Jean Georges Grenier
Jean Georges Grenier, né le à Sarrelouis en Moselle et mort le à Marpain dans le Jura, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
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Jean Georges Grenier | |
Naissance | Sarrelouis, Moselle |
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Décès | (à 64 ans) Marpain, Jura |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1791 – 1832 |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 7e colonne |
Famille | Paul Grenier, son frère |
Biographie
Entré dans le 1er bataillon de volontaires de son département le , il est nommé sous-lieutenant au 96e régiment d'infanterie le 15 du même mois, lieutenant le et fait les guerres de 1792 et 1793 aux armées du Nord et de la Moselle. Passé à l'armée de Sambre-et-Meuse en l'an II, le général Paul Grenier, son frère, se l'attache comme aide de camp le 20 vendémiaire an III. Capitaine le 16 ventôse an V et chef de bataillon le 4 floréal an VII, il quitte ses fonctions d'aide de camp le 15 floréal an VIII pour prendre le commandement d'un bataillon de la 37e demi-brigade de ligne, avec laquelle il fait les guerres de l'an VIII à l'an X à l'armée du Rhin et au corps d'observation de la Gironde. Employé aux troupes expéditionnaires de la Guadeloupe, et blessé d'un coup de feu à la jambe gauche le 6 germinal an X, à la prise de Bambège, il rentre en France vers la fin de l'an XI, et sert pendant une partie de cette année et la suivante à l'armée d'Italie.
Major du 60e régiment de ligne le 11 brumaire an XII, et membre de la Légion d'honneur le 4 germinal suivant, il se rend de nouveau en Italie à la fin de la même année, et y reste jusqu'en 1806. Après les guerres de 1807 et 1808 en Dalmatie, il se signale au passage de la Piave le ; il contribue le 17 du même mois, à enlever les redoutes ennemies et plusieurs pièces de canon. Le lendemain, à la tête d'une colonne de la division du général Seras, il enlève d'assaut le fort de la Pradella. Nommé le 30 colonel du 52e régiment de ligne, il se fait remarquer à la tête de ce corps en Italie en Hongrie et à Wagram et est nommé officier de la Légion d'honneur le . Baron de l'Empire le suivant, il est envoyé en Espagne vers cette époque et tomba au pouvoir de l'ennemi le .
Il était encore prisonnier lorsque l'Empereur le nomme général de brigade le . Rentré en France le et envoyé à l'armée du Nord, il reçoit la croix de Saint-Louis le et celle de commandeur de la Légion d'honneur le suivant. Napoléon Ier, à son retour, l'emploie au 1er corps d'armée qui doit agir en Belgique. Mis en non-activité le de la même année, il remplit les fonctions d'inspecteur général des troupes de la 13e division militaire de 1816 jusqu'au , époque à laquelle il est mis en disponibilité. Retraité depuis 1826, il est mis par le gouvernement de juillet 1830 dans le cadre de disponibilité de l'état-major général le et admis définitivement à la retraite le . Il meurt au château de Montrambert à Marpain dans le Jura le .
Il est inhumé à Dammartin-Marpain.
Bibliographie
- « Jean Georges Grenier », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
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