Johann Friedrich Schweitzer
Johann Friedrich Schweitzer, latinisé en Helvétius, né le [1] à Köthen (Principauté d'Anhalt-Köthen), et mort le à La Haye (Pays-Bas), également connu sous le nom Johann Friedrich Helvétius, était un partisan de l'alchimie, auteur de plusieurs ouvrages sur l'alchimie, la botanique et la médecine.
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Naissance | |
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Décès |
(à 79 ans) La Haye |
Formation | |
Activités | |
Parentèle |
Claude-Adrien Helvétius (petit-fils) |
Biographie
Il a commencé sa carrière en tant que médecin. À cette époque, il a refusé l'alchimie. Il a étudié la médecine à l’université de Harderwijk et a obtenu son doctorat avec une thèse sur la peste. Jusque vers 1676, il a vécu à La Haye, après quoi il a déménagé à Amsterdam, où il a servi comme médecin de ville et le médecin du prince Guillaume III d'Orange-Nassau.
Il a épousé le Johanna Pels (1643-1709)[2]. Le couple a eu trois enfants, deux fils, Jean Adrien Helvétius (1661-1727), Josephus Johannes Helvétius (1667-1729) et une fille Elizabeth Baldina Helvétius (1679-1748). Jean-Adrien sera le père de Jean-Claude-Adrien Helvétius (1685-1755), lui-même père du philosophe Claude-Adrien Helvétius[3].
Le , Schweitzer a reçu la visite d'un mystérieux adepte de l'alchimie, qui s'est identifié comme propriétaire de la pierre philosophale.
En 1667, il a publié sous le titre Vitulus Aureus, un rapport détaillé, qui a été réimprimé plusieurs fois et adopté dans les compilations alchimiques. Ses œuvres littéraires ont été utilisés par certains alchimistes, mais il ne peut pas être qualifié d’adepte de l'alchimie[4].
Il est réputé avoir connu Baruch Spinoza[5].
Carapichea ipecacuanha[6] a été lancé en 1672 par un voyageur Amérique du Sud nommé Legros à Paris. Un commerçant nommé Garnier en a acquis en 1680 environ 68 kg et a fait part au médecin Johann Friedrich Schweitzer de ses qualités dans le traitement de la dysenterie. Son fils Jean Claude Adrien Helvétius[7] était aussi médecin. Il est allé à Paris, où il est devenu le médecin personnel de la reine Marie Leszczynska surintendant de la Maison de la Reine. Il a continué les traitements médicamenteux à Paris. Son arrière-petit-fils était le philosophe français Claude Adrien Helvétius[8].
Œuvres principales
- (de) Xistus Herbarum, Lustiger Spatzierweg der Kräuter, Heidelberg, Samuel Broun, 1661, en ligne sur Google Livres.
- (de) Vitulus aureus quem mundus adorat et ornat oder ein sehr curieuses Tractätlein… 1705 (en ligne; en ligne).
Références
- ou en 1625 selon le Dictionnaire de Nicolas Éloy (1778) « Jean Frédéric Helvetius », sur www.biusante.parisdescartes.fr (consulté le )
- Geneagraphie - Families all over the world
- Voir ici : http://www.cosmovisions.com/Helvetius.htm
- Bibliotheca Chymica. Revu le 3 février 2010
- Maximillian Nierenstein, Helvetius, Spinoza, and Transmutation. Isis, Vol. 17, No. 2 (1932), p. 408-411.
- Ipecac. Cephaelis ipecacuanha, en ligne
- Généalogie de la famille
- 1902 Encyclopedia. Claude Adrien Helvétius. En anglais; en ligne
Bibliographie
- (de) Clausius Priesner und Karin Figala, Alchemie. Lexikon einer hermetischen Wissenschaft Beck, München 1998, (ISBN 3-406-44106-8), p. 171
- (en) Lynn Thorndike, A history of magic and experimental science. t. 8, The seventeenth century. Columbia Univrsity Press, USA 1964, p. 361 , 469–471.
- (en) John Ferguson, Bibliotheca Chemica t. 1, London 1954, p. 383–385.
Liens externes
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