Jean Samazeuilh
Jean-Pierre Fernand Samazeuilh, dit Jean Samazeuilh, né le à Bordeaux (Gironde) et décédé le à Mérignac (Gironde), est un joueur de tennis, journaliste et écrivain français.
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Jean Samazeuilh | ||||
Jean Samazeuilh lors d'une rencontre de Coupe Davis en 1921. | ||||
Nationalité | France | |||
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Naissance | Bordeaux |
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Décès | (à 74 ans) Mérignac |
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Prise de raquette | Droitier | |||
Palmarès | ||||
Meilleurs résultats en Grand Chelem | ||||
Aust. | R-G. | Wim. | US. | |
Simple | - | V(1) | - | - |
Biographie
Il est le fils de Joseph Samazeuilh (1851-1936), banquier - résidant cours de l'Intendance à Bordeaux - et de Marguerite Seignouret (1860-1940)[1]. Il est le cousin du compositeur Gustave Samazeuilh.
Jean Samazeuilh est connu pour avoir été Champion de France en simple en 1921 et en double messieurs en 1923 avec Jean-François Blanchy. Il fut également finaliste de ce tournoi en 1914 et 1922. Il a par la suite participé aux Internationaux de France de tennis à Roland-Garros annuellement jusqu'en 1934 mais sans obtenir de résultat significatif.
En 1920, il dispute le tournoi de tennis des Jeux olympiques à Anvers. Il est battu dès le premier tour en simple par Charles Winslow. Associé en double au bordelais Daniel Lawton[2], il échoue au second tour contre une paire sud-africaine.
Sélectionné à trois reprises en Coupe Davis, il bat en 1921 le champion indien Sydney Jacob mais ne peut empêcher la défaite de son équipe après son échec contre Mohammed Sleem. En 1923, à l'occasion d'une rencontre organisée dans son club de la Villa Primrose, il s'impose en cinq manches sur le danois Erik Tegner lors du dernier match.
Journaliste sportif de profession, il est titulaire d'une licence de philosophie. Collaborateur auprès de La Petite Gironde puis de Sud Ouest - son successeur après la guerre - il est aussi chroniqueur tennis au Miroir des sports et à l'Action française de 1929 à 1932 sous le pseudonyme de Jean Zeuilh[3]. Il couvre plusieurs tournois internationaux à l'étranger, aussi bien à Wimbledon qu'à l'US Open. D'après l'écrivain François Mauriac, il « cultive avec passion les lettres et la musique »[4].
Ce passionné d'aviron et de canoë était membre de la Section du Sud-Ouest du Club alpin français, ainsi que du Canoë Club de France. Connu pour être un spécialiste et l'un des pionniers de la descente des gaves pyrénéens en canoë, il a écrit un ouvrage et plusieurs articles sur le sujet[5].
Sportif complet, il a été vice-champion de France sur 100 mètres en 1911.
Publications
Distinction
- Médaille d'or de l'Education Physique et des Sports en 1952[8]
Références
- Registres paroissiaux d'état civil, archives départementales de la Gironde, acte de naissance n°88
- Françoise Taliano-des Garets Professeure d’Histoire contemporaine, Paris 1 Panthéon Sorbonne, « Bordeaux. Anglophilie, compétition et esprit d’entreprise : plus de 120 ans d’histoire à la Villa Primrose », Sud-Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
- Lucien Dubech, La chronique du sport, sur L'Action française, 2 novembre 1933
- La Revue hebdomadaire, juillet 1921
- Jean Samazeuilh, La descente des gaves pyrénéens en canoë canadien - Bulletin trimestriel de la Section du Sud-Ouest du Club alpin français, janvier 1933
- Critique de Robert Pitrou, sur Les Nouvelles littéraires, 30 juin 1934
- Critique, sur Marianne, 26 octobre 1938
- Distinction honorifique - Médaille d'or de l'Education Physique, sur Revue pyrénéenne / Section du Sud-Ouest du Club alpin français et Ski-club bordelais, 1952
Lien externe
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