Jean Martin Petit
Jean-Martin Petit, né le à Paris, et mort le à Paris, est un général français de l’Empire.
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Jean-Martin Petit | ||
Les adieux de Fontainebleau : Napoléon embrasse le général Petit (au centre). | ||
Naissance | Paris |
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Décès | (à 83 ans) Paris |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1794 – 1847 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Grand croix de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 8e colonne. | |
Famille | Grand-père de Julien Haton de La Goupillière | |
États de service
Il s'enrôle dès qu'il a l'âge requis, et se rend à la frontière. Colonel en 1806, il se distingue dans tous les combats contre les Prussiens et les Russes, et particulièrement au combat de Czarnanow. Nommé membre, puis officier de la Légion d'honneur, il est décoré en 1808 de l'ordre de Saint-Henri de Saxe.
Promu au grade de général de brigade le et créé baron de l'Empire, Petit prend le commandement de l'un des corps de la Garde impériale, et fait la campagne de France, pendant laquelle il reçoit, le , la croix de commandeur de la Légion d'honneur à la suite de brillants faits d'armes.
Après les désastres de Paris, Napoléon Ier, ayant abdiqué, harangue les compagnons de sa gloire, et pressant avec émotion l'aigle de la Garde sur son cœur, il ouvre les bras au commandant de ce corps d'élite ; le général Petit s'y précipite et reçoit le baiser d'adieu solennel.
Le général Petit prête serment à la royauté, et le suivant, il reçoit la croix de chevalier de Saint-Louis ; mais au retour de Napoléon, le général Petit reprend sa place à ses côtés. Il se trouve à Waterloo en qualité de major au 1er régiment des grenadiers à pied de la Garde. Ce régiment est celui qui résiste à l'ennemi pendant la retraite, qui soutient les chocs les plus violents et qui combat le dernier. Le général Petit se montre brave au milieu de tant de braves.
La Restauration refuse au général Petit le titre de lieutenant-général que Napoléon lui a donné. Ce titre lui est restitué le . Remis en activité à cette époque, il est chargé du commandement d'une division militaire. Il est porté sur le cadre de retraite en 1847. Il est grand officier de la Légion d'honneur depuis 1835 et pair de France depuis le . Il est par la suite commandant de l'Hôtel des Invalides sous les ordres de Jérôme Bonaparte.
C'est l'un des hommes de confiance de Napoléon Bonaparte. En , lors de son abdication, il déclare dans la cour du château de Fontainebleau : « Je ne puis vous embrasser tous, mais j'embrasse votre général. Venez, général Petit, que je vous presse sur mon cœur ».
Source
- « Jean Martin Petit », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition] ;
- « Jean Martin, baron Petit 1772-1856, & Marie Françoise Eugénie Dutet », sur roglo.eu (consulté le ) ;
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