José Moñino y Redondo de Floridablanca

Don José Moñino y Redondo, comte de Floridablanca (en espagnol José Moñino y Redondo, conde de Floridablanca), né à Murcie le 21 octobre 1728, mort à Séville le 30 décembre 1808), est un homme politique et diplomate espagnol.

Le Comte de Floridablanca (vers 1776), peint par Pompeo Batoni, Art Institute of Chicago.

Fonctions
Secrétaire d'État
1777-1792
Jerónimo Grimaldi Pedro Pablo Abarca de Bolea
Ambassadeur d'Espagne près le Saint-Siège
1772-1776
Comte de Floridablanca (d)

Titre de noblesse
Comte de Floridablanca (d)

Biographie
Naissance	21 octobre 1728 Murcie
Décès	30 décembre 1808 (à 80 ans) Séville
Nom dans la langue maternelle	José Moñino y Redondo
Pseudonyme	Antonio José Dorre
Nationalité	Espagnole
Formation	Université de Salamanque
Activités	Homme politique, diplomate

Autres informations
Membre de	Académie royale de jurisprudence et de législation Académie royale des sciences et arts de Barcelone
Distinctions	Chevalier de l'ordre de la Toison d'or Ordre de Charles III d'Espagne

Biographie

D'abord ambassadeur près de la cour de Rome en 1772, il s'efforça d'obtenir du pape Clément XIV la suppression de l'ordre des jésuites.

Il fut aussi le secrétaire d'État (équivalent de « premier ministre ») de Charles III d'Espagne à partir de 1777, puis de Charles IV d'Espagne, à partir de 1788.

Le comte de Floridablanca appartenait à la franc-maçonnerie. Il gouverna selon les principes du despotisme éclairé, mais ne sut pas associer l'opinion publique à ses réformes.

Il échoua dans une expédition contre Alger et dans l'entreprise de chasser les Anglais de Gibraltar. En outre, il engagea son pays dans une guerre ruineuse contre l'Angleterre (1779/1783) en prenant parti pour les États-Unis d'Amérique.

Le 18 juillet 1790, à Aranjuez, il est victime d'un attentat, mais survit au coup de poignard que lui assène un Français nommé Perret[1].

Accusé de détournement de fonds, il est disgracié par Charles IV d'Espagne en 1792, et reste trois ans emprisonné à Pampelune[2].

Il ne reparut qu'en 1808, lors du soulèvement de la péninsule Ibérique contre Napoléon et fut alors élu président de la Junta Suprema Central; mais il mourut la même année.

Notes et références

Thierry Lentz, Napoléon diplomate, Paris, CNRS éditions, 2012, 266 p. (ISBN 978-2-271-07442-3), p. 151
https://www.herodote.net/Floridablanca_1728_1808_-synthese-350.php

Articles connexes

Le Comte de Floridablanca et Goya
Pánico de Floridablanca

Liens externes

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[1] Thierry Lentz, Napoléon diplomate, Paris, CNRS éditions, 2012, 266 p. (ISBN 978-2-271-07442-3), p. 151

[2] ttps://www.herodote.net/Floridablanca_1728_1808_-synthese-350.php