Jean Voillot

Adhérent au parti ouvrier, membre de la SFIO en 1905, il est conseiller général du Rhône de 1904 à 1935, où il représente le canton de Villeurbanne, député de la 10^e circonscription du Rhône (Villeurbanne et communes voisines) de 1914 à 1919, sénateur du Rhône de 1927 à 1936, siégeant au groupe socialiste[1].

Son père est menuisier à Ternant et il lui apprend le métier. Jean Voillot s'installe comme ouvrier menuisier à Lyon.

Il rejoint le syndicat des métiers du bois et le Parti ouvrier français vers 1893.

Il participe au congrès national de la CGT de 1901 à Lyon.

En mai 1904, il fait partie des conseillers municipaux de Victor Augagneur. Il est un défenseur de la séparation de l'Église et de l'Etat.

En 1904, il représente le canton de Villeurbanne au conseil général du Rhône, soutient la création de la SFIO et rencontre Jean Jaurès.

Il est élu député au scrutin du 10 mai 1914. Son programme promettait un rapprochement avec l'Allemagne, la limitation des armements, l'instauration d'habitations saines et à bon marché, la suppression du travail de nuit, la généralisation du travail de nuit, la retraite, la prise en charge du chômage, le droit de vote et la possibilité d'être élues pour les femmes.[2]

Il se représente aux élections législatives de 1919, mais perd. Il reste cependant conseiller général.

En 1927, il devient sénateur du Rhône, ce qu'il restera jusqu'en 1936.

Il décède à Lyon le 18 février 1953.

• « Jean Voillot », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960

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