Jean Laurenti

Jean Laurenti, né le à Tourrette-Levens et mort le à Antibes, est un homme politique français, député PCF des Alpes-Maritimes de 1945 à 1946 et sénateur PCF des Alpes-Maritimes de 1946 à 1948.

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Jean Laurenti
Fonctions
Sénateur de la Quatrième République
Alpes-Maritimes
-
Député français
Alpes-Maritimes
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Antibes
Nom de naissance
Jean Alexandre Laurenti
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique

Biographie

Né à Tourrette-Levens (Alpes-Maritimes), fils d'un métayer, Jean Laurenti est horticulteur à Vence[1] et remporte plusieurs concours de cultures florales[2]. Il fait la Première Guerre mondiale dans la marine.

Après la guerre, il travaille comme métayer la journée et comme pêcheur la nuit, à Cros-de-Cagnes. À l'occasion d'une réunion d’anciens combattants à Nice au début des années 1920, il fait la connaissance de Virgile Barel. Il adhère au Parti communiste en 1927 et à la Confédération générale des paysans travailleurs (CGPT) en 1929. Il fonde un syndicat paysan, L'Union Paysanne, en 1934, dans les Alpes-Maritimes[1].

En , il témoigne en faveur de Virgile Barel lors du procès des députés communistes et à son retour à Vence il est arrêté et placé en détention administrative jusqu'en 1942. Placé en résidence surveillée, il passe dans la clandestinité[1]. Il participe à la Résistance dans les Alpes-Maritimes et les Basses Alpes, puis dans l'Hérault, sous le pseudonyme de Commandant Charles[2].

Après la guerre, en , il participe à la création de la Confédération générale de l'agriculture et fait partie de son conseil national aux côtés de Waldeck Rochet et Bernard Pommier.

En , il est élu conseiller général du canton de Roquebillière et en député à la première Assemblée constituante.

L'année suivante, il est élu sénateur. N'étant pas réélu en 1948, il entre dans l'administration de l'outre-mer. Il est une dernière fois candidat aux élections législatives en 1956, puis siège au conseil municipal de Nice dans le groupe d’Union ouvrière et démocratique de 1953 à 1965. En 1972, il fait publier à Nice son Carnet de bord d’un vétéran, préfacé par Virgile Barel.

Son fils, Joseph Laurenti, avait été un responsable départemental FTP qui trouva la mort lors d'une mission en [1],[3].

Mandats et fonctions

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Ralph Schor (dir.), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002.

Articles connexes

Liens externes

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