Jean Renaud (ligue Solidarité française)

Le commandant Jean Renaud (né Jean-Jacques Ernest Renaud à Toulouse le et mort à Paris le [1]) est un militaire, écrivain colonial, journaliste et homme politique français.

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Jean Renaud
Jean Renaud dans un meeting, salle Wagram, 1936.
Biographie
Naissance
Décès
(à 71 ans)
Paris
Nationalité
Activité
Autres informations
Conflit

Biographie

Après des études au lycée de Toulouse, bachelier, il s'engage au 1er régiment d'artillerie coloniale et va au Dahomey comme maréchal des logis. Entré à l'école de Versailles, il en sort sous-lieutenant d'artillerie. Lieutenant en 1907, il a été de 1910 à 1914, l'officier d'ordonnance du gouverneur général d'Indochine, Albert Sarraut.

Il est capitaine en , puis finit chef d'escadron. Affecté à l'état-major de la 3e brigade (2e DI) d' à , il est fait chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de quatre citations[2].

Romancier et journaliste

Il est l'auteur d'études, sur le Maroc ou sur le Laos, parmi d'autres pays, de textes sur les soldats de la coloniale (Héroiques fripouilles) et la guerre (Qui vive ? La tranchée ! et La tranchée rouge. Feuilles de route, -, en 1916), de nouvelles, et de nombreux romans, pour la plupart des romans coloniaux, tel Mirages d'exil en 1914[3]. Il est d'ailleurs titulaire du grand prix de littérature coloniale en , pour l'ensemble de son œuvre coloniale[4]. Après la guerre de 1939-1945, il publie encore des romans coloniaux, tels La sultane blanche en 1947, un ouvrage en 1949 intitulé Ho-Chi Minh, Abdel Krim et Cie et la même année Agonie de Vichy.

Après la Première Guerre mondiale, il dirige au Maroc, à Casablanca, un quotidien, La Presse marocaine. Il collabore à L'Autorité, au périodique destiné aux anciens combattants les Etincelles de Marcel Bucard, au quotidien L'Ami du Peuple lancé par François Coty.

Solidarité française

Proche des Ligues dès 1932[5], il dirige dans les années 1930 une des ligues nationales d'extrême droite, la Solidarité française, fondée par François Coty[6].

Bibliographie

  • Jean Renaud, Le Laos : Dieux Bonzes et Montagnes, Librairie de la Revue Française: Alexis Redier, Éditeur, Paris, 1930 (coll: Toutes nos colonies)
  • Simon Epstein, Un paradoxe français : antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, Paris, Albin Michel, coll. « Bibliothèque Albin Michel. Histoire », , 622 p. (ISBN 978-2-226-17915-9), p. 172-173.
  • Gilles Lahousse, « De la Solidarité française au parti du faisceau français : un exemple de radicalisation politique », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 58, , p. 43-54 (lire en ligne).

Notes et références

  1. Notice de la BnF
  2. Jean Norton Cru, Témoins, Presses universitaires de Nancy, 1929, p. 392
  3. Mirages d'exil dans BNF/gallica
  4. article des Annales coloniales du 21 mai 1931 BNF/gallica. Il avait obtenu auparavant, en juin 1914, le prix Femina/La vie heureuse pour Le soleil de l'Orient
  5. Mathias Bernard, La guerre des droites, Odile Jacob, 2007, p. 67 : participation à un meeting en juin 1932 des Jeunesses patriotes
  6. présentation de Jean Renaud et de son programme dans la Revue hebdomadaire de novembre 1935, BNF/gallica

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