Antoine Galiot Mandat de Grancey
Antoine Jean Galiot Mandat (, région parisienne – , Paris), chevalier, seigneur de Berny-en-Santerre et des Pins[1] dans le Vendômois, était un commandant général de la Garde nationale de Paris durant la Révolution française de 1789.
Naissance | |
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Décès |
(à 61 ans) Paris |
Nom dans la langue maternelle |
Galiot Mandat de Grancey |
Nationalité |
Distinction |
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Biographie
Mandat est le fils de Galiot V Mandat (1683-1755), maître des requêtes ordinaires de l'Hôtel du roi, et de Marie Anne Cherouvrier des Grassières. Il épouse Angélique Simone Boucher, fille d'un conseiller au Parlement de Paris, le . Ils ont deux enfants[2].
Mandat sert dans la 1re compagnie des mousquetaires de la Garde ordinaire du roi, depuis le jusqu'au . À cette date, il devient enseigne à drapeau au régiment des Gardes françaises, puis il est enseigne à Pique, le , et sous-lieutenant, dans le même régiment, le .
En 1789, il quitte le régiment des Gardes françaises, où il est capitaine[3] ou colonel retiré du service, selon La Chenaye-Desbois[4]. Il est aussi chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[5].
Mandat devient chef de la IVe légion de la Garde nationale, une milice civile. En 1789, il a 58 ans. Il est commandant général de la Garde nationale de Paris, en 1792 [6]. C'est lui qui est chargé de la défense des Tuileries lors de l'insurrection du 10 août 1792.
Ayant peu de gardes à son service, Mandat s'est surtout proposé de défendre les cours où il a posté des Suisses et des grenadiers. Il a massé des gardes nationaux dans le jardin et placé des canons au Pont-Neuf et à l'Arcade Saint-Jean, derrière l'hôtel de ville de Paris, pour arrêter les émeutiers à leur descente des faubourgs ; comme l'indique Lamartine dans son Histoire des Girondins. Appelé à l’hôtel de ville, pour y être assassiné, il meurt avant l’attaque des Tuileries. Les défenseurs des Tuileries n’ayant plus de chef, il est probable que l’issue de la journée du 10 août fut changée, s’il avait pu commander.
Famille
- Eugène Antonin Mandat de Grancey : son petit-neveu, colonel des mobiles de la Côte-d'Or, tué à la bataille de Champigny, le dont une rue de Paris porte son nom[7].
Notes et références
- Étrennes à la noblesse, contenant l'état actuel des maisons des princes souverains de l'Europe ..., p. 100.
- Antoine Jean Galiot Mandat sur geneanet.org
- État de la France en 1789, Par Paul Boiteau d'Ambly, p. 569
- Dictionnaire généalogique... 3e éd. Paris, 1863-1876, tome 13, p. 258-259.
- Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons ..., p. 367.
- Il succède à La Fayette
- Eugène Antonin de Mandat-Grancey
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