Johanna Gapany

Johanna Gapany, née le à Riaz (originaire d'Echarlens), est une personnalité politique fribourgeoise, membre du parti libéral-radical et conseillère aux États depuis 2019.

Johanna Gapany

Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseillère aux États
En fonction depuis le
Élection 10 novembre 2019
Législature 51e
Groupe politique libéral-radical (RL)
Prédécesseur Beat Vonlanthen
Députée au Grand Conseil du canton de Fribourg
–
Élection 28 février 2016
Conseillère communale de Bulle
–
Successeur Eric Gobet
Biographie
Nom de naissance Johanna Maeva Gapany
Date de naissance
Lieu de naissance Riaz
Nationalité Suisse
Parti politique PLR
Diplômée de HEG Fribourg
Profession Chargée de communication
Résidence Bulle

Biographie

Née le à Riaz[1], Johanna Maeva Gapany[2] grandit à La Tour-de-Trême. Elle est issue d'une vieille famille radicale gruyérienne[3],[4] ; son père, agriculteur[5], a été conseiller communal de la commune[6].

Elle étudie l'économie à la Haute école de gestion de Fribourg[7], et séjourne au Canada et en Allemagne[8].

Après avoir travaillé au marketing d'une entreprise de coffrets cadeaux[9], elle est engagée comme chargée de communication à l'hôpital Daler.

Mariée en 2020, elle met au monde une fille en [6],[10].

Elle habite à Bulle[1].

Parcours politique

Son premier engagement commence avant sa majorité, lorsqu'avec d’autres jeunes de son village, elle combat la fusion de La Tour-de-Trême d'avec Bulle[11]. En 2007, elle rejoint les jeunes libéraux-radicaux de son canton, qu'elle préside trois ans plus tard[12].

En 2012, elle est élue conseillère générale (législatif) de Bulle[13], et accède à la vice-présidence des jeunes libéraux-radicaux suisses, poste qu'elle garde jusqu'en 2016.

Aux élections communales de 2016, elle est choisie au conseil communal de sa ville, et prend en charge le département des sports & espaces publics. Elle est également élue au Grand Conseil fribourgeois[14], dans lequel elle siège à la commission de la politique extérieure[13]. Elle est candidate aux fédérales de 2011 sur une liste jeunes, puis responsable de campagne en 2015.

Elle se présente au Conseil des États en 2019 et obtient 19 534 voix au premier tour, ce qui la place 3e[15]. Son parti la lance alors pour le second tour[16],[17],[18], menaçant le duo Levrat/Vonlanthen[18]. Le , jour de l'élection, le système informatique chargé du vote du canton de Fribourg tombe en panne, décalant la publication des résultats[19]. Johanna Gapany est finalement élue conseillère aux États avec 31 129 suffrages, soit 138 de plus que le sortant Beat Vonlanthen[20],[21]. Elle devient ainsi la plus jeune conseillère aux États du pays[22]. Elle est vice-présidente de la Commission des finances et siège également dans les commissions de la santé et de l'éducation[23].

Le , elle est élue par l'assemblée des délégués du PLR à l'un des quatre postes de vice-président du parti, sous la nouvelle présidence de Thierry Burkart[24].

Positionnement politique

Elle défend une vision libérale classique, ainsi qu'un féminisme de droite[25].

Notes et références
  1. « Biographie de Johanna Gapany », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse..
  2. « Johanna Maeva Gapany, Bulle », sur www.monetas.ch (consulté le )
  3. Yan Pauchard, « Johanna Gapany: ‹ Je ne me suis jamais laissé le choix de faire dans la demi-mesure › », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. Laure Lugon, « Au PLR, la jeunesse conquérante au rythme du cador », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. Camille Pagella, « Ces militants politiques qui montent », L'Illustré,‎ (lire en ligne).
  6. Albertine Bourget, « Johanna Gapany : ‹ Je m’inquiète pour les jeunes générations › », L'Illustré,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  7. Mathieu Signorell, « Johanna Gapany: l’hyperactivité des jeunes candidats fribourgeois », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  8. « Portrait – Johanna », sur johanna-gapany.ch (consulté le ).
  9. Magalie Goumaz, « Johanna Gapany, la jeune bête politique qui grimpe », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  10. Alain Portner, « La galère d'être jeunes mères et parlementaires », Migros Magazine,‎ (lire en ligne)
  11. Yan Pauchard, « Johanna Gapany, enfant chérie du PLR fribourgeois », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  12. « Biographie », sur johannagapanydotcom.wordpress.com, (consulté le ).
  13. Guillaume Chillier et Nicolas Maradan, « L’ambitieuse qui rêve de Palais fédéral », La Liberté,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Parlinfo Fribourg : Membres », sur parlinfo.fr.ch (consulté le ).
  15. « Résultats – Conseil des États », sur fr.ch (consulté le ).
  16. « Johanna Gapany maintient sa présence au 2e tour », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le ).
  17. (de) Urs Haenni, « Johanna Gapany führt Kandidatur weiter », Freiburger Nachrichten,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. Yan Pauchard, « Johanna Gapany, la jeune femme qui électrise l’élection à Fribourg », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  19. ATS, « Fédérales 2019: attente très longue à Fribourg suite au problème technique », ArcInfo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Mathieu Henderson et Jessica Vial, « A Fribourg, la PLR Johanna Gapany ravit le siège du PDC Beat Vonlanthen », RTS Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Yan Pauchard, « L’élection de Johanna Gapany est confirmée », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  22. Florent Quiquerez, « L’étoile montante du PLR s'appelle Johanna Gapany », Tribune de Genève,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le ).
  23. « Biographie de Johanna Gapany », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  24. « L'Argovien Thierry Burkart est le nouveau président du PLR », sur rts.ch, (consulté le )
  25. Domhnall O'Sullivan, « Johanna Gapany, une libérale classique qui défend le ‹ vivre et laisser vivre › », sur Swissinfo, (consulté le )

Annexes

Liens externes
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