Jean Schwob d'Héricourt
Jean Schwob d'Héricourt, né le à Lormont et mort à Boulogne-Billancourt le , est un homme d'affaires français.
Président Union coloniale française |
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Naissance | |
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Décès |
(à 83 ans) Boulogne-Billancourt |
Nom de naissance |
Jean Georges Roger Schwob |
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Propriétaire de |
Villa Clairbois (d) |
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Distinctions | Liste détaillée Croix du combattant volontaire de la Résistance Officier de l'ordre de Léopold Officier de l'ordre de la Couronne d'Italie Ordre d'Orange-Nassau Commandeur de l'ordre du Ouissam alaouite Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre Grand officier de l'ordre du Nichan Iftikhar Médaille des Évadés Citoyenneté d'honneur |
Biographie
Fils de Georges Schwob d'Héricourt et d'Emma Esther Gradis, et petit-fils de Henri Gradis, il est élève au lycée Janson-de-Sailly, suit des études de lettres et de sciences, et devient ingénieur civil diplômé de l'École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie.
Il est secrétaire général adjoint de l'Exposition coloniale de Marseille de 1922, puis secrétaire général de la Délégation des colonies à l'Exposition des Arts décoratifs. Il est délégué de la section métropolitaine de l'Exposition coloniale internationale à Paris et commissaire adjoint pour les colonies françaises à l'Exposition universelle de 1935 à Bruxelles.
Aux côtés de Fernand Javal, Philippe Cruse, Henri Bandi de Nalèche et Bertolus, il est l'un des cinq principaux souscripteurs - et l'un des dix actionnaires - de la société fondée en 1937, avec un capital de 6 millions de francs, pour prendre le contrôle du Petit Journal afin d'en faire l'organe de presse du Parti social français (PSF) du colonel de La Rocque.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, il passe en Espagne en 1942 et s'engage dans les Forces françaises libres (FFL) l'année suivante. Il rejoint le même réseau de résistance que Bertolus.
Après la guerre, il succède à son père, Georges Schwob d'Héricourt, à la Société pour la Commerce avec l'Outre-Mer (SFCO) de la maison Gradis, aux Distilleries de l'Indochine et à la Compagnie agricole et sucrière de Nossi-Bé. Il est président-directeur général de la SFCO de 1956 à 1972.
Il est également administrateur des Sucreries et raffinerie Bouchon et Pajot, vice-président du Groupement national interprofessionnel de la betterave, de la canne et des industries productrices du sucre et d'alcool.
Membre du conseil supérieur de la France d'outre-mer de 1936 à 1939, il était le président de l'Union coloniale française (UCL).
Publications
- « La maison Gradis et ses chefs », Argenteuil, 1975
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Régis Tettamanzi, Esthétique de l'outrance : Annexes, 1999
- Augustin Hamon, Les maîtres de la France, 1938
- Régis Tettamanzi, Esthétique de l'outrance, Du Lérot, 1999
- Dix-neuf cent trente-six - dix-neuf cent quatre-vingt-six, Révolution, 1986
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