Jean Eyeghe Ndong
Jean Eyeghe Ndong, né le à Libreville, est un homme politique gabonais, Premier ministre du au . Eyeghe Ndong était membre du Parti démocratique gabonais jusqu'en 2009, date à laquelle il conteste l'investiture d'Ali Bongo pour représenter le PDG à l'élection présidentielle. Eyeghe Ndong quitte le PDG pour se présenter en tant que candidat indépendant à l'élection présidentielle anticipée de 2009. L'élection est entachée de fraude selon plusieurs candidats dont lui et d'autres personnalités telles que Casimir Oyé Mba ancien premier ministre.
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Jean Eyeghe Ndong | |
Fonctions | |
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Premier ministre du Gabon | |
– (3 ans, 5 mois et 27 jours) |
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Président | Omar Bongo Rose Rogombé (intérim) |
Prédécesseur | Jean-François Ntoutoume Emane |
Successeur | Paul Biyoghe Mba |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Libreville (Afrique-Équatoriale française) |
Nationalité | gabonaise |
Parti politique | Parti démocratique gabonais |
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Premiers ministres du Gabon | |
Biographie
D'ethnie fang[1], Eyeghe Ndong est ministre délégué aux Finances sous le gouvernement de Jean-François Ntoutoume Emane.
Le , lors de la cérémonie d'investiture de son nouveau mandat présidentiel, Omar Bongo Ondimba annonce un changement de l'équipe gouvernementale. Le lendemain, Eyeghe Ndong est choisi pour succéder à Jean-François Ntoutoume Emane au poste de Premier ministre. Il est chargé de mettre en œuvre le programme « Des actes pour le Gabon » défendu par Bongo lors de sa campagne présidentielle.
Le cabinet d'Eyeghe Ndong est rendu public[2] le . il comporte 49 membres. Le fils du président, Ali Bongo Ondimba, garde son poste de ministre de la Défense et Jean Ping celui de ministre des Affaires étrangères.
Le , Jean Eyeghe Ndong, démissionne de son poste de Premier ministre et se porte candidat à l'élection présidentielle à la succession d'Omar Bongo. Il se présente en tant que candidat indépendant pour protester contre l'investiture d'Ali Bongo, fils d'Omar Bongo, comme candidat officiel du PDG[3].
Eyeghe Ndong est marié et père de six enfants[4]. Il est membre du Front uni de l'opposition pour l'alternance (FUOPA) qui regroupe une coalition de partis de l'opposition gabonaise dont l'Union nationale, parti créé en 2011 par l'opposition pour faire face au PDG lors des législatives de la même année ; ce parti regroupe d'autres cadres gabonais tels que André Mba Obame, Zacharie Myboto, Casimir Oyé Mba... Jean Eyéghé Ndong est conseiller municipal à la mairie de Libreville depuis et sénateur depuis 2015 pour le compte du Front.
En , Eyeghe Ndong quitte l'opposition et se rallie à Ali Bongo. En , il est nommé par le président dans une nouvelle institution, le Haut-commissariat de la République[5].
Références
- Mathilde Debain, « Chronique d'une victoire assurée. Retour sur la campagne présidentielle de 2009 au Gabon », Politique africaine, vol. 3, no 115, , p. 27-46 (lire en ligne, consulté le ).
- allAfrica — Publication du nouveau gouvernement gabonais (12 femmes)
- (en) « Gabon PM quits to run for president as independent », Reuters, 17 juillet utc 2009 (lire en ligne, consulté le )
- allAfrica — Jean Eyeghe Ndong, nouveau Premier ministre, Chef du gouvernement gabonais
- Yves-Laurent Goma, « Les nominations au nouveau Haut Commissariat de la République du Gabon font jaser », RFI,
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