John Everett Millais

John Everett Millais, 1er baronnet (né le à Southampton et mort le à Kensington à Londres), est un peintre et illustrateur britannique préraphaélite.

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Ne doit pas être confondu avec Jean-François Millet.

John Everett Millais
Autoportrait de John Everett Millais (1881) Musée des Offices[1].
Fonction
Président de la Royal Academy of Arts
février -
Titre de noblesse
Baronnet
Biographie
Naissance
Décès
(à 67 ans)
Palace Gate (en) ou Londres
Sépulture
Nationalité
Formation
Royal Academy
Heatherley School of Fine Art (en)
Activités
Père
John William Millais (d)
Mère
Mary Emily Evamy (d)
Fratrie
Emily Millais (d)
Conjoint
Enfants
John Guille Millais (en)
Mary Hunt Millais (d)
Alice Sophia Caroline Millais (d)
Sir Geoffrey William Millais, 4th Bt. (d)
Effie Gray Millais (d)
Everett Millais (d)
George Gray Millais (d)
Sophia Margaret Jameson Millais (d)
Autres informations
Propriétaire de
After the Meal (d)
Membre de
Arme
Mouvements
Mécène
Genres artistiques
Distinctions
Œuvres principales
Paix conclue (d), Un Huguenot, Le Brunswicker noir (d), Ophélie, Le Christ dans la maison de ses parents

Biographie

Jeunesse et premières années

Il nait à Portland Place dans le Southampton, puis vit avec ses parents à Dinan, en Bretagne, en 1834. Il montre précocement des aptitudes au dessin. Dinan est une ville militaire, et les premier dessins de John Everett Millais sont des croquis de soldats. Ce genre lui reste et il y revient fréquemment au cours de sa carrière. La mère du peintre consulte en 1835 le président de la Royal Academy, Sir Martin Archer Shee, qui refuse d'abord d'accorder de l'importance au jeune dessinateur, avant de se raviser.

John Everett Millais passe d'abord par une école de dessin dirigée par Henry Sass. Son grand talent lui vaut une place à l'école de la Royal Academy à l'âge précoce de onze ans. Il peint en 1845 le Pape Grégoire rachetant des esclaves et le Roi Alfred, deux tableaux qui n'ont jamais été exposés, et en 1846 Pizarre faisant prisonnier le roi des Incas du Pérou. En 1847, il peint Elgiva marquée d'un fer rouge et, la même année, le grand carton du Denier de la veuve. À la Royal Academy, il se lie d'amitié avec William Holman Hunt et Dante Gabriel Rossetti, avec qui il forme la confrérie préraphaélite ou Pre-Raphaelite Brotherhood en 1848 et signant parfois P.R.B. à la suite de leurs noms. La même année, il peint en 1848, Cimon et Iphigénie et la Tribu de Benjamin enlevant les filles de Shyloh, puis l'année suivante Lorenzo et Isabella, ainsi que Ferdinand et Ariel. En 1850, il peint Le Grand-Père, puis en 1851 La Fille du bûcheron et Mariana. Il devient membre de la Royal Academy en 1852.

Carrière et maturité

Il épouse Effie Gray après l'annulation du mariage de cette dernière avec John Ruskin.

D'une famille jersiaise, il parlait le jersiais, notamment avec sa compatriote Lillie Langtry, dont il fit un portrait célèbre. À ceux qui se moquaient de ses origines jersiaises et qui lui disaient when England conquered Jersey (quand l'Angleterre conquit Jersey), Millais répliquait « Never! Jersey conquered England. » (Jamais! Jersey conquit l'Angleterre)[2].

Il est élu président de l'Académie royale (Royal Academy) en 1896[3] après la mort de Frederic Leighton. Il meurt la même année d'un cancer de la gorge.

John Everett Millais a participé aux activités de la Royal Drawing Society et a exposé à l'exposition annuelle du Royal Glasgow Institute of the Fine Arts.

Quelques œuvres

Distinctions

Galerie

Dans la littérature

Le héros du roman d'André Brink écrit en 1974, Au plus noir de la nuit, est fasciné par le tableau Feuilles d'automne de J. E. Millais.

Notes et références

  1. Collection d'autoportraits du Musée des Offices, (it) Wolfram Prinz (et aut.), « La collezione di autoritratti : Catalogo generale », dans Gallerie degli Uffizi, Gli Uffizi, Florence, Centro Di, (1re éd. 1979), 1211 p. (ISBN 88-7038-021-1), p. 936.
  2. Chums, année 1896, page 213
  3. (en) A-Z&person=6098 Fiche sur le site de la Royal Academy of Arts
  4. exposé à la Royal Academy en 1857, selon Charles Dodgson, Journal, in Œuvres, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1990, p. 986.

Liens externes

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