Joseph Bordes
Joseph Bordes, né le à Tartas et fusillé le au camp de Gaggenau, est un prêtre et résistant français.
Joseph Bordes | |
Biographie | |
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Nom de naissance | Marie François Joseph Bordes |
Naissance | Tartas |
Ordination sacerdotale | |
Décès | Gaggenau |
Autres fonctions | |
Fonction religieuse | |
Vicaire général du diocèse d'Aire et Dax | |
Biographie
L’abbé Joseph Bordes devient prêtre du diocèse d'Aire et Dax à partir de 1904. Il officie à Mont-de-Marsan jusqu’en 1908, puis à Fargues jusqu’en 1912. Avant la guerre de 1914-1918, il est aumônier du pensionnat Jeanne-d'Arc à Mont-de-Marsan.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est aumônier volontaire de la 36e DI, affecté au 34e RI en mars 1916. Deux fois blessé, devant Douaumont en mai 1916 et à Vauxaillon le [1], titulaire de la Légion d’honneur et de la croix de guerre avec sept citations, il écrit pour les soldats sa première pièce en 1917 : Cœur de Poilu.
De 1924 à 1932, il est le curé de Gamarde-les-Bains. Il anime la vie culturelle du village avec la JAC et l'association La Tricolore, crée la salle paroissiale pour la pratique de la gymnastique, de la musique et du théâtre, fonde le Couvent avec son dispensaire et son école ménagère, édite le Clocher de Gamarde, organise des fêtes et des tournées, rénove l’église[2]. Il devient directeur des Œuvres et professeur au séminaire de Poyanne, aumônier diocésain des mouvements de jeunesse de l'action catholique. En 1936, il y est nommé vicaire général[3] et chanoine en 1940.
Avec la Seconde Guerre mondiale, il reprend des activités patriotiques. En 1943, il s’engage dans le réseau de résistance « Alliance », pseudo N 1500,connu sous le nom de « Saint Père », informateur du secteur maritime de Bordeaux. Il est arrêté par la Gestapo, le [3], au 6 de la place Lonné, à Dax. Il est transféré à la prison de Bayonne puis au fort du Hâ à Bordeaux, avant de partir via Compiègne pour Buchenwald et enfin à Offenbourg. Déporté sous régime Nacht und Nebel, il jugé est exécuté par l'ennemi pour espionnage, fusillé à Gaggenau le [4] avec son compagnon de résistance André Soussotte. Avant de mourir, il écrit : « Je meurs pour ma patrie, mon évêque, mon diocèse[5]. »
Décorations françaises
- Chevalier de la Légion d'honneur [6]
- Médaille militaire
- Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze - 2 citations à l'ordre de l'armée, 1 Citation à l'ordre de l'armée, 2 citations à l'ordre du régiment [1].
Notes et références
Notes
Références
- Livre d'Or du Clergé et des Congrégations, Paris, Bonne Presse, (lire en ligne), p 226
- « L'abbé BORDES (1880 - 1944) » (consulté le ).
- Mémorial de l'Alliance, p. 61.
- Fourcade, tome 2, p. 418.
- « Hommage à l'abbé Bordes », sur http://www.sudouest.fr, Sud-Ouest, (consulté le )
- « « Notice no 19800035/809/91932 » - Dossier non communicable », base Léonore, ministère français de la Culture
Bibliographie
- Association Amicale Alliance, Mémorial de « l'Alliance », Paris, Durassié et Cie, , 80 p. (lire en ligne [PDF]).
- Marie-Madeleine Fourcade, L'Arche de Noé, t. 2, Paris, éditions Fayard, coll. « Le Livre de poche » (no 3140), (réimpr. 1998) (1re éd. 1968), 446 p.
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