Claude Anet

Claude Anet, né Jean Schopfer le à Morges (Suisse) et mort le à Paris (France), est un écrivain, journaliste et joueur de tennis français. Il est l'auteur de Ariane, jeune fille russe et de Mayerling, tous deux plusieurs fois adaptés au cinéma.

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Claude Anet
Claude Anet en 1920.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Édouard Schopfer
Pseudonyme
Claude Anet
Nationalité
Formation
Activités
Enfant
Leïla Claude-Anet (d)
Autres informations
Sport
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 9984-9990, 7 pièces, -)[1]
Œuvres principales
Mademoiselle Bourrat (d)

Biographie

Jean Schopfer naît à Morges, en 1868, d'une famille française, protestante, exilée en Suisse deux siècles plus tôt. Il est licencié ès lettres et diplômé de l'École du Louvre.

Passionné de sport, il devient champion de France de tennis en 1892, premier joueur français à avoir remporté tournoi, qui deviendra plus tard le tournoi de Roland-Garros. Il est à nouveau finaliste en 1893. Il a consacré un ouvrage à la vedette de ce sport, Suzanne Lenglen (Éd. Simon Kra, 1927). Il excellait par ailleurs en cyclisme et natation.

Grand voyageur, Schopfer parlait plusieurs langues en plus du français : le russe, l'anglais, un allemand composite, un peu de persan.

Au début du XXe siècle, il adopte le nom de plume « Claude Anet », nom du rival du jeune Jean-Jacques Rousseau dans le cœur de Mme de Warens. Il écrit des livres de voyage, des romans, du théâtre. Il est aussi reporter pour le Temps et Le Petit Parisien[2]. En 1917, il assiste à la Révolution russe en tant que correspondant à Saint-Pétersbourg du Journal.

Il est l'auteur de plusieurs romans, dont, en 1920, Ariane, jeune fille russe[2], adapté à plusieurs reprises au cinéma, notamment par Billy Wilder (Ariane, 1957). Un an avant sa mort, en 1930, il publie Mayerling, qui fera lui aussi l'objet d'adaptations filmées (1936 et 1968).

Après le tennis, il pratiqua le golf, et prédisait le croquet pour ses vieux jours. Mais il meurt d'une septicémie généralisée le en son domicile, au no 108, rue du Bac dans le 7e arrondissement de Paris[3], et, est inhumé au cimetière de Garches . Sa fille, connue sous le nom de Leïla (ou Leyla) Claude-Anet, a fait partie des meilleures joueuses françaises au début des années 1930.

Bibliographie

Claude Anet en 1931
  • Voyage idéal en Italie (1899)
  • Petite Ville (1901)
  • Les Bergeries (1904)
  • Notes sur l'amour (1908), réédité en 1922
  • Les Roses d'Ispahan - La Perse en Automobile, à travers la Russie et le Caucase (1906)
  • La Révolution russe, chroniques 1917-1920
  • Ariane, jeune fille russe (1920)
  • Omar Khayyam, Les 144 quatrains d'Omar Khayyam, traduits littéralement par Claude Anet et Mirza Muhammad
  • Quand la terre trembla (1921)
  • Feuilles persanes (1924)
  • Mademoiselle Bourrat, comédie en quatre actes, comédie des Champs-Élysées, (Grasset, 1924)
  • La Fille perdue, pièce en trois actes, théâtre des Arts, (Grasset 1924)
  • La Fin d'un monde (1925)
  • Adolescence (1925)
  • La Perse et l'esprit persan (1925)
  • La Rive d'Asie (1927)
  • Madame de Sées (1927)
  • Suzanne Lenglen (1927)
  • L'Amour en Russie (1930)
  • Mayerling (1930)

Adaptations au cinéma

Palmarès

Titre en simple messieurs

No Date Nom et lieu du tournoi Catégorie Surface Finaliste Score
1 1892[4]  Championnat de France, Paris G. Chelem Terre (ext.) Francis Louis Fassitt 6-2, 1-6, 6-2

Finale en simple messieurs

No Date Nom et lieu du tournoi Catégorie Surface Vainqueur Score
1 1893  Championnat de France, Paris G. Chelem Terre (ext.) Laurent Riboulet 6-3, 6-3

Titre en double messieurs

No Date Nom et lieu du tournoi Catégorie Surface Partenaire Finalistes Score
1 1893  Championnat de France
 Paris
G. Chelem Terre (ext.) J. Goldsmith Heltay
Ortmans
6-4, 4-6, 6-2

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom SCHOPFER Jean (consulté le )
  2. Yves Martin, « Mayerling », sur Imda.net, Revue Le Matricule des Anges, no 17, (consulté le )
  3. Archives de Paris 7e, acte de décès no 64, année 1931 (vue 7/31)
  4. Ce résultat est celui de la petite finale (« all comers' final »), le vainqueur de l'année précédente ne s'étant pas aligné pour la grande finale (« challenge round ») à laquelle il était directement qualifié.

Liens externes

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