Johann Friedrich Fasch

Johann Friedrich Fasch est un compositeur, violoniste et organiste allemand, né à Buttelstädt près de Weimar le et mort à Zerbst le .

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Johann Friedrich Fasch
Naissance
Buttelstädt, Duché de Saxe-Weimar
Décès (à 70 ans)
Zerbst, Principauté d'Anhalt-Zerbst
Activité principale compositeur,
violoniste,
organiste
Maîtres Johann Christoph Graupner, Gottfried Grünewald

Biographie

Johann Friedrich Fasch aborde la musique comme enfant de chœur (c'est-à-dire parmi les enfants chantant dans le chœur professionnel d'une église). Il est ensuite enrôlé par le maître de musique (le Kapellmeister) Johann Kuhnau dans le chœur de la célèbre Thomasschule (l'école municipale de l'église Saint-Thomas de Leipzig, dirigée plus tard par Jean-Sébastien Bach). Il étudie ensuite à l’université de Leipzig de 1708 à 1711. Sans avoir reçu de formation de compositeur au-delà de sa formation à Saint-Thomas à l'âge de l'adolescence, il commence à composer et sa réputation se fait si rapidement que son souverain lui commande des opéras en 1711 et 1712. C’est vers ces années que Fasch entreprend d’étudier la composition à Darmstadt avec Johann Christoph Graupner et Gottfried Grünewald. Il occupe par ailleurs quelques postes, notamment de violoniste à Bayreuth, d’organiste à Greiz et de maître de chapelle à la cour du comte Wenzel Morzin à Prague. En 1722, il accepte le poste de maître de chapelle de la cour à Zerbst, où il reste jusqu’à la fin de ses jours.

Œuvre

Johann Friedrich Fasch compose dans presque tous les genres musicaux en vogue à son époque. Il est un compositeur respecté de tous, y compris de Jean-Sébastien Bach, qui copie plusieurs de ses ouvertures.

L’œuvre de Fasch réalise une transition entre les styles baroque et classique : d’après Gottfried Küntzel[Qui ?][réf. souhaitée], Fasch « développa le vocabulaire d’un nouveau langage musical sur une trame formelle traditionnelle; dans certaines de ses œuvres tardives, il anticipa de manière tout à fait remarquable les idiomes — mais pas les structures formelles — utilisés ensuite par Gluck, Haydn et Mozart ».

Musique vocale sacrée

Musique vocale profane

  • 4 opéras, tous perdus[réf. souhaitée]
  • nombreuses sérénades (dont il ne reste que deux : la première composée à l'occasion de l'anniversaire de Jean-Auguste d'Anhalt-Zerbst (1723) et l'autre composée à l’occasion de l’anniversaire de « Son Altesse Impériale la Grande Princesse », datée du )

Musique instrumentale

Enregistrements

Liens externes

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