José María González Santos
José María González Santos, aussi connu sous le surnom de Kichi, né le à Rotterdam, est un homme politique espagnol membre de Podemos. Il est maire de Cadix depuis le .
González Santos est un nom espagnol. Le premier nom de famille, paternel, est González ; le second, maternel, souvent omis, est Santos.
José María González | |
José María González en septembre 2015. | |
Fonctions | |
---|---|
Maire de Cadix | |
En fonction depuis le (7 ans, 2 mois et 21 jours) |
|
Élection | |
Réélection | |
Coalition | Podemos |
Prédécesseur | Teófila Martínez |
Biographie | |
Nom de naissance | José María González Santos |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rotterdam (Pays-Bas) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | Podemos |
Conjoint | Teresa Rodríguez |
Diplômé de | Université de Cadix |
Profession | Activiste |
Résidence | Espagne |
|
|
Maires de Cadix | |
Biographie
José María González nait le à Rotterdam, au sein d'une famille émigrante espagnole. À l'âge de quatre ans, sa famille revient en Espagne et s'établit à Cadix.
Il entretient une relation avec Teresa Rodríguez, députée au Parlement d'Andalousie. Le couple est surnommé « les Clinton de Cadix »[1].
Formation et vie professionnelle
Étudiant de l'université de Cadix, il est titulaire d'une licence en histoire et géographie. Il est professeur[1].
Maire de Cadix
Il est désigné candidat à la mairie de Cadix par Por Cádiz si se puede, marque blanche de Podemos, après avoir remporté les primaires le .
Lors des élections du , la liste qu'il conduit arrive seconde avec 27,98 % des voix et obtient huit sièges de conseillers derrière celle du Parti populaire de Teófila Martínez (avec 33,68 % des voix et dix conseillers). Il est élu maire le par 15 voix pour et 12 contre grâce à un accord avec l'ensemble des forces de gauche de la corporation municipale (PSOE et Ganemos Cádiz)[2] et mettant ainsi fin à vingt ans de gestion du Parti populaire.
À son arrivée au pouvoir, il retire de son bureau un crucifix et remplace le portrait de l'ex roi Juan Carlos par celui de Fermín Salvochea, maire anarchiste de Cadix en 1873. Parmi ses premières mesures, il baisse les salaires des conseillers municipaux et divise le sien par trois. Contrairement à sa prédécesseure, il renonce à avoir des gardes du corps et une voiture de fonction. Il diminue aussi les subventions municipales à la presse[1].
Critiqué pour sa gestion de la ville par l'opposition menée par le PP[3], les séances plénières du conseil municipal de Cadix sont souvent très animées et l'objet de propos houleux entre le maire et l'opposition[4].
En 2017, un approvisionnement minimum en électricité est institué pour les foyers les plus démunis[5].
Il est de nouveau candidat lors des élections municipales du à la tête de la liste Adelante Cádiz qui obtient 13 sièges sur 27[6]. Le suivant, il est réélu maire en obtenant les 13 voix des élus de sa formation[7].
Décoration
Notes et références
- François Musseau, « Cadix, la belle révolutionnaire », Paris Match, semaine du 24 au 30 septembre 2015, p. 125-128.
- (es) « José María González, nuevo alcalde de Cádiz », 20minutos, (lire en ligne, consulté le )
- « Kichi desaloja a ciudadanos del Pleno ante los insultos recibidos », andaluciainformacion, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Kichi, abroncado por sus promesas incumplidas en vivienda y empleo », ELMUNDO, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « El día que Cádiz ganó una partida a las eléctricas », ctxt.es | Contexto y Acción, (lire en ligne)
- « ¡ Adios Pablo ! ¡Salud Kichi ! », sur Médiapart,
- (es) « José María González 'Kichi', reelegido por segunda vez alcalde de Cádiz », sur La Voz de Cádiz,
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Portail de la politique en Espagne
- Portail de l’Andalousie
- Portail de l’Union européenne