Joseph-François-Clet Peschoud

Joseph-François-Clet Peschoud, né le à Saint-Claude (Jura)[1], mort le à Vichy[2], est un ecclésiastique français, évêque de Cahors de 1863 à 1865.

Joseph-François-Clet Peschoud
Biographie
Naissance
Saint-Claude (Jura)
Ordination sacerdotale
Décès
Vichy
Évêque de l'Église catholique
Consécration épiscopale
Évêque de Cahors

Veritatem tantum et pacem.
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Né dans une famille de marchands sanclaudiens, Joseph Peschoud entreprend ses études ecclésiastiques au Grand séminaire de Besançon pour les poursuivre et achever à celui de Lons-le-Saunier après que l'évêché de Saint-Claude est rétabli en 1822. Ordonné prêtre pour le diocèse de Saint-Claude le 14 mars 1829, il enseigne d'abord les humanités au Petit séminaire de Vaux de 1825 à 1831 avant que de desservir pendant 18 mois la paroisse rurale des Molunes. Nommé curé de la paroisse Notre-Dame de Salins-les-Bains, il occupe ce poste trois années tout en relevant le collège de la ville. En 1840, Mgr Cart, ami jurassien et évêque de Nîmes, l'appelle auprès de lui pour servir comme aumônier du collège royal de la ville. Après 3 années passées dans le Gard, il monte à la capitale pour s'y livrer à une activité de prédicateur[3]. Très vite sollicité pour concourir à la renaissance du collège de Pontlevoy, il y séjourne 13 années, enseignant tout en dirigeant l'établissement. Rappelé par le diocèse de Saint-Claude, il poursuit sa carrière de professeur au Grand séminaire de Lons[4] puis se voit nommé tour à tour chanoine titulaire de la cathédrale de Saint-Claude puis vicaire général. Nommé évêque de Cahors par décret impérial du 15 mai 1863, il est préconisé le 28 septembre suivant. Sacré à Rocamadour le 30 novembre 1863, il même pendant près de deux ans une intense activité pastorale dans son diocèse[5]. Très fatigué, venu prendre les eaux à Vichy, il décède promptement d'une crise d'hydropisie de poitrine à la maison des lazaristes de cette ville. Il est enterré dans la chapelle Saint-Joseph de la cathédrale Saint-Étienne de Cahors[6].

Armes

De gueules à la croix de Toulouse d'or (vidée, cléchée et pommetée), accompagnée en chef de 2 étoiles d'argent et en pointe de 2 rameux d'olivier du même[7].

Distinction

Référence

  1. Archives départementales du Jura, 3 E 6570, Saint-Claude, registre des naissances, an XIII-1808, an XIII, acte 49
  2. Archives départementales de l'Allier, 2 E 311 14, Vichy, registre des décès, 1863-1882, année 1865, acte n°162.
  3. Charles Delocle, Une page récente de l'histoire religieuse du Quercy, Mgr Peschoud, esquisse de sa vie et de ses œuvres, Cahors, Imprimerie A. Laytou, 1868, 52p.
  4. Abbé Pône, Le Grand Séminaire de Lons-le-Saunier - Souvenir de 50 années, Lons-le-Saunier, E. Rubat du Mérac et Cie, 1901, 348p., p.154.
  5. Société Bibliographique, L'épiscopat français depuis le Concordat jusqu'à la Séparation (1802-1905), Paris, Librairie des Saints-Pères, 1907, 720p., pp.160-161.
  6. Abbé Boulade, Monographie de la cathédrale de Cahors, Cahors, Delsaud libraire-éditeur, 1885, 174p., p.39.
  7. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.76. Consultable sur Gallica.
  8. « Cote LH/2118/58 », base Léonore, ministère français de la Culture
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