Jinetera

Jinetera ou Jinetero est un terme cubain signifiant "cavalière", désignant des prostituées illégales[1]. Elles constituent une part de l’économie informelle de l'île de Cuba qu'elles permettent d'alimenter en devises, au même titre que le tourisme.

Citation littéraire

« Les Beautés fondamentales tordent leurs cheveux et transpirent leurs songes en attendant la nuit. Elles déambulent, secrètes, dans l'ombre d'antiques demeures espagnoles désagrégées. Filles des ventres d'esclaves Congo et Yoruba, mêlées de sangs ibérique, français, américains, Vingt et une couleurs sur leur peau. Les Beautés fondamentales sont le fantasme ultime. Blancs d'occident en hypnose sur le pas des Beautés premières et dernières, sublimes de la calle Obipso et calle Santa clara, Rampa y Malecon. Dianes, nègres, morenas, mulatas clara, aux hanches souples et libres hantent la nuit havanaise. Elles traquent le petit homme, l'être fâde [sic], le triste quidam, le gringo décomposé d'occident en son désir d'amour, l'insupportable individu des contrées vulgaires où il se meurt. »

 Soy Jinetera "Pan para hoy, hambre para mañana"

Voir aussi

Notes et références

  1. Elizabeth Campisi, Escape to Miami : An Oral History of the Cuban Rafter Crisis, Oxford University Press, , 304 p. (ISBN 978-0-19-994688-4, lire en ligne), p. 31.
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