Jean François Labarrière
Jean François Labarrière , né le à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), mort le à Brest (Finistère), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
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Jean François Labarrière | ||
Naissance | Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) |
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Décès | (à 66 ans) Brest (Finistère) |
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Origine | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1760 – 1810 | |
Distinctions | Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , comme lieutenant dans le bataillon de la milice de Figeac, et le , il est admis à l’école d’artillerie de Grenoble en qualité d’aspirant. Le , il intègre, comme élève, l’école de La Fère, et il en sort le , pour passer dans le régiment d’artillerie de La Fère, avec le grade de lieutenant.
Le , il reçoit son brevet de capitaine par commission, puis celui de capitaine en second le , celui de capitaine de sapeurs le , et celui de capitaine de bombardiers le . Capitaine de canonnier le , il fait les campagnes de 1787 et 1788, en Hollande, sous les ordres du prince de Hesse, et il est fait prisonnier de guerre à la fin de cette campagne. Il reçoit la croix de chevalier de Saint-Louis le .
Chef de bataillon le , il est nommé lieutenant-colonel le suivant, et il fait les guerres de 1792 et 1793, à l’armée de la Moselle commandée par le général Beurnonville. Le , il est admis à la retraite, et le , il reprend du service en vertu d’un arrêté du Comité de salut public.
De l’an III à l’an IV, il sert à l’armée du Rhin, au blocus de Mayence, et au siège de Manheim. Il est fait prisonnier le , et il est remis en liberté le .
Il est promu chef de brigade le , et de l’an VI à l’an IX, il est employé à l’armée d’Italie, comme directeur des parcs. Envoyé provisoirement à Saint-Malo en septembre 1801, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . En 1805, il est désigné pour faire partie du collège électoral du département de Lot-et-Garonne.
Le , il commande l’arsenal d’artillerie à Toulouse, et il reçoit l’ordre de prendre la direction de l’artillerie à Brest l’année suivante.
Il meurt dans sa direction à Brest le .
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 233.
- Léon Hennet, État militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 122.
- Arthur Chuquet, La Jeunesse de Napoléon, Brienne, Armand Colin et Cie, éditeurs, Paris, , 522 p. (lire en ligne), p. 452.
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