Jeunes verts (Suisse)
Les Jeunes Verts Suisse (en allemand : Junge Grüne, en italien : Giovani Verdi, en romanche : Giuvens Verds), officiellement les Jeunes Vert-e-s Suisse depuis [N 1], sont le parti de jeunes affilié au parti des Verts Suisse.
Jeunes Vert-e-s (de) Junge Grüne (it) Giovani Verdi (rm) Giuvens Verds | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Coprésidents | Julia Küng et Oleg Gafner |
Fondation | 2004 (plusieurs sections étaient déjà actives avant) |
Idéologie | Écosocialisme |
Affiliation européenne | Fédération des jeunes verts européens |
Affiliation internationale | Jeunes verts mondiaux |
Adhérents | 3700 (chiffre au premier janvier 2020) |
Site web | jeunesverts.ch |
Ils ont représentées localement par des sections locales et cantonales dans 22 cantons[1]. Lors des élections du Conseil national en 2019, ils ont été le parti de jeunes ayant récolté le plus de voix dans tout le pays[réf. nécessaire][2].
Positions
Les Jeunes Vert-e-s Suisse sont un parti de jeunes basé sur des valeurs écologiques, anticapitalistes et sociales. Ses priorités politiques sont la protection de la nature et de l’environnement, la justice sociale en Suisse et dans le monde, l’égalité de chances, la résolution pacifique des conflits ainsi qu’une Suisse ouverte et tolérante. Les Jeunes Vert-e-s veulent repenser de manière cohérente l’économie et la société. Ils remettent en question et critiquent les relations de pouvoirs inégales, en particulier entre les sexes et font campagne contre la discrimination et le racisme.
En matière de politique climatique, les Jeunes Vert-e-s exigent une réduction des émissions nettes de CO2 à zéro en Suisse d’ici 2030, cela afin de limiter le changement climatique à moins de 1,5 °C. Afin d’atteindre cet objectif, ils appellent à un changement politique et économique global dans tous les domaines, en particulier dans les transports, l’énergie, la consommation matérielle et l’agriculture. L'électricité ainsi que l’approvisionnement énergétique global doivent être assurés par des énergies 100% renouvelables. En matière de politique des transports, les Jeunes Vert-e-s militent pour des villes sans voitures, la promotion des transports publics et l’interdiction des vols intérieurs.
Les Jeunes Vert-e-s s’engagent en faveur de l’égalité des sexes et contre toutes discrimination fondée sur l’origine, l’apparence, l’identité de genre, l’orientation sexuelle ou tout autre caractéristique. Ils luttent pour l’abolition de l’armée, préférant appeler à une promotion active de la paix, notamment par la promotion du commerce équitable. Ils préconisent un État fort et solidaire, prélevant des impôts jugés plus justes pour les riches et les grandes entreprises, l’élargissement de l’État-providence est également une de leurs préoccupations importantes. Cela comprend des régimes d’assurances sociales complets et un salaire minimum garantissant une vie digne pour tous les employés[3]. En 2016, les Jeunes Vert-e-s ont soutenu l’initiative pour un revenu de base inconditionnel et continuent à porter cette idée en 2020[4].
Le parti des Jeunes Vert-e-s Suisse demande un plus fort engagement dans la lutte contre la pauvreté mondiale et soutenant donc la coopération au développement. Dans le même temps, ils font campagne pour lutter contre l’évasion fiscale internationale et les politiques de faible imposition, ces luttes ont pour but de désamorcer l’injustice mondiale. Afin de contribuer à ces objectifs, ils font partie d’un réseau international et sont notamment membre de la Fédération des jeunes verts européens (FYEG) ainsi que de Global Young Greens (en) (GYG).
En octobre 2012, les Jeunes Vert-e-s ont participé avec d’autres organisations de gauches et chrétiennes au lancement d'un référendum contre le durcissement des lois sur l’asile[réf. souhaitée][5], déposé le 17 janvier 2013 avec plus de 60 000 signatures valides. Le référendum a été rejeté par 66 % des votants.
En juin 2018, le jeune parti a présidé le comité référendaire de gauche contre la loi sur les jeux d’argents « Pour la prévention des dépendances et contre le blocage des réseaux »[6] ; la loi sur les jeux d'argent a été finalement été acceptée. En décembre 2018, le parti a été le premier à soutenir[réf. nécessaire][7] le référendum contre la réforme fiscale et le financement de l’AVS (RFFA)[8], référendum rejeté en votation populaire.
Initiatives
Les Jeunes Vert-e-s ont été le premier parti de jeunes en Suisse à lancer[réf. nécessaire] une initiative populaire fédérale : l'initiative anti 4x4[9], cette initiative avait pour but de fixer une valeur limite d’émission absolue (250 g de CO2/km) pour toutes nouvelles immatriculations de voitures particulières. L’initiative a été retirée au printemps 2011 au profit d’un contre-projet.[10]
Les Jeunes Vert-e-s ont lancé l'initiative « Stop-Mitage - Pour un développement durable des établissements urbains »[11]. L’initiative populaire fédérale a été soumise le 21 octobre 2016 avec plus de 135’000 signatures. Elle a pour but de fixer un plafond sur la surface à bâtir actuelle et un engagement à promouvoir des méthodes de constructions innovantes et denses. Cette initiative a été rejetée par le peuple en février 2019 par plus de 60 % des votants.
En avril 2017, les Jeunes Vert-e-s ont participé au lancement de l'initiative populaire fédérale: « Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre », en collaboration avec le Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA). L'initiative demande que les banques et les fonds de pension ne soient pas autorisés à investir dans les production de matériel de guerre.
Organisation
Lors de leur assemblée générale du 18 janvier 2020, les Jeunes Vert-e-s ont élu Julia Küng et Oleg Gafner aux postes de co-présidents[12]. Küng et Gafner ainsi que les membres du secrétariat forment le bureau exécutif des Jeunes Vert-e-s Suisse[13], l’organe fonctionnel du parti qui représente les Jeunes Vert-e-s en interne et externe. Les membres du bureau exécutif font partie du comité national, qui est un organe stratégique composé de représentants de chaque sections cantonales.
Par le passé, la co-présidence des Jeunes Vert-e-s Suisse était composée de trois personnes ce qui permettait d'assurer une représentation équilibrée des sexes et des régions linguistiques[réf. souhaitée].
Notes et références
Notes
- Jeunes Vert·e·s Suisse (avec des points médians) selon la version allemande des statuts qui fait foi. Cf. (de) « Statuten der Jungen Grünen Schweiz » [PDF], sur site officiel des Jeunes verts suisses, (consulté le )
Références
- « Jeunes Verts - Sections », sur JGS (consulté le )
- « Cette jeune Verte avec qui il faudra compter », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
- « Jeunes Verts - Un autre monde est possible: programme de parti des Jeunes Vert-e-s Suisse », sur JGS (consulté le )
- « Un revenu de base inconditionnel maintenant! », sur JGS (consulté le )
- « Le référendum contre la révision de la loi sur l'asile est lancé », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
- « Loi sur les jeux d'argent: les Jeunes Vert-e-s s'engagent pour le référendum », sur JGS (consulté le )
- « Une alliance de gauche en campagne contre la réforme fiscale RFFA », sur rts.ch, (consulté le )
- « Référendum: les Jeunes Verts s'opposent à la proposition fiscale 17 », sur JGS (consulté le )
- « L'initiative populaire fédérale «pour des véhicules plus respectueux des personnes» a abouti », sur www.admin.ch (consulté le )
- « Retrait sous condition de l'initiative "anti 4X4" », sur rts.ch, (consulté le )
- « Initiative », sur Stopper le mitage du territoire – créer des espaces communs (consulté le )
- « Julia Küng et Oleg Garner: les Jeunes Vert-e-s élisent leur nouvelle Co-présidence », sur JGS (consulté le )
- « Jeunes Verts - Bureau », sur JGS (consulté le )