superieure des Ursulines de la Nouvelle France. Tirée de ses Lettres & ses Ecrits) », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le ).
  7. « Livre : Lettres de la Vénérable Mère Marie de l'Incarnation première supérieure des Ursulines de la Nouvelle-France », sur collections.mnbaq.org (consulté le )

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