Jean Joseph Marguet
Jean Joseph Étienne, baron Marguet, né le à Arçon et mort le à la bataille de La Rothière, est un général français du Premier Empire.
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Jean Joseph Étienne Marguet | |
Naissance | Arçon, Doubs |
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Décès | (à 41 ans) La Rothière, Aube Mort au combat |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1792 – 1814 |
Commandement | 100e régiment d'infanterie de ligne |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur |
Biographie
Né le à Arçon, dans le département du Doubs, Jean Joseph Marguet est l'aîné des sept enfants d'un couple de cultivateurs, Xavier Marguet et Anne Claudine Tissot. Avant de s'engager, il est dans le civil instituteur à Maison du bois, commune proche d'Arçon[1]. Il entre en service en 1792 comme engagé volontaire au 7e bataillon de volontaires du Doubs. Il passe successivement caporal le suivant, sergent le et sergent de grenadiers le , avant d'être muté à la 112e demi-brigade d'infanterie de ligne le [2].
Fait prisonnier le , il rentre de captivité le . Il est alors affecté à la 88e demi-brigade d'infanterie de ligne et est blessé devant Gradisca en Italie le . Il est nommé sergent-major le à l'Armée d'Italie. Le , il est promu sous-lieutenant au corps expéditionnaire d'Égypte par le général Bonaparte et est nommé lieutenant par le général Menou le [2].
De retour en France, Marguet passe capitaine à l'Armée des côtes de l'Océan le et est fait chevalier de la Légion d'honneur le . De 1805 à 1807, il fait la campagne d'Allemagne puis la campagne de Prusse et de Pologne au sein de la division Suchet. Chef de bataillon le , il est affecté en Espagne la même année et y sert jusqu'en 1812. Au cours de cette période, il devient officier de la Légion d'honneur le , lieutenant-colonel le et colonel commandant le 100e régiment d'infanterie de ligne le 1er novembre suivant[2]. Le , il passe colonel major du 4e régiment de voltigeurs de la Garde impériale et est créé baron de l'Empire le , avec rente annuelle de 1 000 francs sur l'octroi du Rhin par décret du [3].
Il est promu général de brigade le , attaché à la 5e division de la Jeune Garde. Il est également élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur le suivant[4]. Il est tué d'une balle au front devant le village de La Rothière le [2].
Bibliographie
- Thierry Choffat, Les Comtois de Napoléon : Cent destins au service de l'Empire, Cabédita Editions, , 268 p. (ISBN 978-2-88295-478-7)
« De retour en France, il participe avec le grande armée aux principale campagnes. Il est à Austerlitz, Iéna (où il est blessé), puis direction l'Espagne. Il passera colonel pour sa brillante conduite au siège de Badajoz. En 1813, il est nommé baron de l'Empire, général de brigade, et commande un détachement de voltigeurs de la Garde impériale. L'Empire est aux abois, c'est la campagne de France. Dans la plaine champenoise, le 1er février 1814, l'empereur livre un combat désespéré à La Rothière: cent dix mille coalisés font face à trente mille jeunes recrues levées en toute hâte. Le déséquilibre est flagrant. À la tête des "Marie-Louise", Marguet stoppe net l'avance alliée. Ses jeunes troupes font merveille. »
.
- Georges Six (préf. commandant André Lasseray), Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, t. 2, Paris, Georges Saffroy Éditeur, (lire en ligne).
Notes et références
- Daniel Paquette, « Deux grandes figures franc-comtoises : le général Marguet, baron de l'Empire, et Séraphin Cart, constructeur d'une horloge astronomique », Annales de l'académie de Mâcon, Académie de Mâcon, , p. 192 (lire en ligne).
- Six 1934, p. 155.
- Six 1934, p. 155 et 156.
- Six 1934, p. 156.
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