Josef Alvinczy von Borberek

Le baron Josef Alvinczy von Borberek (Joseph Alvinczy, Freiherr von Berberek en allemand ; borbereki báró Alvinczi József en hongrois) est un feld-maréchal autrichien, né le à Alvincz en Transylvanie et mort le à Buda.

Josef Alvinczy

Le Feldmarschall Josef Alvinczy.

Naissance
Alvincz
Décès  75 ans)
Buda
Allégeance Monarchie des Habsbourg
 Empire d'Autriche
Arme Infanterie
Grade Generalfeldmarschall
Années de service 1749 – 1810
Conflits Guerre de Sept Ans
Guerre de Succession de Bavière
Première Coalition
Campagne d'Italie (1796-1797)
Faits d'armes Neerwinden
Hondschoote
Pont d'Arcole
Rivoli
Distinctions Grand-croix de l'ordre militaire de Marie-Thérèse

Biographie

Début de carrière

Alvinczy naît d'une famille noble magyare de Transylvanie remontant au XVIe siècle. Il passe sa jeunesse dans l'entourage du comte Ferencz Gyulai avant de rejoindre un régiment comme Fähnrich à l'âge de 14 ans. Hauptmann en 1753, sa belle et courageuse conduite à la tête de ses grenadiers lors de guerre de Sept Ans lui vaut d'être promu major (commandant) en second. À la fin de la guerre, il travaille à la mise en place des nouvelles réglementations de François Maurice de Lacy au sein de l'armée[1].

De la Bavière au Rhin, 1774-1795

Oberst en 1774, il participe à la guerre de Succession de Bavière. Sa prise de la ville de Böhmertor et la capture du général prussien, le prince Adolphe de Hesse-Philippsthal-Barchfeld, lui valent le grade de major-général et l'ordre militaire de Marie-Thérèse. Il combat en 1787 sous les ordres de Ernst Gideon von Laudon durant la guerre russo-turque et échoue à prendre Belgrade. Promu Feldmarschall-Leutnant, il est envoyé dans les Pays-Bas autrichiens en 1790 pour réprimer les nouveaux et éphémères États belgiques unis jusqu'à une chute de cheval qui le force à se retirer[1].

Sa prise de Neerwinden lors de la bataille du même nom, dans les débuts des guerres de la Révolution française, lui vaut la croix de commandeur de l'ordre militaire de Marie-Thérèse. Il commande ensuite une armée auxiliaire pour soutenir les Britanniques du duc d'York, se distingue à Landrecies et à la bataille de Fleurus (1794) mais est battue et blessé à Mariolles. À la suite de son rétablissement, il est ensuite promu lieutenant-général (Feldzeugmeister) et permet la victoire de Guillaume Frédéric d'Orange à Charleroi en , malgré deux chevaux tués sous lui, et reçoit la grand-croix de Marie-Thérèse. Brièvement commandant de l'armée du Rhin Supérieur, il est rappelé à Vienne pour devenir membre du Hofkriegsrat, le conseil de guerre de la cour des Habsbourg, en 1795[2].

Campagne d'Italie

En 1796, il commande l'armée du Tyrol en remplacement du général Beaulieu, battu par Bonaparte. Après avoir obtenu quelques avantages partiels, il est vaincu par Bonaparte le 17 novembre à la bataille du pont d'Arcole. Malgré une nouvelle défaite contre Bonaparte à Rivoli, il est nommé gouverneur militaire de la Hongrie et promu feldmarschall en 1808[3].

Notes et références

  1. Hollins 2004, p. 23.
  2. Hollins 2004, p. 23 et 24.
  3. Hollins 2004, p. 24.

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) David Hollins (ill. Christopher Rothero), Austrian Commanders of the Napoleonic Wars, 1792-1815, Osprey Publishing, coll. « Osprey / Elite » (no 101), , 64 p. (ISBN 1-84176-664-X).

Liens externes

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