Jean Kiffer
Jean Kiffer, né le à Merten (Moselle) et mort le à Amnéville, est un homme politique et médecin français.
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Jean Kiffer | |
Fonctions | |
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Maire d'Amnéville | |
– (46 ans, 4 mois et 21 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Michel Koch |
Successeur | Doris Belloni |
Député de la 8e circonscription de la Moselle | |
– (8 ans, 9 mois et 29 jours) |
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Réélection | |
Législature | IXe et Xe |
Groupe politique | RPR |
Député de la Moselle | |
Législature | VIIIe |
Groupe politique | UDR |
Député de la 1re circonscription de la Moselle | |
– (5 ans) |
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Législature | Ve |
Groupe politique | UDR |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Merten (Moselle) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Amnéville (Moselle) |
Nationalité | Française |
Profession | Médecin |
Religion | Catholicisme |
Site web | jeankiffer.blogspot.com |
Biographie
Médecin de formation, il est maire d'Amnéville (Moselle) de 1965 à sa mort, le [1],[2]. On lui reconnaît la reconversion d'Amnéville après la crise de la sidérurgie lorraine, en transformant des friches industrielles en zones dédiées au tourisme (dont le Galaxie d'Amnéville, un zoo, un aquarium, des cinémas et une piste de ski en salle) et aux loisirs et grâce à une qualification de station thermale acquise en 1987, qui lui avait permis d'ouvrir un casino. Le site touristique génère 2 000 emplois directs[réf. nécessaire]. Il est condamné à plusieurs reprises par la justice et mis en cause par la Cour des comptes pour sa gestion d’Amnéville, commune qu'il avait appelée « principauté virtuelle de Stalheim[3]». Stahlheim est le nom donné par les Allemands lors de la première annexion allemande. « La République, qui ne nous a fait que du mal, la République, nous n’en avons jamais eu besoin. La République, je la mets de côté », avait-il expliqué lors de ses vœux en [4].
Jean Kiffer est député réformateur puis RPR de la Moselle de 1973 à 1978 et de 1986 à 1997 (VIIIe, IXe et Xe législatures françaises)[5]. De 1973 à 2011, il est conseiller général de la Moselle pour le canton de Rombas, passé à gauche en 2011 après son retrait[6]. Il fut également président du CNIP d'Alsace-Lorraine de 1985 à 1997. En , avec deux autres députés RPR, trois députés UDF et trois députés du Front national, dont Jean-Pierre Stirbois, il visite l'Afrique du Sud (encore soumise à l'Apartheid, même si ses dispositions les plus mesquines avaient été récemment supprimées) et déclare, comme les huit autres participants, que le régime mérite d'être soutenu. Il dit en particulier : « Ce pays fait une révolution. Il est en marche vers les réformes : alors qu'on lui fiche la paix[7]. »
Dans un entretien accordé à National hebdo en , il déclare qu'il « partage les valeurs du Front national ». Investi par l'UMP pour les élections législatives de 2002, il reçoit et accepte le soutien du FN pour le second tour (« je ne vois aucun problème au soutien que m'apporte le FN », ce qui conduit l'UMP à lui retirer son soutien. Il est battu par le socialiste Jean-Marie Aubron[8].
ll décède le à l'âge de 75 ans durant l'exercice de ses fonctions.
Publications
- La Dernière Chance, Paris, SPL-Albatros, , 212 p. (BNF 34708064) — prix Renaissance des lettres 1978[9]. —
- L'Invité du gouvernement américain, Plappeville, chez l'auteur, , 55 p. (BNF 34638166).
- Vous avez dit capitalisme ?, Amnéville, chez l'auteur, , 70 p. (BNF 34752111).
- La Vérité sur notre sidérurgie : le plan acier vaincu, Sacilor sauvé, Amnéville, chez l'auteur, , 28 p. (BNF 34839887).
Notes et références
- Courte présentation de J. Kiffer sur tout-amneville.com
- « Décès de Jean Kiffer : Amnéville orpheline », sur estrepublicain.fr,
- « Groland existe pour de vrai, c'est la « principauté de Stalheim » », Rue89, (consulté le )
- « Décès de Jean Kiffer, maire d’Amnéville (Moselle) », L'Est Républicain, (consulté le )
- Jean Kiffer sur le site de l'Assemblée nationale (Base de données historique des anciens députés)
- Notice de Jean Kiffer sur le site du Conseil général de Moselle
- « La visite de neuf députés français en Afrique du Sud — Les nouveaux ambassadeurs d'un pays où l'apartheid n'"existe plus" », Le Monde, 12 juillet 1987.
- « Prise de tête. Les liens droite-FN revendiqués Jean Kieffer : quête de pont », L'Humanité, (consulté le ).
- « Prix Renaissance (lettres) », sur cerclerenaissance.info.
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative à la vie publique :
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