John Flaxman
John Flaxman, né à York le et mort à Londres le , est un sculpteur et dessinateur britannique.
Biographie
John Flaxman est né à York. Son père, également appelé John (1726–1803), était bien connu comme mouleur et vendeur de moulages en plâtre sous le signe de la tête dorée, New Street, Covent Garden, Londres. Le nom de jeune fille de sa femme était Lee ; ils eurent deux enfants, William et John. Dans les six mois qui ont suivi la naissance de John, la famille est rentrée à Londres. C'était un enfant maladif, aux épaules hautes, avec une tête trop grosse pour son corps. Sa mère est morte quand il avait neuf ans et son père s'est remarié. Il avait peu fréquenté l'école et était en grande partie autodidacte. Il prenait plaisir à dessiner et à modeler à partir du stock de son père et étudiait les traductions de la littérature classique afin de les comprendre.
Flaxman fréquente la Royal Academy de Londres et, à partir de 1773, se consacre à la production de maquettes de cire pour la manufacture de céramique Wedgwood.
Sa carrière change de direction à son départ pour Rome en 1787[1]. Il y vit jusqu'en 1794, très actif dans le milieu néoclassique et s’intéresse également à l’expérience puriste. C’est de cette période que datent les illustrations pour l’Iliade et l’Odyssée, la Divine Comédie de Dante et les tragédies d’Eschyle : en tout 21 dessins.
Les dessins linéaires de Flaxman sont sans doute la partie de son œuvre qui a soulevé le plus d'intérêt et d'admiration[1]. Il a illustré en 1793 les Chants d’Homère, en même temps qu'il modelait des médaillons et des sujets pour vases qu’il modèle pour la manufacture de Wedgwood. Il a éliminé dans ses illustrations de l’Iliade et de l’Odyssée de les nuances changeantes, les lumières, ne conservant que le simple contour au trait sur papier uni. Il obtint de ce fait une commande pour la Divine comédie de Dante. Son style est de ce fait proche des primitifs italiens comme Cimabue.
De retour à Londres, il est élu membre de la Royal Academy ()[2], où il sera ensuite nommé professeur de sculpture, et reçoit d’importantes commandes, notamment dans le domaine de la sculpture funéraire (monument de lord Mansfield, Londres, abbaye de Westminster). Cet interprète raffiné du néoclassicisme a été admiré et étudié par les plus grands artistes de son époque.
Il compte notamment William Etty parmi ses élèves.
Notes et références
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