Jeu de l'oie (folklore)
Dans le folklore européen, le jeu de l’oie, également nommé jeu du cou de l'oie et tir à l'oie, est une ancienne activité sportive populaire qui consiste à arracher la tête d'une oie tout en étant juché sur le dos d'un cheval. Les règles de cette pratique diffèrent selon les époques et les régions et nécessitent souvent une belle adresse. Issu de l'Espagne du xiie siècle, ce jeu s'est progressivement diffusé en Europe occidentale et a suivi les colons néerlandais jusqu'en Amérique du Nord. Elle perd en popularité à partir du milieu du xixe et du début du xxe siècle, l'utilisation d'oies vivantes étant progressivement interdite, mais elle parvient à se perpétuer dans certaines régions rurales jusqu'au xxie siècle en ne provoquant plus de souffrance animale. En ce début de millénaire, cette pratique provoque des tensions idéologiques entre tenants des traditions et militants de la cause animale, les oies étant parfois remplacées sous la pression par des animaux factices.
Pour les articles homonymes, voir Jeu de l'oie.
Généralités
Le tir à l'oie fait partie des sports animaliers populaires dans lesquels les gens s'affrontent en torturant des animaux, comme le Fastelavn au nord de l'Europe où, traditionnellement, un chat noir est frappé dans un bidon et le tir à l'anguille néerlandais (Het palingtrekken) où des anguilles sont disputées. À l'inverse du combat de chiens ou de la tauromachie qui sont des sports de spectateurs, le tir à l'oie est un sport de participants. Comme tous les sports animaliers où l'animal vivant est torturé, à l'exception de la tauromachie, le tir à l'oie a progressivement disparu de la scène publique et se maintient localement sous des formes ne provoquant plus de souffrance animale, l'utilisation d'oies vivantes ayant été partout interdite[1].
Le tir à l’oie a vu le jour au XIIe siècle en Espagne. Il se diffuse progressivement en Europe occidentale en France, en Suisse, en Belgique, aux Pays-bas et en Allemagne. Ce sport n'étant pas populaire en Grande Bretagne, ce sont les migrants néerlandais qui le transmettent aux colons américains anglophones[2].
L’oie est la plupart du temps pendue par les pattes en hauteur sur un fil tendu tendu entre deux piliers o en travers d'une rue. Chaque compétiteur joue à tour de rôle. Le gagnant est le joueur, généralement juché sur un cheval, qui parvient à arracher la tête de l’animal soit — selon les règles — à main nue, soit à l’aide d’un bâton, d’un sabre plus ou moins émoussé voire d’un pistolet. Les variantes locales sont nombreuses. Des poules, canards et lapins peuvent être substitués à l'oie. L’animal peut être tué avant le début du jeu ou être remplacé par un objet factice. Certaines règles rajoutent des difficultés. Ainsi, le cou de l'animal peut être huilé ou savonné, les joueurs peuvent avoir les yeux bandés ou encore un coup de fouet peut être donné au cheval pour destabiliser le participant[3],[4].
Charles Grandison Parsons décrit le déroulement d'un de ces concours qui s'est tenu à Milledgeville, en Géorgie aux USA, dans les années [5] :
« À l'heure dite, des tentes à whisky grossières, des sièges de fête et des ombrages étaient préparés autour du "parcours de tir" ; et des milliers de spectateurs - des dames comme des messieurs, l'élite comme le vulgaire - se rassemblaient pour s'adonner à ce sport favori ou en être témoins...
Des billets ont été émis par le propriétaire du jars, à cinquante cents chacun, à tous les messieurs présents qui le souhaitaient, et ils ont inscrit leur nom comme "tireurs". Les tireurs devaient s'élancer à une dizaine de mètres du jars, à cheval, à toute vitesse, et en passant sous le jars, ils avaient le privilège de lui arracher la tête - ce qui leur donnait droit au privilège supplémentaire de le manger...
L'un d'eux s'inscrit sur la liste - un "gentleman de propriété et de standing" - et s'élance sur le parcours. Le pauvre jars - qui semblait résigné à son sort, ou qui ne comprenait pas son danger et ne savait pas comment "esquiver" - eut le cou saisi par le premier cavalier ; mais comme il était bien huilé, que sa tête était si petite et que ses forces n'étaient pas encore épuisées, il glissa sa tête à travers la main du tireur sans trop souffrir de la torsion... Après cela, il resta très vigilant, et de nombreux tireurs passèrent sans pouvoir lui saisir le cou. Le jeu continua, les tireurs se multiplièrent, jusqu'à ce que le jars blasé ne puisse plus échapper à leur emprise. Un vieux Cracker - avec un gant en papier de verre - lui arracha finalement la tête, au milieu des cris d'une foule émerveillée de concurrents enivrés[6]. »
Le poète et romancier américain William Gilmore Simms a écrit en [7] :
« Seul le cavalier et le sportif expérimentés, peuvent réussir dans cette entreprise. Les jeunes débutants, qui considèrent l'exploit comme plutôt facile, sont constamment déconcertés ; beaucoup ne parviennent pas à garder la piste ; beaucoup perdent la selle, et même lorsqu'ils parviennent à passer sans encombre sous les jeunes arbres, ils ne parviennent pas à saisir l'oie, qui ne cesse de palpiter et de crier, ou bien ils ne parviennent pas à maintenir leur prise, à pleine vitesse, sur le cou et la tête graisseuse et anguilliforme qu'ils ont saisis[8]. »
Particularités locales
Espagne
En Espagne, au XIIe siècle, ce sport consiste alors à attacher une oie vivante, dont la tête est bien graissée, à une corde tendu en travers d'une route. Un homme à cheval au grand galop tente de saisir l'oiseau par le cou pour lui arracher la tête[2]
Au xxe siècle, l'utilisation d'oies vivantes est interdite sous le régime dictatorial de Franco par une loi sur la protection des animaux. À la place des oies, sont par exemple utilisés des rubans attachés à des bâtons, que les cavaliers doivent insérer dans des anneaux métalliques. Lorsque le régime tombe, l'utilisation des oies est de nouveau autorisée.[9].
Au xxie siècle, au pays basque, le tir à l'oie n'est pratiqué qu'avec des oies mortes pendant la Journée des oies du festival de San Antolín dans la ville de pêcheurs basque de Lekeitio[9]. L'oie est suspendue au-dessus de l'eau tandis que les concurrents passent en dessous en bateau[10]. La ville d'El Carpio de Tajo, dans le centre de l'Espagne, pratique aussi le tir à l'oie chaque en célébration de la Reconquista de [réf. nécessaire].
Dans un débat proche de l'opposition à la corrida, cette pratique est sujette à l'opposition entre les tenants de la tradition et ceux du bien-être animal[11].
Belgique
En Belgique, le tir à l'oie se pratique depuis au moins le xviiie siècle. En , le village wallon de Bossière organise le jeu par la suspension d’une oie à une corde tendue entre deux perches. Des hommes du lieu et des villages voisins tous montés à cheval tentent de décrocher la tête. Celui qui la remporte reçoit un prix et est reçu au frais de la collectivité locale[3].
L'utilisation d'oies vivantes est interdite à partir des années . Depuis, elles sont au préalable tuées sans douleur par un vétérinaire avant le jeu, puis enveloppées dans un filet pour dissimuler sa forme au public[12]. Le jeu de l'oie belge s'accompagne d'un ensemble de coutumes élaborées. Le jeu peut par exemple débuter par un procès fictif au cours duquel l’oie est condamnée[3]. Le cavalier qui réussit à arracher la tête de l'oie est parfois couronné et couvert d'un manteau en tant que roi du village pour un an. À la fin de son année royale, le roi en titre doit offrir à ses sujets du village un festin de bière, de boissons, de cigares et de boudin ou de saucisses, organisé soit à son domicile, soit dans un bar. Chaque année, les rois des villages de la région s'affrontent pour devenir empereur[12]. Les enfants peuvent aussi participer et gagner des lots[13].
En Flandre, dans les années , les participants sont sociologiquement plutôt des hommes âgés appartenant à la classe inférieure, mais contrairement aux a priori, ils sont issus d'un environnement urbain plutôt que du milieu rural[14].
France
À Paris, au xviiie siècle, les jeunes gens de la paroisse de la Villette et du faubourg Saint-Laurent jouaient à tirer l'oie au bâton en 1726[15],[16].
Ce jeu se pratique toujours au xxe siècle en Auvergne, par exemple à Arfeuilles dans le département de l'Allier, lors de la fête patronale du [17], mais aussi en Haute-Loire et dans le Puy de Dôme durant les années et lors de certaines fêtes patronales et de classards. L'oie préalablement tuée est pendue par les pattes en hauteur. En équilibre sur un cheval, les participants doivent à tour de rôle tirer sur la tête de l'animal à main nue ou la frapper avec un bâton jusqu'à ce qu'il soit décapité, envoyant leur trophée sur le public. Les animaux sont ensuite cuisinés et partagés par les festoyeurs autour d'un banquet[18],[19],[20].
Bien que la pratique du tir à l'oie soit légale en France si l'animal a préalablement été tué, elle suscite parfois l'indignation et le mépris des défenseurs de la cause animale qui lui reprochent sa cruauté gratuite[20],[21].
Suisse
À la fin du xxe siècle, dans la ville suisse de Sursee, canton de Lucerne, on pratique le jeu de la décapitation de l'Oie le , jour de la Saint-Martin. Une oie morte est suspendue au milieu de la place communale, les compétiteurs, en ordre essayent de lui trancher le cou avec un sabre[10]
Pays-Bas
La pratique du tir à l'oie est attestée aux Pays-Bas dès le début du xviie siècle ; le poète Gerbrand Adriaensz Bredero y fait référence dans son poème nommé Boerengeselschap (Compagnie de paysans) de , décrivant comment un groupe de paysans se rend à un concours de tir à l'oie près d'Amsterdam se terminant en bagarre brutale. Il en conclue qu'il est préférable pour les citadins de rester à l'écart des plaisirs paysans[22].
Dans ce pays, l'utilisation d'oies vivantes a été interdite dans les années 1920. Cepandant, cette pratique suscite toujours une certaine controverse alors que seul des animaux morts sont utilisés. Ainsi, en 2008, le Parti néerlandais pour les animaux (PvdD) propose d'interdire cette tradition dans le dernier village de Grevenbicht, ce que les organisateurs rejettent[23]. En 2019, le tir à l'oie avec des animaux morts est interdit et se pratique désormais avec des oies factices[24].
Allemagne
Cette tradition aurait été importée en Allemagne par les soldats espagnols stationnés en et pendant la guerre de quatre-vingts ans et plus tard pendant la Guerre de trente ans[25].
Aux xxe et xxie siècles, la situation générale du pays est disparate. Des jeux de l'oie se déroulent avec des oies mortes comme à Velbert et Langenhorst[réf. nécessaire] ; d'autres avec des oies factices en caoutchouc comme à Höntrop et Sevinghausen suite à une pétition[26] mais aussi à Dortmund et Essen alors que l'activité est complètement interdite à Werl dès [réf. nécessaire].
Les citoyens engagés dans le droit animal considèrent que l'utilisation d'une oie morte enfreint la loi sur la protection des animaux et constitue une glorification de la violence[27]. Cependant, en , le tribunal administratif de Gelsenkirchen a décidé qu'une interdiction de mise à mort n'entrait pas en ligne de compte tant que l'oie tuée était consommée[28],[29].
Grande-Bretagne
Le jeu de l'oie n'a jamais été répandu en Grande-Bretagne, les ethnologues du milieu du xixe siècle en parlant comme d'une pratique exotique ou ancienne[30].
États-Unis
Les colons néerlandais importent le jeu de l'oie en Nouvelle-Néerlande dont la capitale deviendra New-York et le diffusent aux colons anglophones issus des classes sociales populaires[4]. Dans le sud du pays, avant la guerre de Sécession, esclaves et Blancs s'affrontent dans des concours de tir à l'oie[5]. Les prix reçus par le vainqueur sont la plupart du temps insignifiants : souvent l'oiseau mort lui-même, d'autres fois des tournées de boissons alcoolisées. Le principal attrait de ces concours pour les participants sont de prouver leur valeur morale et physique alors que pour les spectateurs, il réside essentiellement dans les paris sur les concurrents, parfois pour de l'argent, le plus souvent pour des boissons[4].
Cette activité sportive populaire est mal vue par les élites qui la qualifient par exemple de « sans intérêt, païenne et pernicieuse »selon une ordonnance du directeur général de Nouvelle-Amsterdam en [2] , ou d'« acte de barbarie sans scrupules » en [31] ou encore de « sport qu'un diable rusé a inventé pour satisfaire la bête humaine » en [7].
À quelques rares exceptions près, la pratique du tir à l'oie est inexistante après la guerre de Sécession dans les années [4].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Goose pulling » (voir la liste des auteurs).
- (en) R. Stokvis, « Animal sports and popular culture: Problems of continuity », History of European Ideas, vol. 11, nos 1-6, , p. 501–508 (ISSN 0191-6599 et 1873-541X, DOI 10.1016/0191-6599(89)90236-2)
- George B. Kirsch, Othello Harris et Claire Elaine Nolte, Encyclopedia of ethnicity and sports in the United States, Greenwood Press, (ISBN 978-0-313-29911-7)
- Conseil Provincial de Namur. Procès du Procureur Général no 1426. Archives de l’État à Namur.
Françoise LADRIER, Le jeu de l’Oie à Bossière au XVIIe siècle. Le Guetteur Wallon. 1971, no 1, p. 32-33. Société royale Sambre et Meuse.
E.G. et JMR La décapitation de l’Oie. Enquête à Saive-lez-Waremme en 1924. « Enquêtes du Musée de la vie Wallonne » t.1. 1924-1926. p. 243-253. - (en) Anita Vickers, The new nation, Greenwood Press, (ISBN 978-1-4294-7582-2)
- (en) Parsons, Charles Grandison (1855). Inside view of slavery: or A tour among the planters. John P. Jewett and Co. pp. 136–137. (lire en ligne)
- Citation originale :
At the appointed time, rude whisky tents, and festive seats, and shades, were prepared around the "pulling course;" and thousands of spectators – ladies as well as gentlemen, the elite as well as the vulgar – assembled to engage in or witness the favorite sport...
Tickets were issued by the proprietor of the gander, at fifty cents each, to all gentlemen present who wished for them, and they entered their names as "pullers". The pullers were to start about ten rods [about 50 m / 165 ft] from the gander, on horseback, riding at full speed, and as they passed along under the gander, they had the privilege of pulling off his head – which would entitle them to the additional privilege of eating him...
One entered the list – a "gentleman of property and standing" – and dashed over the course. The poor gander – seeming quite resigned to his fate, or not comprehending his danger, and not knowing how to "dodge" – had his neck seized by the first rider; but being well oiled, and his head so small, and his strength not yet exhausted, he slipped his head through the puller's hand without suffering much from the twist... After this he kept a sharp look out, and many pullers passed by without being able to grapple his neck. The game went on, and the pullers increased, till the jaded gander could elude their grasp no longer. An old Cracker – with a sandpaper glove on – pulled off his head at last, amid the shouts of a wondering host of intoxicated competitors - (en) William Gilmore Simms (1852). As good as a comedy: or, The Tennesseean's story. A. Hart. p. 115. (lire en ligne)
- Citation originale :
It is only the experienced horseman, and the experienced sportsman, who can possibly succeed in the endeavor. Young beginners, who look on the achievement as rather easy, are constantly baffled; many find it impossible to keep the track; many lose the saddle, and even where they succeed in passing beneath the saplings without disaster, they either fail altogether in grasping the goose, which keeps a constant fluttering and screaming; or, they find it impossible to retain their grasp, at full speed, upon the greasy and eel-like neck and head which they have seized. - Murray Stewart, The Basque Country and Navarre : France, Spain, (ISBN 978-1-84162-482-2, lire en ligne)
- Pietro Gorini. Jeux et fêtes traditionnels de France et d'Europe. Gremese Editore, 1994. p. 38.
- Brandes, Stanley. "Torophiles and Torophobes: The Politics of Bulls and Bullfights in Contemporary Spain". Anthropological Quarterly, 2009, Vol. 82, Issue 3. Academic Search Premier
- (nl) « Het abc van het gansrijden », het Nieuwsblad, (lire en ligne)
- (nl) « Michaël (14) wint gansrijden voor kinderen », het Nieuwsblad, (lire en ligne)
- (en) Roland Renson, Eddy De Cramer et Erik De Vroede, « Local heroes: Beyond the Stereotype of the Participants in Traditional Games », International Review for the Sociology of Sport, vol. 32, no 1, , p. 59–68 (ISSN 1012-6902, DOI 10.1177/101269097032001005)
- Elisabeth Belmas. Jouer autrefois: essai sur le jeu dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècle) Éditions Champ Vallon, 2006 - 439 pages; (p. 90).
- Ordonnance de la Police de Paris Portant défense à toute personne de tire l'Oie au bâton. Paris, . Imprimerie P.J. Mariette à Paris.
- Didier Pible-Razia. Le Cou de l'oie et les reinages à Arfeuilles en montagne bourbonnaise : la tradition médiévale perpétuée. Éd. des Cahiers bourbonnais, 1991. 96 p. : ill. en coul. (ISBN 9782853701198)
- Centre France, « Les têtes d'oies arrachées par les conscrits [diaporama photos] », La Montagne, (lire en ligne, consulté le )
- « Le tir à l’oie perpétué par les classards », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le )
- Matthieu Le Meur, « Haute-Loire : la commune de Beaux épinglée sur les réseaux sociaux pour son "tir à l'oie" », France-Bleu Saint-Étienne, (lire en ligne, consulté le )
- « Haute-Loire : les défenseurs des animaux s’insurgent face à la tradition du «tir à l’oie» sur une volaille morte », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
- Maria A. Schenkeveld-Van der Dussen, Dutch literature in the age of Rembrandt : themes and ideas, J. Benjamins, (ISBN 978-90-272-2214-5)
- (nl) « Dierenpartij wil komaf maken met ganstrekken », Morgen Buitenland,
- (nl) « Geen koppen meer van echte ganzen afgetrokken in Grevenbicht », Hart van nederland, 5 maart 2019 (lire en ligne, consulté le )
- so Bochum's Stadtarchivar Eduard Schulte, 6 février 1925
- (de) Ralf Drews, « Wattenscheid: Gänsereiter verzichten künftig auf echte Gans », Waz, (lire en ligne)
- (de) « Tierquälerei aus Tradition: Von Gänsereiterei, Finkenmanövern und Zweifeln an der menschlichen Intelligenz », sur Tierbefreiung (consulté le )
- (de) Felix Laurenz, « Tierschutzpartei will Gänsereiten per Vereinsverbot stoppen », Der Westen, (lire en ligne)
- (de) « VG Gelsenkirchen bestätigt Bochumer Tradition: Tiere dürfen fürs "Gänsereiten" getötet werden », sur Legal Tribune Online,
- (en) Brand, John; Ellis, Sir Henry; Halliwell-Phillipps, James Orchard (1849). Observations on the popular antiquities of Great Britain: chiefly illustrating the origin of our vulgar and provincial customs, ceremonies, and superstitions, Volume 2. London: Bohn. (lire en ligne)
- Review of Georgia Scenes. Southern Literary Messenger, p. 289, vol. II, no. 4. March 1836
Bibliographie
- Elisabeth Belmas. Jouer autrefois : essai sur le jeu dans la France moderne (XVIe-XVIIIe siècle) (p. 46, 90 et 406) Éditions Champ Vallon, 2006 - 439 pages.
- Pietro Gorini. Jeux et fêtes traditionnels de France et d'Europe. Gremese Editore, 1994 - 192 pages
Articles connexes
- Portail des fêtes et des traditions
- Portail des droits des animaux