Jean-Georges Edighoffen

Biographie

Entré au service comme simple soldat dans le régiment de Beauce le , Edighoffen combat dans la Guerre d'indépendance des États-Unis avec le grade de caporal, puis avec celui de sergent de 1781 à 1783.

Congédié pour ancienneté le , il s’enrôle dans le 6e bataillon de volontaires du Haut-Rhin et est versé ensuite dans la 49e demi-brigade. Élu capitaine en 1792, il sert en cette qualité jusqu’en 1800, époque à laquelle il passe dans les chasseurs à pied de la garde consulaire, après avoir fait toutes les campagnes de la Révolution aux armées du Rhin, de l’Helvétie et du Nord. Il est plusieurs fois blessé pendant cette période, notamment à Zurich, où il reçoit trois coups de sabre, deux à la tête et un à l’épaule.

Chef de bataillon des grenadiers à pied de la garde des consuls en 1803, Edighoffen devient en 1804, colonel du 28e de ligne et fait, avec ce grade, les campagnes de Prusse et d’Autriche. Nommé général de brigade en 1806, l’état de sa santé l’obligea à prendre sa retraite le .

Fait commandeur de la Légion d’honneur sur le champ de bataille d’Austerlitz, Il est nommé chevalier de l’Empire le .

États de service[1]

  •  : Sergent-major ;
  •  : Capitaine ;
  •  : Chef de bataillon ;
  •  : Colonel ;
  •  : Général de brigade ;
  •  : Admis en retraite.

Titres

  • Chevalier de l'Empire (à la suite du décret du 4 nivôse an XIV le nommant commandant de la Légion d'honneur, lettres patentes signées le à Rambouillet)[2].

Décorations

Rubans des décorations

Armoiries

Figure Blasonnement et livrée

De sable à l'épée en bande d'or cotoyée de deux cotices du même, bordure de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers posé au deuxième point en chef.[2]

  • Ornements extérieurs : « Toque de velours noir, retroussée de sinople, avec porte-aigrette d'argent, et aigrette de même métal[4] ».

Notes et références

  1. S.H.A.T. 8 Yd 1 088.
  2. Archives nationales BB/29/972, p. 82.
  3. Fastes 1847, p. 277.
  4. Jean-Baptiste Capefigue, L'Europe pendant le consulat et l'empire de Napoléon, t. XIII, Bruxelles, Pitois-Levrault, (réimpr. Haumann et Cie) (1re éd. 1840), 362 p. (lire en ligne), chap. V (« L’opinion publique après les événements de Bayonne. Juin à août 1808 »), p. 145 note 1.

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Alphonse Halter, « Jean Georges Edighoffen », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 7, p. 948
  • Adolphe Le Reboullet, Eugène Seinguerlet et Charles Mehl, Revue alsacienne, t. X, Nancy, Berger-Levrault et Cie, , p. 251  ;
  • « Edighoffen (Jean-George) », dans A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. V, , 2e éd., 607 p. [détail de l’édition] (BNF 37273876, lire en ligne), p. 277  ;

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la Révolution française
  • Portail du Premier Empire
  • Portail du Haut-Rhin
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.