Jean Teillac
Jean Teillac, né le à Marcillac-la-Croisille et mort le à Paris, est un physicien français.
Haut-commissaire à l'énergie atomique (d) | |
---|---|
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 73 ans) 13e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activité | |
Enfant |
Carrière
Chercheur à l'Institut du Radium, il passe sa thèse de doctorat en physique nucléaire sous la direction d'Irène Joliot-Curie.
Successeur de Frédéric Joliot-Curie, il dirige de 1958 à 1976 la section Physique-Chimie de l'Institut Curie[1] et devient professeur à la faculté des sciences de Paris. Il est parallèlement directeur de l'Institut du radium dès 1959, ainsi que de l'Institut de physique nucléaire d'Orsay de 1959 à 1970. En 1970, l’Institut du radium et la Fondation Curie ont fusionné pour donner naissance à l’Institut Curie.
Il fonde en 1971 l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules du CNRS, qu'il dirige jusqu'en 1975. Il devient alors haut-commissaire à l'énergie atomique, CEA, de 1975 à 1993.
Jean Teillac a également été président du Joint European Torus de 1976 à 1985, représentant de la France au Conseil européen de recherches nucléaires (CERN) de 1978 à 1983 et vice-président du Conseil supérieur de la sûreté et de l'information nucléaire (CSSIN) de l'Autorité de sûreté nucléaire, ce conseil étant remplacé en 2008 par le Haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire.
Il est le père de la physicienne Catherine Bréchignac[2].
Notes et références
- Les anciens dirigeants de l'Institut Curie
- Pierre Le Hir, « Catherine Bréchignac, une forte tête pour le CNRS », Le Monde, (lire en ligne).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Portail de la physique
- Portail de la France