Jean Nicolas Humbert de Fercourt

Jean Nicolas, baron Humbert, né le [1],[2] à Metz (Moselle), mort le dans la même ville, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Jean-Nicolas Humbert
le baron Humbert

Naissance
Metz Moselle
Décès  72 ans)
Metz Moselle
Origine France
Allégeance Royaume de France
 Royaume de France
 République française
Empire français
 Royaume de France
Arme Artillerie
Grade Général de brigade
Années de service 17711815
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l'Empire
Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Famille Famille Humbert

Biographie

Jean Baptiste Nicolas Humbert[3], dit Jean Nicolas Humbert, est né le 10 août 1751 au sein d'une ancienne famille lorraine exerçant depuis le XVe siècle des charges échevinales dans le pays messin et au sein de la capitale de l'ancienne République[4],[5]. Son aïeul fut ainsi "aman de Metz" tandis que son père, François-Philippe Humbert, était conseiller du Roi et échevin de Metz.

Ses études terminées, Jean Nicolas Humbert décide d'embrasser la carrière militaire. Il se spécialise dans l'artillerie, l'arme de Metz par excellence[6]. Il gravit peu à peu les échelons militaires devenant sous-lieutenant, lieutenant, puis capitaine le , à la veille de la Révolution française.

Hôtel de l'ordre du Saint-Sépulcre à Mayence. Bombe explosive décorée comme allégorie pour l'école de l'artillerie de 1813 à 1814.

Adhérant aux idées nouvelles, Jean Nicolas Humbert continue sa carrière dans les armées révolutionnaires, et participe aux campagnes militaires de la Révolution et de l'Empire, notamment au sein de la Grande Armée.

Il est nommé chef de bataillon le , puis chef de brigade le . Il prend le commandement du 7e régiment d'artillerie à pied le 21 floréal an III (), puis est promu colonel. Il est élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur le [2],[7] et créé baron de l'Empire le .

Le , le baron Humbert est promu au grade de général de brigade[2] dans son arme de prédilection, l'artillerie. Le 26 du même mois, il est nommé commandant de l'école d'Artillerie de Mayence dans le département du Mont-Tonnerre, région alors française[8],[5],[4]. Le baron Humbert occupe ce poste jusqu'au .

Après l'épisode des Cent-Jours, il fait valoir ses droits à la retraite le [2] et retourne en Lorraine.

Le baron Humbert meurt dans sa ville natale de Metz, le [1].

État des services du général baron Humbert[9]

Campagnes[9]

  • Aux armées des côtes de La Rochelle, des Alpes et d'Italie ;
  • À l'armée du Nord ;
  • À l'armée du Rhin ;
  • À commandé l'artillerie Gallo-batave et a conduit les opérations du blocus de la forteresse de Wurtzbourg avec Augereau ;
  • À l'armée de Hanovre (ans 12 et 13) : directeur de l'artillerie de l'armée de Hanovre aux côtés de Jean-Baptiste Eblé. Au cours de la campagne, il est enfermé dans la citadelle de Hameln ;
  • À la Grande Armée (1806) ;
  • À l'armée du Rhin (1808);
  • À l'armée d'Espagne (1809) ;
  • À Mayence (1814)

Décorations et titres

Sources

  • Côte du Service Historique de l'Armée de Terre: 8 Yd 1580
  • Thierry Lentz ; Denis Imhoff: La Moselle et Napoléon : étude d'un département sous le Consulat et l'Empire, éd. Serpenoise, Metz, 1986.

Notes et références

  1. Liste des généraux mosellans du consulat et de l'empire sur patrimoines.lorraine.eu
  2. Côte S.H.A.T.: 8 Yd 1580.
  3. Il portait sous l'Ancien Régime et jusqu'à la Révolution la particule "de Fercourt", du nom d'une terre possédée par sa famille.
  4. L'intermédiaire des chercheurs et curieux, Paris, 1912, p. 853
  5. Henri Tribout de Morembert, « Le général Humbert de Fercourt, commandant l'école d'artillerie de Mayence (1813-1814) », Les Cahiers Lorrains, n°3,
  6. La ville s'enorgueillit de la présence d’une des premistères École d'artillerie du royaume de France, l'École d'application de l'artillerie et du génie créée le 5 février 1720.
  7. « Base Léonore - Archives de la Légion d'Honneur », sur http://www.culture.gouv.fr/documentation/leonore/leonore.htm
  8. Le département du Mont-Tonnerre fut intégré au territoire français le 9 mars 1801, jusqu'au démantèlement du Premier Empire en 1814.
  9. L'intermédiaire des chercheurs et curieux, Paris, 1912
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