Jiang Shanqing
Jiang Shanqing (蒋山青 communément appelé Jiang Qishao) est un peintre, calligraphe et écrivain chinois contemporain, né en 1961 dans la ville de Haining, province de Zhejiang (Chine)[1].
Pour les articles homonymes, voir Shanqing (homonymie).
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Biographie
Il s'initie aux pratiques picturales et calligraphiques auprès des maîtres Zhang Kebiao, Chen Mingshi. C’est surtout le dessinateur graphiste Qian Juntao (1906-1998) qui, dès 1983, l’initie à la technique de l’encre, au maniement du pinceau et le familiarise avec le papier dans l’héritage de la culture de la Chine, mais également à l’art du découpage proche de l’art populaire, de la typographie et des techniques de l’imprimerie[2]. Jiang Shanqing développe ce travail spécifique autour du caractère et de la lettre avec des moyens limités, une variété de pinceaux adaptés suivant les interventions, une palette restreinte centrée sur les gris. Sa maîtrise dans la réalisation de sceaux le fait figurer au premier rang des grands artistes d’aujourd’hui.
Il est membre de la Société des graveurs de sceaux de Xilin. Il compte parmi les ambassadeurs de cet art en Europe[1].
Dès la fin des années 1980, il s’illustre dans plusieurs expositions où ses œuvres calligraphiques, ses peintures et ses travaux de découpages sont remarqués pour leurs qualités d’inventivité renouvelant une tradition pluri-millénaire.
En 1988, il expose à Cologne (Allemagne) et à San Francisco (États-Unis) (art chinois).
En 1995, à Shanghai, il participe à l’exposition des « Albums de peintures » et au 100e anniversaire de la Xiling Press[1].
En 1997, il participe à l’exposition « l’École de peinture de Shanghai » au Vietnam et à l'exposition itinérante dans le monde « Communications de la Culture et de l’Art » à Macao[1].
En 2003, il est invité au salon d'art de Shanghaï et de Guangzhou[1].
En 2004, il participe à l’exposition commémorant le 5e anniversaire de Macao, déclarée officiellement région administrative de la république Populaire de Chine en 1999, ainsi qu'au salon d’art de Xihu[1].
De 2005 à 2009, il réalise de grandes peintures à l’encre sur le thème de l'« étang de jardin »[1].
En 2011, il est nommé « envoyé culturel de Pékin » par la commission municipale de tourisme de Pékin[1].
En 2012, il est invité au titre de membre du comité directeur de l’art pour les Olympiques des beaux-arts à Londres. Il est en outre nommé « messager de la culture et du tourisme de Pékin » par le Beijing Tourism Development Association[1].
En 2013, il expose des encres de Chine sous le titre « Tradition et modernité – encre de la montagne verte » au musée d’art de Pékin, grâce à la Fondation culturelle de Lu Xun, coparrainée par la Fondation pour le développement culturel de Pékin[1].
À Pékin, l’artiste travaille dans un grand atelier constitué de plusieurs espaces consacrés respectivement à la lente préparation de la pâte à papier qu’il fabrique lui-même selon la tradition, à la fabrication des encres à partir de pigments naturels, à la gravure de sceaux, à la calligraphie et la pratique de la peinture à l’encre. Depuis 2013, il partage son temps entre Pékin et Paris où il s’est installé également un atelier.
L’année 2014 le révèle au public français, dans le cadre du salon Art Paris Fair au mois de mars, où ses peintures à l’encre sont exposées. Il collabore avec Lydia Harambourg, Yves Kobry et Alin Avila à un ouvrage publié par les éditions Area Descartes & Cie. La revue des ventes aux enchères publiques La Gazette de l'Hôtel Drouot lui consacre plusieurs articles, à l'occasion de la vente d’une dizaine de ses encres sur le marché parisien. Le numéro daté du [2] publie un article suivi d’un deuxième dans le numéro du consistant en un entretien avec le maître imprimeur Nicolas Draeger[3]. Les deux hommes avaient fait connaissance au Salon du Livre 2013 au stand des Éditions Anthèse où l’artiste avait réalisé devant le public une lithographie imprimée en direct. Sans outils, Jiang Shanqing avait dessiné avec ses doigts, à même la pierre lithographique, un sceau baptisé « Livre libre ».
En 2015, il expose des encres sur papier marouflées sur toile à la galerie Artheme à Paris.
Références
- Présentation de Jiang Shanqing, sur Chine Informations, 20 mai 2013.
- À PARIS / Jeux d'encres, La Gazette Drouot
- On en parle, sur anthese.fr.
Annexes
Bibliographie
- « JIANG, Shanqing », notice du Delarge, lire en ligne.
Liens externes
- (zh)(en)Site officiel
- « Jiang Shanqing, l’insatiable » sur lemonde.fr,
- « Cocktail Jiang Shanqing - Jean-Louis Debré : "Merci l’artiste !" » sur parismatch.com,
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