Joseph-Adolphe Thiac
Joseph-Adolphe Thiac est un architecte français, né le à Bordeaux et mort au Bouscat le .
Joseph-Adolphe Thiac | |
Présentation | |
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Naissance | Bordeaux, France |
Décès | Le Bouscat, France |
Nationalité | France |
Entourage familial | |
Père | Pierre-Jean-Baptiste Thiac |
Il est le fils de Pierre-Jean-Baptiste Thiac, architecte à Bordeaux, et de Rose Désirée Fanny Lalanne. Il s'est marié en 1828 avec Marie Angélique Souffront.
Biographie
Adolphe Thiac naît en 1800, dans la maison construite par son père, au no 176 de la rue Sainte-Catherine.
Il suit d'abord les leçons de son père, mais ce dernier meurt alors qu'il n'a que quinze ans. Il étudie à l'école des Beaux-Arts de Paris de 1817 à 1824, où il est l'élève de Lebas et de Auguste Guenepin. Entre 1824 et 1828, il a fait le voyage d'Italie.
En 1830 il est nommé architecte du département de la Gironde. À ce titre, il est chargé des édifices diocésains de Bordeaux. Il est membre de la commission départementale des monuments historiques et du conseil municipal. Il est chargé des travaux de restauration de la cathédrale Saint-André de Bordeaux. Entre 1839-1846, il construit le Palais de justice de Bordeaux.
L'institution des sourds-muets de Bordeaux était installée dans l'ancien couvent des Catherinettes. Devenu insalubre et trop petit, on demande à l'architecte de faire un projet en 1834. En 1860, le quatrième projet est approuvé. Les travaux peuvent commencer en 1861 sur le site de l'ancien couvent. Ils sont terminés en 1870. L'architecte adopte une architecture sévère d'inspiration classique où il a appliqué des principes hygiénistes en faisant pénétrer la lumière, l'aération et une organisation rationnelle des activités et des déplacements.
Principales réalisations
- À partir de 1830 : restauration de la cathédrale Saint-André de Bordeaux[1] ;
- 1835 : le joli bazar de Bordeaux ;
- 1839-1846 : palais de justice de Bordeaux[2] ;
- l'ancienne prison départementale du Fort du Hâ, aujourd'hui détruite ;
- vers 1840 : hôtels Pairier et Bouscasse, 35 et 37 allées de Chartres à Bordeaux[3] ;
- vers 1840 : hôtel Mareilhac, 65 rue du docteur-Albert-Barraud à Bordeaux[3] ;
- 1861-1870 : institution nationale des sourdes et muettes à Bordeaux ;
- l'hôpital Sainte-Marguerite[4] à Cadillac ;
- l'ancien hôtel des postes de Bordeaux.
- Le Palais de justice devenu Cour d'appel de Bordeaux.
- Vue d'une entrée de la Prison du Hâ dans les années 1930.
Décorations
Hommages
- Une rue porte son nom à Bordeaux.
- Le palais de justice dans lequel se trouve aujourd'hui la Cour d'appel est parfois appelé « Palais Thiac ».
Notes et références
- « Inventaire général : cathédrale Saint-André », notice no IA33001447, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Palais de Justice », notice no PA00083471, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Robert Coustet, Le nouveau viographe de Bordeaux, Guide historique et monumental des rues de Bordeaux, Mollat, Lavaur, 2011, (ISBN 978-2-35877-002-6).
- « Inventaire général : Hôpital d'Hospitaliers de Saint-Jean de Dieu, de Frères de la Charité, de Sœurs de la Sagesse dit Hôpital Saint-Léonard, puis Hôpital Sainte-Marguerite, dit l'Hospice », notice no IA33000058, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Bibliographie
- Alexandre Du Bois, Les architectes par les œuvres, tome III, Classiques et romantiques.L'éclectisme prend la place du style absent. L'architecturede fer, p. 84, H. Laurens éditeur, réimpression 2006 Texte
- André Deforges, Les Illustres de Bordeaux : catalogue, vol. 2, Bordeaux, Dossiers d'Aquitaine, , 80 p. (ISBN 978-2-84622-255-6, présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à l'architecture :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Elec - Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle : Thiac Joseph, Adolphe
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