José Salvador Alvarenga

José Salvador Alvarenga (né en 1975 à San Francisco Menéndez, département d'Ahuachapán, au Salvador[1]) est un pêcheur salvadorien connu pour avoir passé 13 mois à la dérive dans un bateau de pêche sur l'océan Pacifique[2]. Il a été retrouvé le dans les îles Marshall après avoir dérivé sur une distance record de 12 500 kilomètres[2].

Pour les articles homonymes, voir Alvarenga.

José Salvador Alvarenga
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités

En raison de son aventure, il a été surnommé « le naufragé du Pacifique » par les médias[3],[4].

Dérive dans l'Océan

Jose Salvador Alvarenga est né dans le département d'Ahuachapan au Salvador mais au moment des faits, il vivait depuis 15 ans au Mexique, où il travaillait comme pêcheur[5].

En , José Salvador Alvarenga quitte les côtes mexicaines[6] avec un autre pêcheur, âgé de 24 ans, pour une expédition de pêche au requin[7]. Cependant, des vents violents entraînent leur bateau de pêche de 7 mètres de long vers le large[2]. Les moteurs arrivent à court de carburant, et le bateau (qui est en outre privé de radio) est emporté et commence à dériver[8],[2]. Alvarenga dit avoir survécu durant tout ce temps en se nourrissant de viande d'oiseau crue, de poisson, de sang de tortue et en buvant son urine quand il ne pleuvait pas[9],[10]. Cependant, ce régime alimentaire sera fatal à l'autre pêcheur, qui décède au bout de quatre mois[9].

En janvier 2014, le bateau finit par s'échouer sur l'atoll d'Ebon, dans les îles Marshall, où Alvarenga est secouru[9]. Il est en haillons et souffre de déshydratation[11],[9].

Dans un premier temps, certaines personnes font part de leur scepticisme, à cause de la durée impressionnante de la dérive[12].

La véracité de l'histoire est finalement corroborée par les détails du récit du naufragé, les témoignages de ses proches ainsi que par une étude de l'université d'Hawai qui a retracé son parcours en analysant les vents et courants océaniques de la zone traversée[13]. En , un médecin travaillant pour un cabinet d'avocats américain a également confirmé à la suite d'un test au détecteur de mensonges que l'histoire d'Alvarenga était « 100 % véridique »[14].

Rapatrié au Salvador, Alvarenga souffre depuis d'une phobie de la mer[15].

Références

  1. « http://www.suntimes.com/news/world/25380005-418/sea-survivors-salvadoran-family-thought-he-died.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  2. « Le naufragé du Pacifique pendant 13 mois a pensé au suicide »
  3. « Le naufragé du Pacifique souffre de thalassophobie »,
  4. « Franceinfo - Actualités en temps réel et info en direct », sur Franceinfo
  5. Jonathan Pearlman, « Castaway's family in El Salvador rejoice at his survival », sur www.telegraph.co.uk,
  6. « Ils racontent comment ils ont découvert le naufragé du Pacifique »
  7. « Le naufragé du Pacifique, José Salvador Alvarenga, passe avec succès l'examen du détecteur de mensonges »,
  8. « Le naufragé du Pacifique est rentré chez lui »,
  9. « La longue dérive du naufragé mexicain qui rêvait de «tortilla» »,
  10. « Le naufragé du Pacifique n'a pas menti », sur FIGARO,
  11. « http://lci.tf1.fr/monde/amerique/naufrage-du-pacifique-la-famille-de-son-compagnon-reclame-des-8361208.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  12. « VIDÉO. Le naufragé du Pacifique a-t-il vraiment dérivé pendant 13 mois? », sur www.20minutes.fr
  13. « Naufragé du Pacifique: une étude universitaire corrobore son récit »,
  14. « Le récit du « naufragé du Pacifique » est « 100 % véridique » », sur Le Monde,
  15. « L'histoire du naufragé du Pacifique est vraie »

Articles connexes

  • Alain Bombard, connu pour sa traversée en solitaire de l'océan Atlantique, d'une durée de 65 jours en 1952.
  • Un livre L'Histoire de Pi (2001) et son adaptation au cinéma L'Odyssée de Pi (2012), qui explorent la spiritualité et le sens pratique du survivant d'un naufrage qui traverse l'océan Pacifique pendant 227 jours.
  • Techniques de survie
  • Portail de l’océan Pacifique
  • Portail des années 2010
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.