Jean d'Estrées (évêque de Laon)

Jean d'Estrées (né le à Paris, mort le ) est un membre de la grande famille d'Estrées qui fut évêque de Laon de 1681 à 1694, date de sa mort.

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Jean d'Estrées
Fonction
Évêque catholique
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Père
Autres informations
Religion

Origine familiale

Jean d'Estrées appartient à la prestigieuse famille d'Estrées.

  • Il est le frère cadet de François Annibal III d'Estrées, (1648-), 3e duc d'Estrées, pair de France, gouverneur de l'Île-de-France et des villes de Soissons, de Laon et de Noyon, maitre de camp de cavalerie.

Avant l'évêché de Laon

Jean d'Estrées grandit à Versailles dans l'entourage du dauphin du roi Louis XIV (Louis de France) dont il est un des enfants d'honneur[2]. Louis XIV le connait personnellement[3].

Il ne jouit pas d'une solide santé : il est fréquemment sujet à des crises de goutte qui vont souvent le gêner dans sa tâche

César d'Estrées, son oncle, évêque de Laon, se démet de son évêché en faveur de son neveu Jean en 1681, contre une pension de 3000 livres qu'il donna chaque année à l'hôpital de Laon qu'il avait créé[4]. Il obtient en outre du roi un brevet lui conservant ses prérogatives de duc et pair ecclésiastique[5].

Jean d'Estrées accède ainsi à l'évêché de Laon sur nomination du roi en avril 1681 après la démission volontaire de son oncle[2]. Toutefois l'ombre tutélaire de l'oncle illustre accompagna l'action du neveu (voir ci dessous).

Jean a trente ans, il est docteur en Sorbonne, a la réputation d'un prêtre pieux, instruit, voire érudit[6]. Il est abbé, commendataire semble-t-il, de Conches (abbaye Saint-Pierre et Saint-Paul de Châtillon-lès-Conches)[2], depuis le [3].

Il est déjà venu à Laon où il avait accompagné son oncle en 1679[3].

Duc-Évêque de Laon

Jean D'Estrées est évêque de Laon de 1681 à 1694, période pendant laquelle son père François Annibal II d'Estrées puis son frère François Annibal III d'Estrées sont gouverneur de la même ville. Jean pourra donc compter sur l'appui du pouvoir civil pendant son ministère.

Duc-Évêque et Pair de France

A l'évêché de Laon sont attachées les dignités de duc et de pair de France[2] (l'évêque de Laon est un des six pairs ecclésiastiques).

En tant qu'évêque de Laon, le titulaire est également comte d'Anizy[7].

Le , Jean d'Estrées est évêque assistant au sacre de Louis Habert de Montmor, évêque de Perpignan, au Val de grâce, à Paris[8].

En , il est à Paris pour prendre place au Parlement en tant que Pair, et de ce fait membre de droit : son admission eut lieu le [9]. L'évêque de Laon y tenait le 2ème rang ecclésiastique derrière l'archevêque de Reims, 1er pair et ministre du sacre des rois, devant les autres pairs ecclésiastiques dont l'archevêque de Paris et celui de Lyon, Primat des Gaules[10]. Il y avait eu débat de préséance entre l'évêque de Langres et l'évêque de Laon : il fut tranché en faveur de Laon par le Parlement le [11].

Ces dignités faisaient de cet épiscopat un poste recherché et objet de compétitions ou de convoitises, sous le regard des rois, attentifs aux nominations à ce poste. Elles expliquent également pourquoi les titulaires furent uniquement de grands noms [12].

En , Jean d'Estrées officie lui-même lors de l'inhumation à Soissons de son père François-Annibal II d'Estrées, mort le à Rome où il était ambassadeur au côté de son frère César d'Estrées[13].

En 1690, l'évêque de Laon est appelé à siéger comme député de la province de Reims à l'assemblée générale du clergé à Paris (il avait déjà participé à celles de 1681[14] et 1688[15]). Il y est chargé par ses collègues, à la clôture des délibérations, d' haranguer le Roi. Il s'exécute à la satisfaction générale : il « sut soutenir les intérêts du clergé sans blesser ceux du Roi ». Son discours fut imprimé et inséré dans les registres du clergé[2],[16].

Jean d'Estrées possédait en 1691 un hôtel rue des Petits Champs à Paris. Il alternait la présence en son diocèse et les séjours à Paris[17].

Des débuts difficiles

Le nouvel évêque souhaite prendre en mains l'administration de son diocèse dès sa nomination. Mais nommé en avril, son arrivée et son sacre furent retardés du fait d'un violent accès de goutte en [5].

Jean d'Estrées ne fait ainsi son entrée solennelle à Laon que le , quelques jours après son sacre[18].

Comme à l'accoutumée, sa réception donna lieu à des festivités et réjouissances.

Il a très rapidement, dès 1682, des difficultés avec le chapitre de la cathédrale de Laon à la fois indépendant, puissant et jaloux de ses privilèges et droits. Ce chapitre entre en conflit avec Jean d'Estrées au sujet de leurs attributions et autorité respectives[19]. L'affaire alla en justice[19]. Sous son oncle César d'Estrées, le Parlement de Paris avait déjà dû se prononcer en 1672 sur un litige concernant ce chapitre[20].

Jean d'Estrées sollicite l'aide du cardinal d'Estrées en 1683[19]. Les difficultés se prolongent jusqu'à une transaction passée devant notaire [19].

Un évêque conscient de son rôle

Le nouvel évêque de Laon préside son 1er synode local le . Cette assemblée scelle la réconciliation avec le chapitre. L'allocution de Jean d'Estrées fut ensuite distribuée dans tout le diocèse sous la forme d'une lettre pastorale. Elle fut suivie d'ordonnances destinées à préciser différents points de la vie des clercs[21]. Reproduites dans le recueil des actes de la province ecclésiastique de Reims, elles veillent à régler toutes les questions pouvant se poser aux ecclésiastiques[22].

Après le synode, Jean d'Estrées entreprend de visiter tout son diocèse, il se rend dans toutes les églises, même les plus petites, il y fait des proclamations, règle les différends, tout en gardant le souci de ne pas être une source de dépenses pour ceux qui le reçoivent[23].

Jean d'Estrées prête serment de fidélité à l'église de Reims dont le diocèse de Laon dépend le [24].

Le de la même année, à sa demande, il accueille 30 ecclésiastiques de missions étrangères pour aller prêcher la bonne parole[25]. Il préside à Laon aux obsèques le de sa belle-sœur Madeleine de Lionne, épouse du gouverneur de l'Ile-de-France et de Laon, François Annibal III d'Estrées. Très connue dans la ville du fait de sa charité, sa mort suscita une grande émotion[26].

La Révocation de l'Édit de Nantes

Le , Louis XIV signe l'Édit de Fontainebleau qui révoque l'Édit de Nantes pris par son grand-père Henri IV en 1598 par lequel celui ci accordait un certain nombre de droits aux protestants. La révocation met fin à la relative tolérance envers la religion réformée à travers le royaume.

À la suite de la révocation, les magistrats du roi poursuivent puis persécutent les protestants, confisquent les biens de ceux refusant d'abjurer. De nombreux zélateurs prennent le relais et se prennent pour des missionnaires, persuadés que ces actions étaient en même temps acte de religion et preuve de dévouement au roi : Mme de Sévigné a pu en dire « tout est missionnaire présentement, chacun croit avoir une mission et surtout les magistrats et gouverneurs de province, soutenus de quelques dragons : c'est la plus grande et la plus belle chose qui ait été imaginée et exécutée[27] ».

Le Laonnais, fut sérieusement concerné du fait des progrès faits par les protestants dans la région touchant jusqu'aux grandes familles[27]. La disette qui frappe à la même époque la région (voir ci dessous) n'arrangea rien.

Jean d'Estrées prend une part active aux opérations menées notamment lors d'une nouvelle tournée pastorale en 1686: conférences dans l'église de l'hôpital de Laon, et dans les localités où la religion réformée avait fait le plus de progrès pour discuter des points de doctrine[28].

La question de savoir si l'évêque fut un promoteur des persécutions est discutée : pour certains, dont M. de Florival, il use beaucoup plus volontiers de la discussion, de la persuasion; pour d'autres, notamment une source protestante, il joue un rôle actif dans les exactions envers les réformés[29].

Un prélat attentif aux pauvres

L'évêque de Laon mit ses pas dans ceux de son oncle, lequel soucieux du sort des pauvres, fonde en 1668 un hôpital général à Laon[30] et obtient du roi en 1681 6000 livres pour sa fondation. Entre 1680 et 1683, l'évêque de Metz, Georges d'Aubusson de La Feuillade, étant abbé commendataire de l'abbaye Saint-Jean de Laon, est sollicité par César d'Estrées pour obtenir de l'aide : Georges d'Aubusson fait plusieurs donations à l'hôpital entre 1680 et 1690[31].

Dès ses débuts, Jean d'Estrées multiplie les efforts pour consolider l'œuvre initiée par César d'Estrées. Une de ses premières cérémonies officielles fut la consécration le de la chapelle, construction débutée en 1678, et des deux autels de l'hôpital[8].

Jean d'Estrées effectue plusieurs démarches pour améliorer la situation de ce dernier : ayant appris que la papauté a accordé des indulgences spéciales à l'hôpital de Soissons, il écrit à Rome pour obtenir les mêmes avantages[5]. Il prend plusieurs initiatives pour résoudre un conflit entre le magistrat civil et le chapitre de la cathédrale au sujet de la direction de l'hôpital. En rétorsion, le chapitre suspend les quêtes qui assurent un revenu assuré à la fondation pour les pauvres. L'évêque va, les efforts répétés de conciliation ayant échoué, jusqu'à saisir le Conseil du Roi pour obtenir une décision, l'enjeu étant la reprise des quêtes : en 1690, les quêtes reprennent. César d'Estrées félicita son neveu d'avoir rétabli l'union dans la gestion de l'institution[32].

Jean d'Estrées bénéficie à ce titre du soutien confirmé de son oncle : en 1684, l'évêque peut poser la première pierre d'un nouveau bâtiment construit grâce à un don du cardinal d'Estrées. Afin d'augmenter la piété, la dévotion et la charité de la population, César d'Estrées envoie depuis Rome le corps de saint Amant, martyr, récemment exhumé à Rome, afin qu'il soit placé dans la chapelle de l'hôpital. Reçue à Laon le , la relique est installée par Jean d'Estrées le (la cérémonie fut elle aussi retardée en raison de nouveaux problèmes de santé de l'évêque) lors d'une grande cérémonie en présence de nombreux officiels[33].

Au début de l'année 1684, une disette frappe la région de Laon. Elle s'aggrave en 1685 du fait de mauvaises récoltes. Dès , le conseil de la ville de Laon dut prendre des mesures pour assurer la subsistance des pauvres et prévenir l'extension de la mendicité. En , la municipalité de Laon vote une aide à l'hôpital pour aider à distribuer le pain aux pauvres et pour faire travailler ceux qui le pouvaient à des travaux d'intérêt général, afin d'arrêter leur « démoralisation[34]».

L'évêque convoque les membres du clergé et des différentes communautés pour arrêter les mesures à prendre pour soulager la misère. il s'engage personnellement pour 1200 livres, tant par générosité que pour donner l'exemple. De ce fait, les ecclésiastiques et abbayes suivirent et finalement 10 000 livres sont rassemblées et permettent de secourir 1300 pauvres. Des distributions sont organisées jusqu'en où la situation s'améliora, l'évêque y participant plusieurs fois en personne avec d'autres personnes de distinction[35].

Par ailleurs, Jean d'Estrées mobilise tout son diocèse pendant la famine qui frappe Laon et sa région en 1693-1694. Les problèmes débutent en 1691 avec la hausse du prix du blé ce qui provoque une nouvelle crise et fait apparaître de nouveaux pauvres. En même temps, les taxes et impôts se multiplient pour financer les charges de guerre. De ce fait, même les riches disposent de moins de moyens d'aider les pauvres. Le clergé dut donc prendre les choses en main. Face à la misère, l'évêque de Laon applique à la lettre, voire va au-delà, un édit royal prescrivant aux églises d'apporter leur argenterie superflue aux bureaux de la monnaie pour la vendre. Il obtient du roi un édit l'autorisant à vendre une partie des richesses de la basilique Notre-Dame de Liesse, malgré les protestations des habitants du lieu, le trésor contribuant à l'éclat du pèlerinage très couru à l'époque. En 1694, Jean d'Estrées convoque de nouveau comme en 1685 tout son clergé. Il incite, allant jusqu'aux pressions, toutes les personnes disposant de moyens, à venir en aide aux démunis, en payant de sa personne, tant financièrement que par les actions menées[36].

Son action dans le domaine frappa les esprits au point que le roi Louis XIV fit écrire en à tous les prélats du royaume pour les inciter à suivre son exemple[2].

Une communauté pour prêtres âgés et désargentés

Jean d'Estrées favorise lors de son ministère différentes fondations. En 1684, il aide à l'établissement à Laon d'une maison de l'Institut des Frères des écoles chrétiennes, disciples de saint Jean-Baptiste de la Salle, dont la mission était de favoriser l'éducation des enfants pauvres. Il contribue également à l'installation à Laon en 1685 des Filles de la providence appelées sœurs Marquettes, du nom de leur fondatrice, qui se donnaient la même mission pour les filles. Il ne perd pas de vue pour autant le collège de Laon à Paris auquel il prête également attention[37]. Il corrige à plusieurs reprises (1685, 1687, 1688) le règlement du collège et modifie ses statuts[38].

Toutefois sa création la plus originale et novatrice, il n'en existe qu'une seule de même type dans la capitale, demeure la communauté pour prêtres infirmes ou très âgés et désargentés.

Jean d'Estrées avait pu constater lors de ses tournées dans le diocèse que nombre de cures étaient tenues par des prêtres âgés ou malades qui continuaient d'exercer par défaut de moyens autres. Estimant que cette situation n'était favorable ni à l'Église, ces personnes ne pouvaient qu'imparfaitement remplir leur rôle, ni aux intéressés, l'évêque décide d'ouvrir une maison pouvant accueillir les prêtres malades ou âgés et pauvres[2].

Il en rédige lui-même le règlement. L'institution put durer jusqu'en 1790 grâce aux donations d'habitants, de communautés religieuses[39].

Il meurt le à l'âge de 43 ans après de nouvelles crises de goutte [2]. Il meurt en ne laissant aucune fortune, la santé ruinée par ses efforts et soucis dans son sacerdoce, sans compter que selon ses propres dires, le climat de Laon ne lui convenait pas. Il avait demandé à être inhumé dans sa cathédrale mais sa famille lui refusa ce vœu, et il fut enterré à Soissons, son cœur étant cependant amené à Laon[40].

A. D. de Florival reproduit son portrait, portrait situé dans le parloir de l'hôpital de Laon avec celui de son oncle[41].

Armes

Son blason[42]..

Jean d'Estrées a gardé les armes de son oncle César d'Estrées qui fut son prédécesseur en tant qu'évêque de Laon : « Écartelé au 1 et 4 d'argent fretté de sable de six pièces au chef d'or chargé de trois merlettes de sable qui est d'Estrées, au 2 et 3 d'or au lion d'azur, couronné et lampassé de gueules qui est la Cauchie »[43].

Notes et références

  1. Étienne Pattou cité dans la bibliographie page 5
  2. Père Anselme option citée Tome II page 132
  3. Ad. de Florival, cité dans la bibliographie, page 25.
  4. Père Anselme, cité dans la bibliographie, Tome II page 131.
  5. Ad. de Florival, cité dans la bibliographie, page 26.
  6. Ad. de Florival cité dans la bibliographie page 24
  7. Ad. de Florival, cité dans la bibliographie, page 76.
  8. Ad. de Florival, cité dans la bibliographie, page 28.
  9. Ad. de Florival, cité dans la bibliographie, page 35.
  10. Ad. de Florival, cité dans la bibliographie, page 36.
  11. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, page 91.
  12. Ad.de Florival, cité dans la bibliographie, page 38.
  13. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, pages 64-65.
  14. Pierre-Toussaint Durand de Maillane,Bruyset-Ponthus, Les libertés de l'Église gallicane, prouvées et commentées (lire en ligne), p. 148 et suivantes
  15. Proces verbal de l'Assemblée de messeigneurs les archevesques et évesques qui se sont trouvez à Paris pour les affaires de leurs diocèses, tenuë, par ordre du Roy, dans l'archevêché le jeudi trentiéme du mois de septembre mil six cens quatre-vingt huit. lire en ligne
  16. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, page 63.
  17. Nouvelle pratique beneficiale et ecclesiastique, introduite par les édits du Roi en 1691, 1692 (lire en ligne), p. 663
  18. Ad. de Florival, cité dans la bibliographie, page 27.
  19. Ad. de Florival, cité dans la bibliographie, page 29 et suivantes.
  20. Nicolas Le Long, Histoire ecclésiastique et civile du diocèse de Laon, et de tout le pays contenu entre l'Oise et la Meuse, l'Aisne et la Sambre (lire en ligne), p. 555
  21. Ad. de Florival, cité dans la bibliographie, page 39.
  22. Les actes de la province ecclésiastique de Reims - Tome IV (lire en ligne), p. 408 à 435
  23. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, page 40.
  24. Ad. de Florival, cité dans la bibliographie, page 38.
  25. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, page 52.
  26. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, page 53.
  27. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, page 46.
  28. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, page 48.
  29. A. D. de Florival cité dans la bibliographie, pages 48 à 51.
  30. Ad. de Florival, cité dans la bibliographie, page 23.
  31. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, pages 58- 59.
  32. A D. de Florival, cité dans la bibliographie, pages 61-63.
  33. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, pages 59-61.
  34. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, page 55.
  35. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, page 57.
  36. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, pages 76-79.
  37. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, pages 66-68.
  38. Charles Adrien Desmaze, L'Université de Paris, 1200-1875: la nation de Picardie, les colléges de Laon et de Presles, la loi sur l'enseignement supérieur (lire en ligne), p. 121 et 132
  39. A. D. de Floriva , cité dans la bibliographie, pages 68-71.
  40. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, page 86.
  41. A. D. de Florival, cité dans la bibliographie, page 87.
  42. « Maison d'Estrées », sur heraldique-europeenne.org
  43. Père Anselme cité dans la bibliographie Tome II pages 131-132.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Anselme de Sainte Marie (Père Anselme), Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, 9 volumes, Paris, 1725 et années suivantes, lire en ligne
  • Étienne Pattou, « Famille d'Estrées », sur racineshistoire.free.fr, 2006 (site en ligne)
  • Ad. de Florival, « Jean D'Estrées évêque de Laon 1681-1694 », dans Bulletin de la société académique de Laon, Tome XXVII, Années 1884 à 1887, Laon, 1890, pages 20 à 100 (lire en ligne)
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